Remplacer une porte d'entrée

Matériaux

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Une nouvelle porte d’entrée allie charme, sécurité et isolation. Adieu la vieille porte qui laissait passer l’air et sujette éventuellement à une effraction facile. Les matériaux utilisés sont les remparts à tous ces désagréments. Le remplacement d’une porte d’entrée peut être soumise à autorisation d’urbanisme, des colocataires … Et une aide financière peut vous être octroyée en fonction de vos ressources. A vous de jouer et attention de ne pas vous prendre la porte !

Une nouvelle porte d'entrée

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Que faire avec une large porte d’entrée vitrée à doubles battants mal isolée et impossible à protéger contre les tentatives d’effraction ? La remplacer pardi ! La nouvelle se compose de trois parties et se pose en applique intérieure.
La menuiserie existante comporte deux vantaux de largeur équivalente et ressemble bien plus à une porte-fenêtre qu’à une véritable porte d’entrée. La nouvelle rétablit les équilibres. L’imposte supérieure est conservée et une tierce latérale est créée. Ainsi, la porte principale, utilisée quotidiennement, voit son passage élargi. Et la tierce conserve une possibilité d’ouverture si nécessaire.

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Le treillis décoratif intégré dans le double vitrage renforce l’impression de solidité.

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Une porte d’entrée performante

La surface vitrée du nouveau bloc est considérablement réduite par rapport à la précédente. Cela permet d’alléger l’ensemble, de renforcer sa résistance face aux tentatives d’effraction et d’améliorer l’isolation thermique. Le treillis décoratif intégré dans le double vitrage renforce l’impression de solidité. Et le choix d’un verre opalisé préserve l’intimité sans réduire encore l’éclairage. L’ensemble est cossu, améliore le style de la façade et participe au confort intérieur. Il est bicolore, rouge dehors, blanc dedans. Cela fait partie des facilités autorisées par les menuiseries métalliques à double rupture de pont thermique, en aluminium comme en acier.

Application soignée et intérieure

L’ancienne porte-fenêtre était posée en feuillure, au nu intérieur. La rénovation du logement prévoit d’ajouter une isolation par l’intérieur, efficace donc épaisse. Pour conserver l’aspect esthétique de la pose traditionnelle, la nouvelle porte est donc décalée vers l’intérieur par rapport à la maçonnerie. Comme elle ne peut pas être fixée dans l’isolant ou même l’ossature de doublage (à la différence d’une porte intérieure), le montage est assuré par des équerres. Ce procédé, outre l’aspect esthétique, améliore les performances thermiques au niveau de la liaison entre la menuiserie et son entourage.
A l’extérieur, un habillage en tôle profilée vient agrémenter la porte et masquer la liaison. Son rôle est décoratif et ne participe pas à l’étanchéité d’ensemble.
Attention à la prise de cotes lors de la commande qui doit tenir compte du type de pose choisi.

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Difficulté de mise en œuvre : 4
Temps d'exécution : 4h
Surface traitée : -
Personnes : 2

La pose en 12 étapes

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Remplacer une porte d'entrée Diapo

L’ancienne porte est déposée. Les vantaux sont dégondés et le cadre dormant est découpé, à la scie égoïne électrique par exemple. L’objectif est d’enlever le bloc-porte sans provoquer de dégâts à la maçonnerie.

Les ferrures et les pattes de scellement sont meulées. Si nécessaire, la maçonnerie est reprise, en particulier au niveau des anciennes feuillures. Le tableau doit être en bon état et rectifié. Le seuil existant n’est pas systématiquement conservé.

Le nouveau bloc porte est débarrassé de ses ouvrants et le cadre est présenté en place devant le tableau rectifié. Cela permet de vérifier la prise de cote et d’apporter les modifications nécessaires au tableau maçonné en cas de problème.

Le cadre dormant est équipé de tapées d’isolation qui vont permettre de décaler l’installation de la porte par rapport au plan de mur. Dans le cas présent, l’ensemble est déporté vers l’intérieur puisque l’isolation thermique sera, elle aussi, mise en œuvre à l’intérieur.

Il faut compter environ quatre équerres par côté, également réparties, et deux en partie haute. Un joint de calfeutrage est collé sur le bloc-porte, là où il viendra en contact avec le tableau maçonné.

Une fois équipé entièrement, le cadre dormant est de nouveau présenté en applique contre le tableau maçonné. Il est ajusté, maintenu provisoirement par des serre-joints et soigneusement calé. Les trous de montage des équerres de fixation sont repérés, percés et chevillés.

Les équerres sont conçues pour faciliter le réglage du cadre dormant. En pratique, les tirefonds sont tous montés sans être serrés, puis bloqués les uns après les autres, en vis-à-vis, en haut à gauche puis en bas à droite, etc.

Il n’y a jamais de fixation traversante dans le seuil. La tierce latérale et la porte principale sont montées sur leurs gonds. Un lève-porte est utile pour aligner le vantail au-dessus des paumelles.

La porte reçoit l’ensemble de sa quincaillerie comme la serrure ou les poignées de manœuvre. La tierce est bloquée dans le cadre par l’intermédiaire de targettes encastrées en feuillure.

Si nécessaire, le positionnement du vantail au sein du cadre dormant peut être ajusté grâce aux gonds réglables. Il faut agir par étapes et bien comprendre dans quel sens de réglage agit chaque vis.

Du côté extérieur, un habillage en tôle laquée permet de dissimuler le tableau maçonné. Auparavant, un premier cordon de mastic acrylique a été déposé sur la liaison entre le tableau et le cadre dormant.

Ces profilés d’habillage sont fixés par l’intermédiaire de plots de mastic colle polyuréthane. Si nécessaire, ils sont recoupés sur mesure soit à la pince à tôle, soit à la meuleuse voire à la scie à métaux. Les côtés sont collés avant la traverse supérieure.

Les points clés

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Le calage de la porte est important avant sa fixation définitive. C’est une étape à laquelle il convient d’apporter toute l’attention nécessaire. Tous les alignements doivent être vérifiés, l’équerrage, l’aplomb, les niveaux horizontal et vertical,…
Il existe des jeux de cales en plastique spécialement conçues pour cet usage. Elles restent en place après la fixation, dissimulées par les joints d’étanchéité.

Les laisser-passer d'une porte d'entrée

Te Technique

Donner de l'air

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L’une des premières conséquences du remplacement de la porte d’entrée est de supprimer les courants d’airs parasites. C’est très bien pour le confort et les économies d’énergie mais bien moins pour la ventilation et le renouvellement d’air. La rénovation des menuiseries doit donc toujours s’accompagner d’une réflexion sur la ventilation et l’évolution de celle-ci vers une solution plus performante comme la VMC double flux.
Il est absolument nécessaire de disposer d’une étanchéité parfaite à l’air et à l’eau entre le nouveau dormant et l’ancien si celui-ci est conservé ou le tableau maçonné dans le cas contraire.

BS Bon à savoir

Passage PMR

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Les nouveaux blocs-portes, particulièrement en rénovation, comportent une barre de seuil, bien utile pour conserver l’équerrage d’ensemble, faciliter la fixation (sans perçage) et améliorer l’étanchéité à l’air et à l’eau. A l’inverse, la réglementation pour les personnes à mobilité réduite prévoir une hauteur de seuil maximale de 2 cm. Il est également possible de réduire cette hauteur grâce à un seuil spécifique ou en l’encastrant partiellement dans le sol.
Ces exigences réglementaires sont à associer aux risques d’infiltration par l’eau. Si la porte se situe dans un environnement à risque (bord de route, contrebas, zone inondable, …), des équipements complémentaires sont à prévoir en fonction du risque attendu (caniveau à grille, batardeau amovible, etc.).
Dans le cas présent, ces problèmes ne se posent pas puisque la porte domine un perron qui interdit l’accès aux handicapés et aux personnes âgées mais préserve des risques d’inondation.