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Les grands carreaux sur le sol donnent une sensation d'uniformité. Peu de joints, la pièce paraitrait preque plus grande. De plus, la pose de carreaux XXL permet de couvrir le sol très rapidement, par mètres carrés. Mais le carrelage de grande taille est délicat à poser et à manier...
Le support doit être parfait
La difficulté majeure des carreaux grand format, rectangulaires ou carrés, est leur intolérance radicale aux défauts de planéité. Il faut donc que le support soit parfaitement plan, avec une tolérance réduite à 3 mm seulement sous la règle de 2 mètres, au lieu de 5 mm habituellement. Localement, la tolérance descend à 1 mm sous la règle de 20 cm au lieu de 3.
La pose de grands carreaux est très incertaine sur un sol peu homogène. Il vaut mieux prévoir un ragréage du sol.
Le ragréage est pratiquement obligatoire. Il faut également choisir un mortier colle souple, déformable, de type C2-S1/ S2. Sa forte épaisseur et le double encollage (consommation de 8 kg/m2) permettent de compenser quelques irrégularités, mais compliquent encore la pose.
Pas de désaffleurement
Chaque carreau doit être parfaitement réglé de niveau avec ses voisins, afin d’éviter des désaffleurements. C’est facile avec de la mosaïque, mais devient très compliqué avec des éléments de 1 mètre de côté. Notez que la pose de carreaux grands formats n’est pas compatible avec les planchers chauffants réversibles. La pose s’effectue à joints alignés ou à joint décalé, avec un maximum d’un tiers de la longueur du carreau. Les différentes règles sont fixées par le CPT (Cahier des Prescriptions Techniques) n° 3666 Sols grand format – travaux neufs.
Manutention
Dans les prescriptions, la manipulation des carreaux par deux personnes n’est pas une option, mais une obligation. D’autre part, compte tenu du poids, de l’encombrement, et de la nécessité d’une pose quasi-parfaite du premier coup, il est indispensable d’utiliser des ventouses.
La pose en vidéo
La pose en 10 étapes
Des repères de pose sont tracés au sol, au cordeau à poudre, afin de répartir les coupes au mieux. L’implantation est déterminée à partir du centre de la pièce. Compte tenu du format des carreaux,il est possible de tracer le contour de chaque élément.
Le mortier-colle est préparé dans une auge pour la quantité utilisable pendant 2 heures environ (8 kg au m²). Passé ce délai,le mortier débute sa prise. Il est gâché à vitesse lente, en veillant à ne pas faire de grumeaux.
Une première couche est étalée sur la surface d’un à deux carreaux. Le temps ouvert du mortier, une fois appliqué, est de 30 minutes environ. La couche est réglée de niveau au peigne cranté.
Compte tenu du grand format des carreaux, le double encollage est obligatoire. Après son application, il faut bien travailler le mortier de manière à ce qu’il colle bien, autant au dos du carreau que sur le sol. Si nécessaire, ces supports peuvent être légèrement humidifiés.
Le profil en creux des rainures doit laisser apparaître le support. Il faut s’attacher à obtenir l’épaisseur la plus régulière possible. Avant de présenter le carreau, une bande de désolidarisation de 3 mm est collée en pied de mur.
Le carreau est positionné à la ventouse par deux carreleurs de manière à l’ajuster le mieux possible. En effet, si le délai d’ajustabilité de la colle est d’environ 20 minutes, il est très difficile de déplacer le carreau une fois posé.
Le carreau est fortement battu, pressé, voire vibré de manière à écraser les sillons de colle sur au moins 70 % de la surface des carreaux. Il faut également veiller à ne pas s’appuyer sur un côté du carreau pour ne pas le désaffleurer.
Il est proscrit de poser les carreaux bord à bord. Un joint de 5 mm minimum doit être laissé, matérialisé par un croisillon de même épaisseur. Il sera enlevé après la prise du mortier, au moment de la réalisation des joints, 24 h plus tard.
Le mortier à joint n’est pas conçu pour rattraper les désaffleurements, qui resteront toujours visibles. Il est bourré dans le joint, à la spatule ou à la taloche, puis immédiatement raclé pour laisser le minium de trace sur le carreau.
Dès que le ciment débute sa prise, quelques minutes après son application, il est essuyé à l’éponge ou à la taloche-éponge humide, très souvent rincée. Le nettoyage complet, à la serpillière, est effectué le lendemain.
Des repères de pose sont tracés au sol, au cordeau à poudre, afin de répartir les coupes au mieux. L’implantation est déterminée à partir du centre de la pièce. Compte tenu du format des carreaux,il est possible de tracer le contour de chaque élément.
Le mortier-colle est préparé dans une auge pour la quantité utilisable pendant 2 heures environ (8 kg au m²). Passé ce délai,le mortier débute sa prise. Il est gâché à vitesse lente, en veillant à ne pas faire de grumeaux.
Une première couche est étalée sur la surface d’un à deux carreaux. Le temps ouvert du mortier, une fois appliqué, est de 30 minutes environ. La couche est réglée de niveau au peigne cranté.
Compte tenu du grand format des carreaux, le double encollage est obligatoire. Après son application, il faut bien travailler le mortier de manière à ce qu’il colle bien, autant au dos du carreau que sur le sol. Si nécessaire, ces supports peuvent être légèrement humidifiés.
Le profil en creux des rainures doit laisser apparaître le support. Il faut s’attacher à obtenir l’épaisseur la plus régulière possible. Avant de présenter le carreau, une bande de désolidarisation de 3 mm est collée en pied de mur.
Le carreau est positionné à la ventouse par deux carreleurs de manière à l’ajuster le mieux possible. En effet, si le délai d’ajustabilité de la colle est d’environ 20 minutes, il est très difficile de déplacer le carreau une fois posé.
Le carreau est fortement battu, pressé, voire vibré de manière à écraser les sillons de colle sur au moins 70 % de la surface des carreaux. Il faut également veiller à ne pas s’appuyer sur un côté du carreau pour ne pas le désaffleurer.
Il est proscrit de poser les carreaux bord à bord. Un joint de 5 mm minimum doit être laissé, matérialisé par un croisillon de même épaisseur. Il sera enlevé après la prise du mortier, au moment de la réalisation des joints, 24 h plus tard.
Le mortier à joint n’est pas conçu pour rattraper les désaffleurements, qui resteront toujours visibles. Il est bourré dans le joint, à la spatule ou à la taloche, puis immédiatement raclé pour laisser le minium de trace sur le carreau.
Dès que le ciment débute sa prise, quelques minutes après son application, il est essuyé à l’éponge ou à la taloche-éponge humide, très souvent rincée. Le nettoyage complet, à la serpillière, est effectué le lendemain.
La norme UPEC
Savoir décoder les normes de carreaux avec UPEC
- À la base, il s’agit d’un classement fonctionnel d’usage pour l’ensemble des revêtements de sol qu’il est possible de mettre en place dans un local. Le U désigne l’usure à la marche, le P le poinçonnement (perforation) du au mobilier, le E, le comportement à l’eau et le C, les agressions chimiques. À chaque lettre, est attribuée un certain nombre d’indices, censés caractériser le comportement du revêtement. Il y en a 5, différents, pour les lettre U et P, 4 pour la lettre C, etc.
- Pour un carreau en céramique, réputé insensible à l’eau, sa lettre E est toujours associée à l’indice le plus élevé (3). Le classement UPEC concerne les carreaux d’une surface inférieure à 10 000 cm2 . Pour être classé, le rapport entre la longueur sur la largeur d’un carreau grand format, est limité à 3 et sa plus grande dimension doit être inférieure à 120 cm. Il n’y a pas d’exigence supplémentaire pour des carreaux posés à joints alignés, d’au moins 5 mm de largeur. Il est possible de descendre la largeur du joint à 3 mm et de décaler la pose à condition d’utiliser des carreaux bénéficiant de l’option D+ qui ne tolère pas d’écart de dimension supérieure à 1 mm.
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