Pour installer une terrasse en bois sur un sol meuble, il y a quelques règles à respecter. Car un sol limoneux n'est pas un support suffisamment résistant pour conserver longtemps la planéité d’une terrasse en lames. Le secret réside en la pose de vis fichées dans la terre, qui assureront la stabilité de l'ensemble.
Des vis de fondation
Au fil du temps, les appuis s’enfoncent et la terrasse se déforme. Comme le problème n’est pas nouveau, de nombreuses méthodes sont proposées pour y remédier. Mais elles impliquent souvent une longue phase de calage et de mise à niveau. Ici, le principe consiste à utiliser des supports à visser, des vis de fondation.
Ancré façon tire-bouchon
Leur extrémité, en pointe de harpon, ressemble à celle d’une tarière. Elles sont fichées dans le sol et enfoncées par vissage, comme un tirebouchon dans une bonne bouteille. Les amateurs de vin savent que le degré de résistance à l’arrachement de ce type de pas de vis est particulièrement élevé. Dans le cas présent, la profondeur de fixation peut atteindre 75 cm. La fixation est rapide, dans la plupart des sols, sauf s’ils renferment un enrochement important. Le grand avantage du procédé est de permettre la mise à niveau des solives, par vissage ou dévissage. Notez que le procédé est compatible en support direct des lambourdes. Mais comme celles-ci doivent être plus rapprochées (40 cm), cela conduirait à augmenter considérablement le nombre de vis et donc le coût. Il est donc plus rentable d’intercaler des solives.
Le grand avantage du procédé est de permettre la mise à niveau des solives, par vissage ou dévissage.
Une pose compatible toutes terrasses
Ainsi, la première structure se compose de madriers de 45×145 mm, soutenues par des vis de fondation disposées tous les 2 mètres, et disposées à 1 m d’intervalle. Les lambourdes fixées perpendiculairement ont une section de 50×74 mm. Tous les bois utilisés sont de classe IV. L’écartement entre les lambourdes est fixé à 40 cm dans le cas des lames posées, en composite. Ce mode de pose, sur vis de fondation, est compatible avec tous les types de terrasse en lames, en bois ou en composite.
La pose en vidéo
La pose en douze étapes
L’emplacement de la terrasse est délimité avec des piquets et un cordeau. Il est désherbé, les racines enlevées. Le sol est égalisé au râteau, puis un feutre géotextile est déroulé, maintenu par des grandes agrafes.
Pose des vis de fondation étape 1 : dans l’angle de la terrasse, une longue broche ou un fer à béton de 1 mètre est planté à l’emplacement futur de la vis, afin de vérifier que rien n’empêche son enfoncement.
Pose des vis de fondation étape 2 : la broche ou le fer est déterré en donnant des coups de massette latéralement. La vis est mise en place. Les premiers tours sont effectués à la main, surtout sans taper dessus.
Pose des vis de fondation étape 3 : la clé en kit est vissée sur la platine de la vis. Celle-ci est entièrement plantée dans le sol, à deux personnes. Puis la clé est enlevée et remplacée par une équerre réglable en L.
Pour des solives de 45×170 mm de section, il faut compter une vis de fondation tous les deux mètres, en plus de celles placées aux extrémités. Les solives elles mêmes sont espacées d’un intervalle de 1 m.
Pour le réglage de niveau, il suffit de serrer ou de desserrer l’équerre en L. La vérification s’effectue dans les deux axes, sur les équerres du même rang de solives, puis d’un rang sur l’autre.
Les réglages effectués, les solives sont mises en place et vissées sur les équerres. S’il faut en abouter deux, elles sont assemblées en sifflet. Une dernière vérification de niveau est réalisée.
Les lambourdes (50×75 mm) sont disposées perpendiculairement aux solives dans lesquelles elles sont vissées au moyen de vis à empreinte Torx de 100 mm mini. Le gabarit permet de régler l’écartement.
Le premier rang est vissé en plein ou calé sur des pattes spéciales, en L. Dans le premier cas, il faut percer un avant-trou de 3 mm de diamètre dans la lame et utiliser une fraise pour encastrer la tête de vis.
Les lames suivantes sont assemblées avec des pattes à vis en T qui se logent dans leur rainure. Ce système permet de remplacer facilement une lame abîmée. Il permet aussi de régler l’espace de dilatation indispensable.
Il est plus facile de mettre en place toutes les pattes dans les rainures de la lame déjà posée, de les centrer sur leur lambourde, puis d’emboîter la lame suivante, de la caler au maillet, avant de serrer les vis.
Toutes les coupes sont réalisées à la scie circulaire, en largeur comme en longueur. Attention, les lames présentent un sens de pose à respecter. Des plinthes de finition viennent masquer le lambourdage.
L’emplacement de la terrasse est délimité avec des piquets et un cordeau. Il est désherbé, les racines enlevées. Le sol est égalisé au râteau, puis un feutre géotextile est déroulé, maintenu par des grandes agrafes.
Pose des vis de fondation étape 1 : dans l’angle de la terrasse, une longue broche ou un fer à béton de 1 mètre est planté à l’emplacement futur de la vis, afin de vérifier que rien n’empêche son enfoncement.
Pose des vis de fondation étape 2 : la broche ou le fer est déterré en donnant des coups de massette latéralement. La vis est mise en place. Les premiers tours sont effectués à la main, surtout sans taper dessus.
Pose des vis de fondation étape 3 : la clé en kit est vissée sur la platine de la vis. Celle-ci est entièrement plantée dans le sol, à deux personnes. Puis la clé est enlevée et remplacée par une équerre réglable en L.
Pour des solives de 45×170 mm de section, il faut compter une vis de fondation tous les deux mètres, en plus de celles placées aux extrémités. Les solives elles mêmes sont espacées d’un intervalle de 1 m.
Pour le réglage de niveau, il suffit de serrer ou de desserrer l’équerre en L. La vérification s’effectue dans les deux axes, sur les équerres du même rang de solives, puis d’un rang sur l’autre.
Les réglages effectués, les solives sont mises en place et vissées sur les équerres. S’il faut en abouter deux, elles sont assemblées en sifflet. Une dernière vérification de niveau est réalisée.
Les lambourdes (50×75 mm) sont disposées perpendiculairement aux solives dans lesquelles elles sont vissées au moyen de vis à empreinte Torx de 100 mm mini. Le gabarit permet de régler l’écartement.
Le premier rang est vissé en plein ou calé sur des pattes spéciales, en L. Dans le premier cas, il faut percer un avant-trou de 3 mm de diamètre dans la lame et utiliser une fraise pour encastrer la tête de vis.
Les lames suivantes sont assemblées avec des pattes à vis en T qui se logent dans leur rainure. Ce système permet de remplacer facilement une lame abîmée. Il permet aussi de régler l’espace de dilatation indispensable.
Il est plus facile de mettre en place toutes les pattes dans les rainures de la lame déjà posée, de les centrer sur leur lambourde, puis d’emboîter la lame suivante, de la caler au maillet, avant de serrer les vis.
Toutes les coupes sont réalisées à la scie circulaire, en largeur comme en longueur. Attention, les lames présentent un sens de pose à respecter. Des plinthes de finition viennent masquer le lambourdage.
Les points-clés
1-Gabarit maison
Pour régler l’écartement des lambourdes de 40 cm, il suffit de se fabriquer un gabarit avec une grande planche et des tronçons de même longueur.
2-Décalage
Les planchettes sont séparées par un espace équivalent à la largeur d’une lambourde, soit 50 mm.
3-Usage
Le gabarit est placé juste à côté de la solive sur laquelle on souhaite visser les lambourdes.
En savoir plus
Regarder la température
Les lames de terrasse composite ont une fâcheuse tendance à s’allonger par temps chaud. Ce coefficient de dilatation doit impérativement être pris en compte au moment de la pose, sous peine de voir le plancher se gondoler aux premiers rayons du soleil. L’espace entre deux rangs est réglé par les pattes d’assemblage. Le long du mur de départ, s’il y en a un, il faut prévoir au moins 6 mm. Mais l’élongation maximale se produit sur la longueur de la lame. Plus le rang est long, plus l’allongement est important. Il est donc nécessaire de prévoir un espace suffisant entre les lames aboutées. Or, l’allongement est aussi déterminé par la température. Plus il fait chaud, plus il augmente. Il faut donc prévoir l’allongement maximal de chaque lame en fonction de la température la plus élevée que la terrasse peut atteindre. Si elle est à l’ombre, ce sera 30-35 °C. Si elle est en plein soleil, il faut plutôt compter 45-50 °C en plein été. Cette valeur est à retenir le jour de la pose. Ou plutôt, la différence de température. Il en résulte le petit tableau suivant :
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