Transformer une fenêtre en porte fenêtre est relativement plus simple à mener, que le percement d’un mur aveugle. Il suffit de s’occuper du bas de la maçonnerie. Pour le haut, le linteau existant remplit la même fonction avec la future porte. Plus le travail de démolition sera soigné, plus la suite s'en trouvera simplifiée.
Les règles à suivre
Il n’y a, en effet, aucune différence de descente de charge entre une fenêtre et une porte, à condition que les deux affichent la même largeur. Le linteau au-dessus de l’ouverture a connu de nombreuses variantes jusqu’à la standardisation des constructions après-guerre.
Cas particulier
Ici, par exemple, il n’y en a pas, puisqu’il s’agit en fait de la poutre filante du plancher intermédiaire, posée dans l’épaisseur du mur de façade, habilement dissimulée sous un enduit au ciment, juste à l’emplacement des ouvertures. Le bâti ancien révèle parfois quelques surprises …
Un peu de méthode
Pour cette transformation, il suffit donc de déposer le souvenir de l’ancienne fenêtre, puis de descendre le tableau jusqu’au niveau du sol. Les côtés sont coffrés et enduits, le seuil est refait, de manière à disposer d’une maçonnerie rectifiée, prête à recevoir la nouvelle porte.
Un peu de soin
Quelle que soit la maçonnerie à démolir, plus le démontage est soigné, moins il y aura de rectifications à faire par la suite, ce qui constitue un gain de temps considérable. Ici, les moellons sont démontés un par un. Pour du béton, de la brique ou du parpaing, on utilisera un marteau perforateur équipé d’un burin plat, voire même une meuleuse pour les faces vues. Dans tous les cas, il faut travailler «chirurgical» et éviter les coups de masse aveugles.
Un peu d'attente
ll faut attendre le durcissement du mortier avant de poser le bloc-porte. Dans l’idéal, ce délai est de 18 jours. Au minimum, patientez une semaine.
La pose en vidéo
La technique en neuf étapes
Après repérage et tracé, l’appui de fenêtre est le premier à sauter sous les coups du marteau burineur. L’ouverture progresse du haut vers le bas. Pour une maçonnerie hétérogène, le démontage s’effectue pierre par pierre.
Si la démolition est bien maîtrisée, en limitant les dégâts, les travaux de rectification seront plus simples et plus rapides. En revanche, il faut purger le démontage de tous les éléments descellés ou fendus.
Une planche est posée pour matérialiser la hauteur du nouveau seuil de la nouvelle porte . On le positionne au même niveau que celui de la porte à côté .
Ici, il existe une différence de niveau entre l’intérieur et l’extérieur équivalente à une marche environ. Il faut donc rectifier le seuil en réalisant une semelle en béton coffré, lissé au niveau du sol intérieur.
Un coffrage en planches est bâti et calé dans l’ouverture de manière à ne pas se déformer.
La maçonnerie est reconstituée avec de la blocaille scellée au mortier bâtard. Bien humidifier la maçonnerie existante.
Les enduits sont refaits, ainsi que la modénature extérieure, en deux couches minimum (corps d’enduit et finition).
Les ébrasements sont enduits après dépose du coffrage, dans le prolongement du tableau existant.
Dans ce nouveau tableau un châssis de fenêtre est testé en tunnel puis fixé directement dans la maçonnerie.
Après repérage et tracé, l’appui de fenêtre est le premier à sauter sous les coups du marteau burineur. L’ouverture progresse du haut vers le bas. Pour une maçonnerie hétérogène, le démontage s’effectue pierre par pierre.
Si la démolition est bien maîtrisée, en limitant les dégâts, les travaux de rectification seront plus simples et plus rapides. En revanche, il faut purger le démontage de tous les éléments descellés ou fendus.
Une planche est posée pour matérialiser la hauteur du nouveau seuil de la nouvelle porte . On le positionne au même niveau que celui de la porte à côté .
Ici, il existe une différence de niveau entre l’intérieur et l’extérieur équivalente à une marche environ. Il faut donc rectifier le seuil en réalisant une semelle en béton coffré, lissé au niveau du sol intérieur.
Un coffrage en planches est bâti et calé dans l’ouverture de manière à ne pas se déformer.
La maçonnerie est reconstituée avec de la blocaille scellée au mortier bâtard. Bien humidifier la maçonnerie existante.
Les enduits sont refaits, ainsi que la modénature extérieure, en deux couches minimum (corps d’enduit et finition).
Les ébrasements sont enduits après dépose du coffrage, dans le prolongement du tableau existant.
Dans ce nouveau tableau un châssis de fenêtre est testé en tunnel puis fixé directement dans la maçonnerie.
Les points-clés
L'ouverture dans un mur nécessite de vérifier les descentes de charges des poutres et des pierres. Il faudra détourner cette descente à l'aide d'un arc de décharge et d'un linteau (ci-dessous) . Ici, il ne manquait pas de linteau puisqu'il y avait déjà des fenêtres (ci-contre) ce qui nous a permis de démonter le bas du mur sans risque.
