Les couvertures légères, ici en tôle d’acier galvanisé prélaquée, se posent facilement et permettent de couvrir un toit rapidement . Ces couvertures autrefois ondulées imitent aujourd'hui les tuiles et demandent peu d'entretien. Elles restent encore destinées à des annexes de la maison.
Pourquoi utiliser des toits en acier ?
Faible pente et rénovation
Les tuiles métalliques sont pratiques pour les toits à faible pente qui se conjuguent souvent avec de longues portées. Elles acceptent des inclinaisons plus faibles que les toits classiques en tuiles et leur présentation en panneaux permet de gagner du temps lors de la mise en place. La faible charge de ce type de couverture est également utile pour le doublage de couverture existante, en surtoiture ventilée sans dépose. C’est une solution à envisager pour les toits vétustes en tôle ondulée ou en amiante-ciment.
Le domaine d’emploi principal demeure la couverture de terrasse, de carport, d’abri de jardin, ou encore, pour ceux que cela concerne, de bâtiments agricoles.
Le toit des bâtiments annexes
Certes, l’aspect n’est pas celui d’un toit traditionnel mais l’illusion est suffisante sauf à habiter dans une zone de protection d’un bâtiment historique. En revanche, même s’il s’agit d’une couverture légère, la réalisation de ce type de toiture entraîne la création d’emprise au sol et doit être déclarée en mairie dans les conditions habituelles de ce type de démarche (moins de 5 m2, de 5 à 20 ou 40 m2, ou au-delà).
Une toiture à recouvrement libre
Les panneaux utilisés ici présentent la particularité d’être à recouvrement libre, en largeur comme en longueur. Il n’est donc pas nécessaire de les recouper en rive ou en faîtage pour les adapter au toit à couvrir. Avec d’autres produits la découpe sur mesure est réalisée à la cisaille, à la grignoteuse ou avec des outils spécialisés.
Pour une habitation, le produit doit être aux normes
Pour un bâtiment d’habitation, il convient de s’assurer que le produit choisi est compatible, en consultant les documents techniques d’application (DTA). Il est donc important de se conformer aux prescriptions précises indiquées pour chaque système de couverture légère, car les conditions de pose peuvent sensiblement différer.
La pose en vidéo
Poser une toiture légère en neuf étapes
Les chevrons sont disposés dans le sens de la pente et répartis en largeur de manière à ce que leur intervalle ne dépasse pas 40 cm.
Les liteaux sont cloués ou vissés sur les chevrons. Leur section est de 40×38 mm en partie courante, de 50×38 mm en rive basse. Leur entraxe est égal à un pureau, soit 143 mm.
Les liteaux sont posés à écartement constant. Le cas échéant, ils sont aboutés au droit d’un chevron. Ces derniers sont recoupés si nécessaire.
La première étape consiste à fixer la bande d’égout en bas de pente, puis les rives préformées, réparties sur toute la longueur du rampant, de bas en haut, avec un recouvrement minimal de 10 cm.
La première rangée de panneaux est mise en place en bas de pente dans le sens opposé au vent dominant. Le crantage de la bande de rive permet de régler le recouvrement latéral pour éviter les découpes.
Il faut un minimum de 6 vis de fixation par plaque en partie courante, tous les 4 pureaux en longueur et les 4 ondes en largeur. En rive, à l’égout et au faîte, l’intervalle est réduit à 1 liteau sur 2 et 1 onde sur 2.
Les vis à tête hexagonale (Ø4,9×35 mm) comportent une rondelle d’étanchéité. Une visseuse à contrôle de couple est nécessaire pour serrer la vis, sans écraser la rondelle
En largeur, le recouvrement classique est égal à une tuile et son profil d’emboîtement. Il peut être réduit au seul profil. Il est possible de combiner les deux sur la largeur du rang.
D’un rang sur l’autre, le recouvrement transversal minimal correspond au profil d’accrochage de la plaque, mais il est librement adaptable jusqu’à 2 tuiles ou plus, afin d’éviter les découpes.
Les chevrons sont disposés dans le sens de la pente et répartis en largeur de manière à ce que leur intervalle ne dépasse pas 40 cm.
Les liteaux sont cloués ou vissés sur les chevrons. Leur section est de 40×38 mm en partie courante, de 50×38 mm en rive basse. Leur entraxe est égal à un pureau, soit 143 mm.
Les liteaux sont posés à écartement constant. Le cas échéant, ils sont aboutés au droit d’un chevron. Ces derniers sont recoupés si nécessaire.
La première étape consiste à fixer la bande d’égout en bas de pente, puis les rives préformées, réparties sur toute la longueur du rampant, de bas en haut, avec un recouvrement minimal de 10 cm.
La première rangée de panneaux est mise en place en bas de pente dans le sens opposé au vent dominant. Le crantage de la bande de rive permet de régler le recouvrement latéral pour éviter les découpes.
Il faut un minimum de 6 vis de fixation par plaque en partie courante, tous les 4 pureaux en longueur et les 4 ondes en largeur. En rive, à l’égout et au faîte, l’intervalle est réduit à 1 liteau sur 2 et 1 onde sur 2.
Les vis à tête hexagonale (Ø4,9×35 mm) comportent une rondelle d’étanchéité. Une visseuse à contrôle de couple est nécessaire pour serrer la vis, sans écraser la rondelle
En largeur, le recouvrement classique est égal à une tuile et son profil d’emboîtement. Il peut être réduit au seul profil. Il est possible de combiner les deux sur la largeur du rang.
D’un rang sur l’autre, le recouvrement transversal minimal correspond au profil d’accrochage de la plaque, mais il est librement adaptable jusqu’à 2 tuiles ou plus, afin d’éviter les découpes.
Les points-clés
1- Recouvrement
En largeur, il est préférable que le recouvrement s’effectue sous le vent dominant. Il est égal, généralement, à la taille d’une tuile. Avec ce modèle, il peut être limité au seul profil d’emboîtement.
2-La bonne pente
Chaque matériau de couverture nécessite une pente d’écoulement minimale. Elle est de 23 % pour ce modèle, soit un angle de 13 °. Attention à ne pas confondre ces deux mesures. Sinon les pentes seront inadaptées (23 ° = 42 %, 13 % = 7°).
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