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Construire une cabane d'enfant n'est pas si compliqué. Quelques piquets, une plateforme, une rambarde de sécurité et le tour est joué. 48h après le début des travaux, les petits aventuriers pourront investir la cabane de leurs rêves.

Construire une base solide

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Citadelle imprenable, au choix de l’époque, du Moyen Âge à la Guerre des Étoiles, en passant par le Western ; ou terrasse pour une nuit sous la tente, protégée des bêtes sauvages, voire station d’observation pour perdre ses rêves dans l’immensité de la voie lactée... Cette réalisation est vraiment un support à l’imagination et se limite à ce rôle. Celui de vivre les aventures qui vont avec et dévolue à ses utilisateurs. Il faut donc une base solide, bien ancrée dans la réalité, et sécurisée par un garde (du) corps efficace. Une fois les travaux terminés, retirez-vous discrètement pour laisser la Grande Histoire s’écrire !

Premier jour : l'assemblage

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Assembler les éléments

La structure se compose d’un cadre assemblé à mi-bois et posé sur des poteaux d’angle. En pratique, les chevrons du cadre sont d’abord entaillés aux extrémités. Puis deux ensembles sont créés en vissant deux poteaux sous une traverse. Et les deux ensembles sont réunis par le vissage de la dernière paire de traverses.

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Visser les écharpes

Les angles sont stabilisés par des écharpes, des pièces de bois sciées en biais à 45°, qui bloquent le jeu des assemblages. Elles sont vissées dans les poteaux et les traverses.

Planter les pieds

La base des poteaux est équipée de supports à planter en acier galvanisé. Le cadre est ainsi installé sur son emplacement définitif, dans quatre trous préalablement creusés à la bêche. Vérifiez le niveau horizontal avant de remblayer.

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Fixer les lambourdes

Vissez les lambourdes de plancher en respectant un écartement maximal de 40 cm (33cm pour une plateforme de 2m de côté et 7 lambourdes).

Finir d'assembler

Vissez le plancher perpendiculairement aux lambourdes. Conservez un joint de 5mm environ entre les planches, pour compenser la dilatation et favoriser le drainage. Rabotez les contours du plancher et les angles vifs.

Le lendemain, la finition

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Poser et ajuster le garde-corps

Fixez les poteaux de garde-corps sur la plate forme, grâce à des embases en acier à visser. Ajustez le garde corps sur les poteaux, pour que la main courante supérieure se situe à 1m du niveau du plancher. Fixez au moyen de vis traversantes

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Visser sur les lisses

Fixez les fuseaux sur la lisse basse à l’aide de vis traversantes (écart libre maximum de 11cm). Pour la lisse haute, pré-percez le passage des vis et fraisez l’emplacement des têtes. Vissez la lisse sur les fuseaux. Rebouchez les fraisages à la pâte à bois. Pour encore plus de sécurité vous pouvez occulter avec des planches les 45 premiers centimètres pour éviter l’effet “échelle” des barreaux.

Installer et caler l'escalier

L’escalier d’accès peut être une échelle de meunier, une volée ajourée entre deux limons ou, comme ici, des marches et contremarches à crémaillères (20 x 20cm). L’ajustement en hauteur est effectué au montage en enterrant la première marche ou, au contraire, en la posant sur cales.

En savoir plus

BS Bon à savoir

A hauteur d'enfant

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  • L’une des grandes erreurs du bâtisseur de cabane est de vouloir créer le palais idéal que lui-même a rêvé enfant. Car c’est une réaction d’adulte, souvent nostalgique. Alors que, pour un enfant, une simple chaise fait un excellent donjon. Cette plate-forme repose sur ce constat. Il s’agit d’un espace aussi bien sécurisé que possible, sur lequel les enfants pourront plaquer leurs aventures. La greffe sera réussie lorsqu’ils installeront leur propre cabane dessus, avec un drap et trois bâtons tordus.

  • La hauteur importe peu, mais plus la plate-forme est élevée, plus le risque de dommage en cas de chute est important. Car, si la rambarde est prévue pour prévenir les accidents involontaires, elle ne peut rien contre les casse-cou. Il est donc raisonnable de ne pas monter au-delà d’un mètre de hauteur de plancher. D’autre part, le sol aux alentours doit permettre d’atténuer les chocs. De la terre végétale bien engazonnée est un minimum. Les revêtements durs (béton, dalles, pavés, goudron) sont à proscrire, de même que les graviers concassés, aux angles vifs. En revanche, une couche de sable, de gravier roulé ou d’écorces de pin, constitue une zone d’atterrissage moins risquée.

  • Les grandes aventures ne durent qu’un temps. Il est donc inutile de protéger le bois sous des couches de produits de traitement potentiellement toxiques. La plate-forme sera désaffectée avant que les champignons n’en viennent à bout !