C'est une étape longue et rébarbative mais avant de procéder à la pose du carrelage dans la salle de bains il est impératif de préparer correctement le support. Et donc de la rénover si celui-ci n'est pas neuf. Armez-vous de patience et soyez méticuleux si vous voulez que le résultat soit impeccable.
L'importance de la préparation
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Heureusement, il s’agit ici d’une simple préparation sous carrelage, pas d’un enduit à laquer. Mais les principes de réalisation sont identiques. Seul le nombre de couches varie. Mais, dans les deux cas, la qualité de la préparation détermine directement l’aspect final. Car le bricoleur amateur se figure souvent qu’une bonne couche de mortier-colle suffit pour masquer la misère. Grave erreur.
Eliminer les irrégularités
D’abord, un mortier-colle est conçu exclusivement pour coller, pas pour rattraper des irrégularités. S’il est appliqué en couche épaisse, il perd une partie de ses performances mécaniques. D’autre part, un support sans préparation n’a aucune protection contre les infiltrations d’eau. Celle-ci s’introduit par les joints de carrelage, se diffuse au dos des carreaux, détruit la cohésion du plâtre et favorise la moisissure. Pas étonnant que la faïence finisse par tomber.
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La qualité de la préparation du mur détermine directement l’aspect final de votre carrelage.
Prévenir les infiltrations d'eau
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Vue en coupe d'une rénovation d'un murPréparation spéciale
Préparer un support avant de le revêtir répond toujours aux mêmes préoccupations. Il faut d’abord éliminer entièrement l’ancien revêtement, colle comprise. Puis tous les trous et les reliefs doivent être égalisés. Parfois, cela peut être suffisant et il est possible de se contenter de l’application d’une couche de primaire. Mais pour garantir l’adhérence, il faut réenduire. Dans le cas d’une salle de bains, la présence de l’eau nécessite une préparation spéciale, le passage en une ou deux couches d’un primaire d’étanchéité car un carrelage, quel qu’il soit, n’a jamais été conçu pour prévenir les infiltrations d’eau.
Raclez, ne poncez-pas !
Un débutant aura souvent le réflexe de sortir la ponceuse pour gagner du temps. Et il en perdra beaucoup à tout dépoussiérer. Rien n’est plus difficile à éliminer que la poussière de plâtre, de même composition que le talc. Alors, passer le racloir est peut-être plus long, mais au final…
La rénovation en vidéo
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La technique en six étapes
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2022 - Pages : 086-087 - Rénover un mur avant la pose de carrelage
L’ancien carrelage est décollé à la spatule, éventuellement électrique, carreau par carreau, pour éviter les éclats d’un marteau burineur. Les plus gros reliefs de colle sont nivelés au racloir, passé en tous sens.
Les trous les plus importants sont rebouchés, soit au plâtre, soit au mortier de ciment en fonction de la nature du support. Il faut parfois deux passes avec un séchage intermédiaire. Le mur est dépoussiéré à l’aspirateur.
Les revêtements muraux ne peuvent plus se passer de primaire. Ici, il s’agit d’un régulateur de fond qui permet d’améliorer l’état du support, d’éviter les décollements ultérieurs et d’assurer une adhérence uniforme.
Le mur est alors enduit au plâtre afin d’obtenir un support le plus régulier possible. Plusieurs passes peuvent être nécessaires, surtout pour les débutants. Une fois sec, le mur est à nouveau passé au primaire d’accrochage.
Un système de protection à l’eau sous carrelage agit comme une sorte de primaire détanchéïté. il s’agit d’une pâte relativement épaisse qui s’applique au rouleau sur tous les murs susceptibles d’être aspergés, autour de la baignoire et jusqu’au plafond.
Au voisinage de la douche ou de la baignoire, il est prudent de doubler les angles d’un calicot étanche qui préviendra les fissures et évitera les infiltrations. Il est collé entre deux couches de primaire d’étanchéïté, marouflé à la brosse.
L’ancien carrelage est décollé à la spatule, éventuellement électrique, carreau par carreau, pour éviter les éclats d’un marteau burineur. Les plus gros reliefs de colle sont nivelés au racloir, passé en tous sens.
Les trous les plus importants sont rebouchés, soit au plâtre, soit au mortier de ciment en fonction de la nature du support. Il faut parfois deux passes avec un séchage intermédiaire. Le mur est dépoussiéré à l’aspirateur.
Les revêtements muraux ne peuvent plus se passer de primaire. Ici, il s’agit d’un régulateur de fond qui permet d’améliorer l’état du support, d’éviter les décollements ultérieurs et d’assurer une adhérence uniforme.
Le mur est alors enduit au plâtre afin d’obtenir un support le plus régulier possible. Plusieurs passes peuvent être nécessaires, surtout pour les débutants. Une fois sec, le mur est à nouveau passé au primaire d’accrochage.
Un système de protection à l’eau sous carrelage agit comme une sorte de primaire détanchéïté. il s’agit d’une pâte relativement épaisse qui s’applique au rouleau sur tous les murs susceptibles d’être aspergés, autour de la baignoire et jusqu’au plafond.
Au voisinage de la douche ou de la baignoire, il est prudent de doubler les angles d’un calicot étanche qui préviendra les fissures et évitera les infiltrations. Il est collé entre deux couches de primaire d’étanchéïté, marouflé à la brosse.
Les points-clés
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Pour un mur composé comme ici de plusieurs matières recouvrant la brique comme de la colle et du plâtre, il faut tout recouvrir d'une résine. Cette troisième matière va rendre la surface uniforme et plus accrocheuse pour l'enduit à venir.
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