Poser un carrelage mural d'une salle de bains

Le carrelage est un grand classique qui ne cesse de proposer de nouvelles collections. Si la mode change, la pose, elle, ne change pas et demande toujours autant de précisions et de soin que ce soit pour la préparation du support ou pour la pose des carreaux.

Une pose minutieuse

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Les problèmes engendrés par cette pose sont toujours les mêmes, quelle que soit l’époque. Car un carrelage ne laisse rien passer. Le moindre désaffleurement restera visible à jamais et le plus petit décalage sur le rang se terminera en écart dramatique deux rangs plus haut. Et cela ne tient pas compte des carreaux qui glissent ou qui sonnent creux après la pose.

L'importance de la préparation

La première consigne est donc d’effectuer la meilleure préparation possible. Plus le mur est lisse, uniforme et homogène, plus il sera facile de carreler. Attention, il faut bien attendre le séchage des différentes couches de préparation. Sinon, le plâtre risque de partir avec le mortier.

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Le mortier sera surtout choisi en fonction du format des carreaux et donc de leur poids, de leur nature et de celle du support.

Conseils pratiques

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Vue en coupe de la pose d'un carrelage mural
La pose sur pige

Pour éviter que les carreaux ne glissent, le plus simple est de les caler contre un appui, un tasseau bien droit fixé au mur. En principe, il est posé sous le premier rang entier en bas de mur. Mais son emplacement peut s’adapter aux circonstances, lorsqu’il faut carreler un plan vasque à mi-hauteur, par exemple.

Le choix du mortier

Les formules de mortier-colle sont nombreuses. La difficulté est désormais de trouver la bonne. Cela étant, le produit est maîtrisé par les industriels depuis longtemps et les surprises sont rares. Le mortier sera surtout choisi en fonction du format des carreaux et donc de leur poids, de leur nature (faïence, grès,…) et de celle du support. Pour de grandes surfaces, il est plus économique de recourir aux mélanges à gâcher. Mais les seaux de mortier-colle prêt à l’emploi sont beaucoup plus pratiques, et sans risque d’erreur de dosage.

La pose en vidéo

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La pose en six étapes

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2022 - Pages : 088-089 - Poser un carrelage mural

Le tasseau de départ est soigneusement réglé au niveau, sur un plan parfaitement horizontal. Attention à choisir un tasseau bien droit sinon toutes les précautions sont inutiles.

Le mortier-colle est étalé à la taloche ou à la spatule crantée. Le profil des dents et le mode d’encollage (simple ou double) est déterminé par le format des carreaux. Le mortier est étalé en couche régulière, bien raclée.

Le premier carreau est présenté par sa base, bien calé contre le tasseau de départ. S’agissant d’un grès cérame, il n’est pas nécessaire de le faire tremper. Cela peut être utile pour une faïence.

Les carreaux de grand format sont posés en alignant leurs joints. Ici, l’espace est réglé par des croisillons qui seront enlevés après séchage du mortier. Les carreaux sont bien battus au maillet.

Les découpes courantes, en ligne droite ou en diagonale, sont réalisées à la carrelette ou au coupe-carreau à eau. Les découpes rondes sont effectuées à la scie trépan au carbure. Il faut prévoir une marge pour la casse.

Le garnissage des joints est réalisé le lendemain après avoir enlevé les croisillons. Les joints sont beurrés en passant l’outil à la perpendiculaire. Puis le ciment est essuyé à l’éponge lorsqu’il débute sa prise.

Les points-clés

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Le carreau mural doit être imperméable. Soit c’est une faïence qui est une argile cuite recouverte d’émail. Soit une porcelaine composée de kaolin et de quartz vitrifiée à la cuisson. Soit du grès cérame, comme ici, vitrifié aussi mais plus solide car il contient beaucoup de silice.

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