Avec l'un de ces 5 chantiers d'isolation vous pouvez obtenir une prime. Cette prime côté MaPrimeRénov' est conditionnée à vos revenus et pas forcément côté CEE Les scénarios concernent l'isolation thermique des murs par l'extérieur ou par l'intérieur, l'isolation de la toiture, l'isolation de votre toiture-terrasse ou l'isolation de vos parois vitrées. Voici une présentation simplifiée pour vous aider.
Avis aux lecteurs
Les primes, chiffres et normes donnés ici en matière de rénovation varient fréquemment et nous les tenons à jour autant que faire se peut. Toutefois, les changements sont si fréquents que nous invitons nos lecteurs à contrôler sur le site du gouvernement : https://www.economie.gouv.fr/particuliers/economies-denergie#renovation
Pour vous permettre de connaître le montant de la prime à laquelle vous avez droit, vous trouverez ci-dessous les 5 projets d’isolation thermique en fonction de votre profil de revenus et de la part octroyée selon MaPrimeRénov’ et la prime CEE. Pour mémoire MaPrimeRénov’ est, dans tous les cas de figure, liée à votre revenu, ce qui n’est pas le cas de la prime CEE.
Pour en savoir plus sur la classification des revenus c’est ici.
Isolation thermique par l'extérieur
Isolation thermique des murs par l’extérieur (surface de murs limitée à 100 m2).
C’est la Rolls de l’isolation, parce qu’elle permet une protection efficace de l’habitation en limitant les déperditions d’énergie et en supprimant les ponts thermiques. Autre avantage : elle n’empiète pas sur la surface habitable. Cependant pour être éligibles les matériaux utilisés pour l’isolation thermique par l’extérieur doivent respecter certains critères techniques et notamment avoir pour caractéristiques : R supérieur ou égal à 3,7 m2 KW.
Isolation thermique par l'intérieur
C’est la solution pour améliorer sensiblement les performances d’un logement. L’isolation par l’intérieur est le passage obligé pour qui veut réaliser des économies d’énergie. Les isolants disponibles sont nombreux : des synthétiques (comme le polyuréthane) aux minéraux (laine de verre) en passant par les isolants naturels (liège, chanvre…). Quel que soit le matériau choisi, celui-ci doit respecter certains critères de performances pour bénéficier d’une aide de l’État. Pour les murs en façade ou en pignon l’isolant devra présenter un R (résistance thermique) égal ou supérieure à 3,7 m2 K/W.
Isolation thermique des rampants de toiture ou des plafonds de combles
La toiture est l’une des zones clés de l’isolation de la maison, car c’est par là que s’échappe une grande partie de la chaleur. Une isolation vraiment efficace ne peut pas faire l’économie de cette partie du logement. Pour pouvoir bénéficier d’une aide, il faudra que les matériaux choisis présentent les performances suivantes : R (résistance thermique) égal ou supérieur à 6 m2 K/W.
Isolation des toitures-terrasses
Ce n’est pas parce que le toit est plat qu’il faut négliger son isolation. Là aussi, un défaut d’isolation entraîne une forte déperdition de chaleur. Il existe plusieurs techniques pour isoler sa toiture (conventionnelle, inversée ou encore végétale) qui présentent chacune leurs avantages et leurs inconvénients. Pour bénéficier d’une aide, l’isolant devra répondre à certaines exigences technique en présentant un R (résistance thermique) supérieur ou égal à 4,5 m2 K/W.
Isolation thermique des parois vitrées
Dans une maison, les déperditions se font aussi par les fenêtres, d’autant plus si celles-ci sont en simple vitrage. Changer ses fenêtres permet de réaliser d’importantes économies. Pour bénéficier des aides, un minimum de performance thermique est requis : Uw ≤ 1,7 W/ m2K et Sw ≥ 0,36 ou Uw ≤ 1,3 W/m2K et Sw ≥ 0,3.
ATTENTION : les primes CEE sont très variables, nous donnons ici une moyenne. Elles dépendent de plusieurs choses : du fournisseur choisi, mais aussi des revenus fiscaux de référence, du lieu de résidence, du type de chauffage, du nombre d’habitants composant le foyer ainsi que du nombre de fenêtre à poser.
* Les montants CEE sont indicatifs et peuvent varier.