Très en vogue, la pose de grands panneaux par-dessus le vieux carrelage permet de rajeunir sa salle de bains en quelques heures seulement. Ces plaques en poudre de marbre composite (SDC) sont simplement à coller avec différentes techniques de jointoiement. Nous les avons testées pour vous.
Relooker sa salle de bains
La décoration de la salle de bains se heurte à une difficulté récurrente et inévitable : elle vieillit. Et comme sa version de base est généralement carrelée, sa rénovation est lourde et compliquée. Heureusement, pour ceux que ce chantier rebute, voici les solutions de relooking, comme ces panneaux à coller.
Il convient au préalable de bien distinguer l’enjeu de la rénovation souhaitée. S’il s’agit de créer, d’adapter ou de reprendre entièrement une salle de bains, la décoration classique s’impose. En effet, il faut des matériaux résistants à l’eau, en vapeur, en projection comme en infiltration, parfaitement posés afin de préserver le nouvel espace des malfaçons et des désordres structurels.
La pose de panneau, c'est de la déco express mais il faut bien sûr que l'ancien revêtement soit bien ... accroché.
La déco chic et rapide
S’il s’agit de donner un coup de neuf à une déco vieillissante, de façon rapide, le système est idéal. Sauf qu'on évitera de le faire en faisant fi de l’état du support. Ce n'est pas parce que c'est facile qu'il faut s'affranchir des règles de bons sens. Si des carreaux sont fragiles on les retirera. S'il y a des trous, on comblera. Côté dépenses, à vous de calculer selon l'offre et le coût au mètre carré ... mais la facilité de pose et le temps gagné a un prix. Enfin, si vous voulez rechanger de décoration, vous devrez retirer ces panneaux : pas question d'en poser d'autres par-dessus.
Une imagination débridée
Pour changer rapidement l’aspect d’une salle de bains, la première proposition est d’appliquer une peinture de rénovation directement sur le carrelage. La réalisation demande du savoir-faire sur une grande surface et le choix des finitions est limité.
Les panneaux décoratifs masquent le carrelage et se posent par collage au cordon. Surtout, ils offrent un choix d’aspects bien plus large que la peinture. Tout est possible, même le mauvais goût, il suffit de chercher un peu.
Attention, à choisir l’outil de découpe adapté. Certains panneaux reçoivent un revêtement minéral qui ne se coupe pas au cutter mais nécessite une scie circulaire et une lame adaptée.
Difficulté de mise en œuvre : 4/5
Temps d'exécution : 3 heures
Surface traitée : -
Personnes : 1 - 2
La pose des panneaux en 12 étapes
La précision dans la prise des mesures est importante. Elle permet d’acheter les quantités strictement nécessaires et d’adapter les panneaux en fonction de l’implantation prévue. L’objectif est de limiter les joints et d’optimiser les découpes dans le même temps.
Le chantier est séquencé. Tous les éléments nécessaires sont découpés en même temps. Les dimensions étant conséquentes, il faut un grand atelier ou travailler à l’extérieur pour être à l’aise. Attention à la précision. Compte tenu du prix d’un panneau, le droit à l’erreur n’est pas de mise.
Les éléments sont posés entre des profilés ou, au minimum, en ménageant un joint de quelques millimètres. Pour l’habillage autour de la baignoire, la première option est retenue. Le profilé d’angle est enduit de mastic-colle puis plaqué en position.
Les cordons de mastic polyuréthane peuvent être posés sur le mur ou au dos du panneau, en lignes parallèles, espacées de 10-15 cm. Le dos du panneau est également garni de bandes d’adhésif double face qui assurent le maintien provisoire pendant le séchage du mastic.
Le panneau est présenté par sa base, en appui sur des cales d’au moins 2 mm d’épaisseur. Il est engagé dans le profilé d’angle puis plaqué contre le mur. Compte tenu du poids, de l’encombrement et du comportement du panneau, il est utile de se faire aider.
Lorsqu’il est bien en place, le panneau est plaqué contre le mur, d’abord avec le plat des mains puis avec une grande règle, pressée en tous sens. Attention à bien vérifier l’alignement vertical du panneau qui détermine la pose des éléments suivants.
Le profilé de jonction est encollé au mastic puis engagé sur le bord du panneau en place, bien calé et plaqué contre le support. L’élément suivant est posé comme le premier, toujours en veillant scrupuleusement aux alignements.
Pour la tablette d’appui de la baignoire, une mise à niveau est nécessaire. Elle est réalisée avec une bonne épaisseur de mortier-colle à carrelage, en deux couches si les tolérances indiquées par le fabricant du mortier sont dépassées.
Le panneau recoupé sur mesure est plaqué dans le mortier frais et calé de niveau comme un simple carreau. L’occasion est de rappeler ici que tous les éléments d’équipement qui ne sont pas directement concernés par la pose sont systématiquement protégés.
Pour les côtés de la baignoire les murs sont doublés de panneaux blancs posés sans profilés. Ils sont remplacés par des cales à joints et de nivellement dont le rôle est d’obtenir un joint régulier et des panneaux aux bords alignés, sans décalage.
Après séchage du mastic, les entretoises d’alignement sont retirées et les languettes qui dépassent sont cassées. Une pince spéciale peut être utilisée pour cela. Ensuite, les joints sont traités comme du carrelage classique, avec du ciment ou du mastic acrylique.
En fin de chantier, il reste encore à assurer l’étanchéité des différentes liaisons entre les panneaux et les équipements sanitaires de la salle de bains avec un cordon de mastic silicone régulier, lissé au doigt savonné. Pour l’entretien courant, les panneaux sont nettoyés comme du carrelage.
La précision dans la prise des mesures est importante. Elle permet d’acheter les quantités strictement nécessaires et d’adapter les panneaux en fonction de l’implantation prévue. L’objectif est de limiter les joints et d’optimiser les découpes dans le même temps.
Le chantier est séquencé. Tous les éléments nécessaires sont découpés en même temps. Les dimensions étant conséquentes, il faut un grand atelier ou travailler à l’extérieur pour être à l’aise. Attention à la précision. Compte tenu du prix d’un panneau, le droit à l’erreur n’est pas de mise.
Les éléments sont posés entre des profilés ou, au minimum, en ménageant un joint de quelques millimètres. Pour l’habillage autour de la baignoire, la première option est retenue. Le profilé d’angle est enduit de mastic-colle puis plaqué en position.
Les cordons de mastic polyuréthane peuvent être posés sur le mur ou au dos du panneau, en lignes parallèles, espacées de 10-15 cm. Le dos du panneau est également garni de bandes d’adhésif double face qui assurent le maintien provisoire pendant le séchage du mastic.
Le panneau est présenté par sa base, en appui sur des cales d’au moins 2 mm d’épaisseur. Il est engagé dans le profilé d’angle puis plaqué contre le mur. Compte tenu du poids, de l’encombrement et du comportement du panneau, il est utile de se faire aider.
Lorsqu’il est bien en place, le panneau est plaqué contre le mur, d’abord avec le plat des mains puis avec une grande règle, pressée en tous sens. Attention à bien vérifier l’alignement vertical du panneau qui détermine la pose des éléments suivants.
Le profilé de jonction est encollé au mastic puis engagé sur le bord du panneau en place, bien calé et plaqué contre le support. L’élément suivant est posé comme le premier, toujours en veillant scrupuleusement aux alignements.
Pour la tablette d’appui de la baignoire, une mise à niveau est nécessaire. Elle est réalisée avec une bonne épaisseur de mortier-colle à carrelage, en deux couches si les tolérances indiquées par le fabricant du mortier sont dépassées.
Le panneau recoupé sur mesure est plaqué dans le mortier frais et calé de niveau comme un simple carreau. L’occasion est de rappeler ici que tous les éléments d’équipement qui ne sont pas directement concernés par la pose sont systématiquement protégés.
Pour les côtés de la baignoire les murs sont doublés de panneaux blancs posés sans profilés. Ils sont remplacés par des cales à joints et de nivellement dont le rôle est d’obtenir un joint régulier et des panneaux aux bords alignés, sans décalage.
Après séchage du mastic, les entretoises d’alignement sont retirées et les languettes qui dépassent sont cassées. Une pince spéciale peut être utilisée pour cela. Ensuite, les joints sont traités comme du carrelage classique, avec du ciment ou du mastic acrylique.
En fin de chantier, il reste encore à assurer l’étanchéité des différentes liaisons entre les panneaux et les équipements sanitaires de la salle de bains avec un cordon de mastic silicone régulier, lissé au doigt savonné. Pour l’entretien courant, les panneaux sont nettoyés comme du carrelage.
Les points clés
Il n’est jamais possible de savoir si le transfert de mastic entre le support et le dos du panneau est correctement réalisé. Pourtant, c’est ce qui assure la fixation.
Pour éviter les mauvaises surprises, les cordons de mastic doivent être très réguliers, sans plots ni surépaisseur.
D’autre part, la pression d’ancrage sur le panneau doit être la mieux répartie possible, sur toute la surface.
Enfin, il faut veiller à ne pas faire glisser le panneau lorsqu’il est pressé. Ce type d’élément n’est pas adapté aux supports courbes, même faiblement.
Les plus pour une nouvelle salle de bains
Une difficulté insoupçonnée
La facilité de pose est un autre écueil dont il faut se méfier. Les fabricants insistent sur la rapidité de la mise en œuvre et ils ont raison. Car poser un panneau entier est bien plus rapide que de carreler la même surface. Mais le droit à l’erreur est quasi inexistant. Alors qu’il est toujours possible de faire glisser un carreau dans le mortier colle pour l’ajuster au mieux, l’opération est plus compliquée avec un grand panneau mince et peu rigide, maintenu par du double-face. C’est l’une des raisons pour lesquelles ces panneaux ne sont pas posés à joints vifs, bord à bord, mais entre profilés ou à joint large. Malgré cela, il faut donc une application impeccable, du premier coup. Le meilleur moyen d’y parvenir est d’éviter toute précipitation et de bien préparer l’installation par des répétitions à sec.
Cabine et home staging
Vous voulez changer le look de votre cabine de douche intégrale sans la remplacer ? L’une des plus anciennes solutions de home staging est faite pour vous : le vinyle adhésif en rouleau. C’est le même que celui des années 70 du siècle dernier, au nom de marque bien connu, qui permettait de carreler une crédence en 10 minutes. Cette solution existe toujours et les décors proposés sont bien plus nombreux avec, notamment, des reproductions d’images en grand format. Très facile à coller et repositionnable dans une certaine mesure, le vinyle adhésif en rouleau n’a qu’une exigence, celle de réclamer un support parfaitement lisse … comme une paroi de douche en verre par exemple.
Une bonne accroche
Pour favoriser l’adhérence du mastic, le carrelage support doit être parfaitement propre et dégraissé. Il est utile de le dépolir par tout procédé abrasif possible comme, par exemple, une meuleuse équipée d’un disque à matériaux.
/Chapeau_641_833_poser-des-plaquettes-de-parement.jpg)
/Chapeau_647_754_renover-un-mur-en-pierrres.jpg)