Un robinet thermostatique connecté vous permet de maitriser votre chauffage. A la différence d’un thermostat classique, le thermostat connecté aide à mieux maîtriser le réglage de son chauffage à tout moment de la journée et de n’importe où. Si son installation nécessite minutie et soin. N’oubliez pas d’arrêter le chauffage et de vidanger avant d’installer. Bonne connexion !
Un robinet intelligent
Dans le cadre du plan de sobriété énergétique de l’ancien gouvernement Attal, le décret n° 2023-444 du 7 juin 2023 prévoit que, dans tous les bâtiments résidentiels et tertiaires, neufs comme existants, les systèmes de chauffage et de refroidissement soient équipés de système de régulation par pièce ou par zone de chauffage de la température intérieure à un pas de temps horaire, d’ici à 2027. Au boulot.
La sobriété énergétique tourne parfois au sobriquet coûteux. En voilà un solide exemple. En effet, jusqu’à présent, il était demandé un thermostat programmable général pour l’installation, relayé, dans chaque pièce, par un robinet thermostatique standard. Le fonctionnement est facile à comprendre.
Un thermostat général, éventuellement connecté, permet de respecter les quatre modes exigés par décret à savoir «confort», «réduit», «hors gel» et «arrêt».
A chacun son rôle
Quelles que soient l’installation ou l’énergie utilisées (chauffage central, plancher chauffant, gaz, fioul, …), le fonctionnement du chauffage est programmé par le thermostat général, éventuellement connecté. Il permet de respecter les quatre modes exigés par le décret à savoir un passage automatique de « confort » à « réduit » et en ajoutant, au cas où, « hors gel » et « arrêt ». La plupart des thermostats généraux disposent de ces fonctionnalités depuis lurette. Les thermostats secondaires se contentent alors d’affiner le réglage dans chaque pièce (ou dans chaque zone de chauffage au sol) en ajustant la température de consigne.
Mais ça ne suffit pas
Quelqu’un, quelque part, probablement fort bien conseillé, a jugé qu’il était possible de faire mieux. Le truc est donc d’ajouter la possibilité de programmer chaque pièce selon les fameux quatre modes du décret, en plus de thermostat général. Cette personne a donc imaginé qu’un foyer va régler chaque pièce, heure par heure, jour après jour, année après année. Un remord lui a fait supposer que c’était peut-être un poil compliqué. Alors, comme on ne revient jamais en arrière, il est fortement conseillé d’équiper ces radiateurs d’un thermostat programmable et connecté. Pour jouer avec sur son smartphone et l’appli qui va bien, depuis son bureau, la plage, la salle de classe ou les cabinets.
Bilan négatif
Quelle économie est envisageable ? Tellement faible puisqu’elle est répartie pièce par pièce qu’elle n’est même pas quantifiable. En revanche, l’investissement, obligatoire en 2027, n’est pas négligeable. Notre héros a trouvé la parade : un certificat d’économie d’énergie et un « Coup de pouce pilotage connecté du chauffage pièce par pièce ». Evidemment il faut l’intervention d’un professionnel et un dépôt de dossier. Et rien n’indique la pérennité de cette aide. L’obligation en revanche…
On jette tout et on recommence
En clair, les appareils classiques sont à jeter, du simple robinet d’arrivée à la tête thermostatique mécanique. Il faut donc les remplacer par ces fameux modèles programmables et connectés selon la procédure indiquée ici. Un dernier détail pour la route : les anciens modèles fonctionnaient avec un gros ressort et une cartouche de cire quasiment inusables. Les nouveaux nécessitent un smartphone, une appli et des piles. Que se passe-t-il quand on change de smartphone ou quand les piles sont à plat ? Un conseil, n’égarez pas la notice !
Difficulté de mise en œuvre : 2/5
Temps d'exécution : 30 minutes
Surface traitée : -
Personnes : 1
La pose en 12 étapes
Avant d’intervenir sur le radiateur, l’installation doit être mise à l’arrêt et partiellement vidangée. Il faut également prévoir bassine et serpillères.
Chaque radiateur dispose d’un robinet d’arrivée, qui sera remplacé, et d’une vanne de retour située en partie basse, parfois du côté opposé.
Alors qu’il n’est pas nécessaire de fermer le robinet d’arrivée, la vanne d’arrêt doit l’être par l’intermédiaire d’une clé hexagonale. Cette vanne est souvent grippée.
Le démontage d’un robinet d’arrivée ne peut être entrepris qu’à la condition que l’installation et le radiateur soient vidangés, au moins en partie.
Les deux écrous qui maintiennent le robinet d’arrivée se démontent à la clé plate ou à la clé à molette. Attention à ne pas tordre les tuyaux.
Le radiateur est doté d’un écrou femelle et le tuyau d’arrivée d’un filetage mâle. Ce dernier est complété de quelques tours de ruban d’étanchéité en téflon.
La première partie du robinet thermostatique est montée sur le filetage mâle et serré à la main jusqu’à son blocage et ce que son propre filetage se trouve en face de l’écrou du radiateur.
L’écrou tournant est vissé sur le robinet. Avec des tubes en cuivre, il faut parfois insister un peu pour mettre en vis-à-vis les deux éléments qui doivent se visser sans effort.
La tête du robinet thermostatique doit être programmée et associée à l’application du smartphone. Cela peut se faire avant son montage, à condition de l’équiper de ses piles.
Lors de l’installation, la cartouche de cire de la première partie du robinet thermostatique est protégée par un capuchon en plastique qu’il faut maintenant dévisser.
La tête thermostatique est vissée à la place du capuchon. Elle est équipée d’un écrou tournant pour faciliter son orientation de manière à conserver son écran lisible.
Avant de procéder aux essais, l’installation et le radiateur doivent être remis en eau et purgés de l’air qu’ils contiennent.
Avant d’intervenir sur le radiateur, l’installation doit être mise à l’arrêt et partiellement vidangée. Il faut également prévoir bassine et serpillères.
Chaque radiateur dispose d’un robinet d’arrivée, qui sera remplacé, et d’une vanne de retour située en partie basse, parfois du côté opposé.
Alors qu’il n’est pas nécessaire de fermer le robinet d’arrivée, la vanne d’arrêt doit l’être par l’intermédiaire d’une clé hexagonale. Cette vanne est souvent grippée.
Le démontage d’un robinet d’arrivée ne peut être entrepris qu’à la condition que l’installation et le radiateur soient vidangés, au moins en partie.
Les deux écrous qui maintiennent le robinet d’arrivée se démontent à la clé plate ou à la clé à molette. Attention à ne pas tordre les tuyaux.
Le radiateur est doté d’un écrou femelle et le tuyau d’arrivée d’un filetage mâle. Ce dernier est complété de quelques tours de ruban d’étanchéité en téflon.
La première partie du robinet thermostatique est montée sur le filetage mâle et serré à la main jusqu’à son blocage et ce que son propre filetage se trouve en face de l’écrou du radiateur.
L’écrou tournant est vissé sur le robinet. Avec des tubes en cuivre, il faut parfois insister un peu pour mettre en vis-à-vis les deux éléments qui doivent se visser sans effort.
La tête du robinet thermostatique doit être programmée et associée à l’application du smartphone. Cela peut se faire avant son montage, à condition de l’équiper de ses piles.
Lors de l’installation, la cartouche de cire de la première partie du robinet thermostatique est protégée par un capuchon en plastique qu’il faut maintenant dévisser.
La tête thermostatique est vissée à la place du capuchon. Elle est équipée d’un écrou tournant pour faciliter son orientation de manière à conserver son écran lisible.
Avant de procéder aux essais, l’installation et le radiateur doivent être remis en eau et purgés de l’air qu’ils contiennent.
Les points clés
Longtemps, pour assurer l’étanchéité d’un raccordement, il a fallu jouer au fort des Halles, serrer de toutes ses forces et se désespérer en voyant perler la goutte insidieuse. Cela était dû à des filetages mal usinés et un étanchement hasardeux à la filasse. Le fait de forcer permettait d’écraser le laiton, d’unir les deux pièces, la filasse servant de témoin pour combler les derniers interstices. Un bon plombier ne manquait pas au préalable de passer le filetage mâle à la lime pour améliorer la liaison.
La pratique est restée. Nombre de raccordements sont maltraités à coups de clé. Pourtant les circonstances ont changé. Les filetages sont rectifiés et les joints sont très souvent intégrés dans l’écrou tournant femelle. Il suffit donc de serrer à la main puis de donner un quart de tour de clé, pas plus. Si, par malchance, cela ne suffit pas, un nouveau quart de tour résoudra le problème. Inutile de forcer, d’ajouter un joint carton, de limer le filetage … ou de prévoir une grande bassine !
Entretien d'un radiateur à eau
Purger l'installation
Tous les radiateurs de chauffage central sont équipés d’une vis de purge située à l’opposé du robinet d’arrivée en partie haute. Pour l’entretien annuel, il suffit de dévisser cette vis pour chasser l’air contenu dans le radiateur, sans oublier de placer un verre en-dessous pour récupérer les projections.
Dans le cas présent, cela ne suffit pas car le robinet d’arrivée est entièrement démonté et ne permet donc plus d’isoler le reste de l’installation. Celle-ci doit donc être vidangée, au moins en partie. Bien sûr, avant toute chose, la chaudière doit être arrêtée.
1- Fermer les robinets d’arrivée et de départ de la chaudière.
2- Fermer tous les robinets et vannes de tous les autres radiateurs.
3- Fermer la vanne de retour du radiateur à équiper en laissant son robinet d’arrivée ouvert.
4- Ouvrir sa vis de purge et collecter l’eau de vidange. Et ne pas oublier de la refermer.
5- Dévisser progressivement le robinet d’arrivée, en prévoyant une cuvette et des serpillères.
Pour la remise en pression de l’installation après l’intervention.
1- Rouvrir les vannes d’arrêt et de départ de la chaudière.
2- Rétablir la pression.
3- Purger le(s) radiateur(s) équipé(s).
4- Vérifier la pression.
5- Rouvrir les autres radiateurs
6- Procéder à une purge d’entretien de l’ensemble de l’installation. Vérifier une dernière fois la pression et rallumer la chaudière.
