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Le parquet pont de bateau ou parquet marine réclame une pose très spécifique. Mais grâce à un joint élastomère présent entre les lames d'un parquet exotique, le sol devient étanche comme le pont d'un bateau... Idéal pour une salle de bains...
Un sol étanche pour salle de bains
Poser du parquet dans une salle de bains est possible, mais sous des conditions strictes. Parmi celles-ci, il y a l’obligation de recourir à une pose collée. Il y a aussi celle, évidente, d’étancher les joints entre les lames. Nombre de poseurs improvisés constatent chaque jour les dégâts que l’absence de cette précaution occasionne. Les lames gondolent, se soulèvent ou gonflent. Une odeur de moisi se répand dans la salle de bains. Vient alors la nécessité de tout refaire, plancher compris, si, comme ici, il s’agit d’un support en bois.
Poser un parquet dans une salle de bains commande de respecter plusieurs règles dont celle, évidente, d’étancher les joints entre les lames.
Du goudron entre les lames
Mais l’étanchéité des joints a toujours posé des difficultés. La meilleure solution a été mise au point par les charpentiers des chantiers navals. Le calfatage consiste à intercaler un joint étanche entre les planches de la coque. Une encyclopédie entière ne suffirait pas à recenser tous les matériaux qui ont été utilisés à cette fin, au fil de l’histoire et de la géographie, comme le goudron de pin, la poix, le bitume, l’étoupe, la laine, le sisal, etc.
L'invention du joint préformé
En matière de parquet pour la salle de bains, cette technique s’est traduite par le style « pont de bateau ». Le profil des lames, assemblées par rainure et languette, laisse une rigole en U après le collage. Celle-ci est alors remplie de mastic élastomère, autrefois une enduction de bitume, aujourd’hui une résine de synthèse. Mais l’opération est longue et fastidieuse. C’est alors qu’il faut rendre grâce à l’inventeur du joint préformé. C’est tout simple. Le cordon élastomère est collé en usine sur l’épaulement de la languette mâle de chaque lame.
Il reste suffisamment souple pour épouser la rive de la rainure femelle de la lame suivante et contribuer à l’étanchéité.
Le joint est donc étanché à l’avancement, pendant la pose. Cela permet de gagner 2 à 3 jours de chantier et d’éviter de multiples opérations de masticage, raclage et ponçage. Bien sûr, c’est plus cher, mais l’investissement est mérité. Au final, le résultat esthétique est proche et vous voilà avec un pont de Riva* en guise de sol de salle de bains, ce qui est la reconnaissance suprême.
La pose en vidéo : parquet pont de bateau
La pose d'un parquet marine en 9 étapes
Un dépoussiérage soigné est le préalable indispensable. Le passage de la brosse de l’aspirateur permet également de repérer d’éventuels reliefs, comme une tête de vis dépassante ou une lamelle d’OSB décollée.
Le premier rang est abouté, assemblé à sec et présenté en place. Le sens de pose, dans une pièce sans lumière naturelle, importe peu. Les lames sont recoupées en largeur pour suivre au mieux le contour irrégulier du mur.
Le choix a été fait d’un collage en plein, sans sous-couche. La colle polymère est prête à l’emploi. Il suffit d’ouvrir le sachet et de le verser dans le seau. La colle est étalée à la spatule crantée, en dessinant des 8 réguliers.
La première rangée est présentée et appliquée dans le lit de colle en exerçant une bonne pression avec le plat des mains pour assurer l’adhérence. Attention à bien respecter un joint de dilatation de 10 à 20 mm en pied de cloison.
Le principe de pose est le même qu’un parquet classique. En bout de rangée, la chute permet de démarrer le rang suivant. La nouvelle lame est emboîtée à fond dans le rang précédent après avoir encollé le joint.
La colle utilisée pour lier les lames entre elles n’est pas la même que celle utilisée pour le sol. C’est un composé polyuréthane transparent qui contribue à l’étanchéité du joint. Les bavures sur le bois doivent être essuyées sans attendre.
La pose se poursuit ainsi en vérifiant très régulièrement l’emboîtement des rangs, afin de prévenir les décalages éventuels. La colle de sol est étalée au fur et à mesure, sans jamais dépasser deux à trois rangs d’avance.
Les différentes découpes sont réalisées sur-mesure, à la scie sauteuse. Autant que possible, les ajustements sont vérifiés avant d’étaler la colle de sol. Un joint de dilatation de 10 à 20 mm est nécessaire autour de tous les points fixes.
Le plat des marches d’accès au podium est collé comme le reste du parquet. En revanche, il est possible de remplacer la colle par des clous pour les contremarches, à condition qu’elles soient à distance respectable de la baignoire.
Un dépoussiérage soigné est le préalable indispensable. Le passage de la brosse de l’aspirateur permet également de repérer d’éventuels reliefs, comme une tête de vis dépassante ou une lamelle d’OSB décollée.
Le premier rang est abouté, assemblé à sec et présenté en place. Le sens de pose, dans une pièce sans lumière naturelle, importe peu. Les lames sont recoupées en largeur pour suivre au mieux le contour irrégulier du mur.
Le choix a été fait d’un collage en plein, sans sous-couche. La colle polymère est prête à l’emploi. Il suffit d’ouvrir le sachet et de le verser dans le seau. La colle est étalée à la spatule crantée, en dessinant des 8 réguliers.
La première rangée est présentée et appliquée dans le lit de colle en exerçant une bonne pression avec le plat des mains pour assurer l’adhérence. Attention à bien respecter un joint de dilatation de 10 à 20 mm en pied de cloison.
Le principe de pose est le même qu’un parquet classique. En bout de rangée, la chute permet de démarrer le rang suivant. La nouvelle lame est emboîtée à fond dans le rang précédent après avoir encollé le joint.
La colle utilisée pour lier les lames entre elles n’est pas la même que celle utilisée pour le sol. C’est un composé polyuréthane transparent qui contribue à l’étanchéité du joint. Les bavures sur le bois doivent être essuyées sans attendre.
La pose se poursuit ainsi en vérifiant très régulièrement l’emboîtement des rangs, afin de prévenir les décalages éventuels. La colle de sol est étalée au fur et à mesure, sans jamais dépasser deux à trois rangs d’avance.
Les différentes découpes sont réalisées sur-mesure, à la scie sauteuse. Autant que possible, les ajustements sont vérifiés avant d’étaler la colle de sol. Un joint de dilatation de 10 à 20 mm est nécessaire autour de tous les points fixes.
Le plat des marches d’accès au podium est collé comme le reste du parquet. En revanche, il est possible de remplacer la colle par des clous pour les contremarches, à condition qu’elles soient à distance respectable de la baignoire.
Les points-clés
1-Elastomère garni au pistolet
Avec la méthode traditionnelle, la rainure en U entre les lames est d’abord généreusement remplie de mastic élastomère, appliqué au pistolet. Il doit déborder. Après 4 ou 5 rangs appliqués, il est écrasé au couteau de peintre, puis raclé en sens inverse pour éliminer le surplus, non réutilisable. Il faut alors attendre plusieurs jours de séchage. Le délai varie selon la température de la pièce et son taux d’humidité.
2-Ponçage de marine
Lorsque c’est possible, la surface est poncée, à la ponceuse à bande en périphérie et à la ponceuse à parquet pour le reste. Il faut trois passes, la première à gros grain pour dégrossir, la deuxième à grain moyen pour le nettoyage et la dernière à grain fin pour la finition. Après un dépoussiérage et un nettoyage soigné, il faut encore vernir le parquet en deux à trois couches minimum.
Variante de pose
La pose au cordon de mastic en sous-couche
Alternative à la pose en plein, ce collage consiste à fixer les lames sur des cordons de mastic, déposés sur le support, perpendiculairement au sens des lames, séparés d’une distance de 10 cm environ. Cette technique est surtout utilisée lorsqu’il est nécessaire d’intercaler une sous-couche, d’isolation acoustique notamment. Celle-ci, spécifique, comporte des fentes destinées à recevoir les cordons, appliqués au pistolet à mastic. La colle est la même que pour une pose en plein.
