Les parquets anciens peuvent être poncés et vitrifiés à volonté. Pour les modèles plus récents, contrecollés, il faut être prudent. Pour le reste, c’est long, bruyant, pénible et poussiéreux. Mais le résultat en vaut la peine.
Remettre le bois à neuf
Comme le plâtre, le ponçage du parquet distribue de la poussière fine dans toute la maison si on n’y prend pas garde.
Port du masque obligatoire
La première précaution est d’aérer la pièce, de fermer la porte et de prévoir une serpillère en guise de paillasson pour en sortir. Il faut aussi porter un masque et un casque antibruit. On insiste bien car les poussières fines du bois, peuvent perturber vos voies aériennes pendant des semaines. Contre les effets des vibrations, il faut effectuer des pauses régulières pour éviter l’engourdissement des doigts. Une fois ces précautions respectées, le ponçage d’un parquet est facile. Il se déroule en 3 phases.
Comptez trois passages
Le premier passage est paradoxalement le plus délicat. Il consiste en effet à décaper l’ancien vernis avec un abrasif à gros grain. On parle bien de l’ancien vernis et pas de la colle du lino précédent qu’il faut bien sûr décaper avant sinon elle va s’échauffer contre l’abrasif, le garnir et le ruiner quasi instantanément. Non, le gros grain de départ c’est pour des taches classiques. Mais l’usure du parquet n’est pas uniforme alors que le ponçage doit l’être. Une erreur courante consiste à s’arrêter au-dessus d’une tache, alors qu’il faut passer et repasser sur une zone plus large jusqu’à ce qu’elle s’estompe progressivement.
Le ponçage intermédiaire consiste à égaliser les traces laissées par le premier passage en utilisant un grain plus fin. Enfin, la finition, avec un abrasif à grain fin, prépare le bois à recevoir le nouveau vernis. On passera même un égrénage entre deux couches de vernis ! Chaque phase est suivie d’un dépoussiérage soigné, à l’aspirateur et à la serpillère tout juste humide.
Il faut égréner le parquet à chaque étape ... même après la première couche de vernis !
Quelle ponceuse choisir ?
Pour une petite pièce ou des escaliers, une ponceuse excentrique et une multifonction suffisent. Il est même possible de finir à la main, à la cale à poncer. Avant de vitrifier le parquet on le recouvre d’une couche de fond dur incolore pour le rendre imperméable. Quelques heures plus tard, le sol est égréné au papier abrasif fin. Le projet se termine par deux couches de vitrificateur ou de vernis également égréné entre deux passages.
Le ponçage en vidéo
L'opération en 9 étapes
Les plus gros dépôts de vernis, de plâtre ou de peinture doivent être décapés ou raclés,avec un couteau de peintre ou un ciseau à bois large. Il faut toujours veiller à travailler dans le sens du fil pour prévenir les entailles.
Avant le ponçage, le parquet est entièrement débarrassé, baguettes et couvre-joints compris. Il faut aussi vérifier l’absence de têtes de clous débordantes. Le ponçage s’effectue principalement dans le sens des lames.
Il faut un peu de temps pour ajuster la vitesse de déplacement de la ponceuse en fonction de la qualité du ponçage et de l’état d’usure de l’abrasif. Il ne faut jamais s’arrêter en plein passage en laissant le rouleau en contact avec le sol.
L’aspiration des poussières est nécessaire à chaque phase de rénovation d’un parquet,avant, pendant et après le ponçage, quel que soit l’outil utilisé. Une serpillère à peine humide capte les dernières poussières.
La ponceuse à parquet est efficace mais manque de maniabilité. Pour les angles et les recoins, elle est complétée par une ponceuse à main, excentrique ou delta. Cette dernière est idéale pour dégager les angles.
Le même ciseau à bois, ou le couteau de peintre, est utilisé pour gratter les joints entre les lames d’un vieux plancher. Une feuille d’abrasif pliée en deux complète le nettoyage. Attention, ces joints ne doivent pas être rebouchés à la pâte à bois.
Une fois le plancher poncé, égalisé et parfaitement propre, la première couche de vitrificateur est appliquée au spalter large, généreusement, toujours dans le sens des lames. Le bois sec absorbe beaucoup.
Pour une surface importante, il est possible de remplacer le spalter par un rouleau méché passé de la même manière, généreusement chargé et dans le sens des lames. Attention à finir du côté de la porte.
Il faut au moins deux couches de vitrification pour parvenir à un premier résultat. Au moins trois sont recommandées. Chaque passage, une fois sec, doit être dépoli à l’abrasif à grain fin suivi d’un dépoussiérage soigné.
Les plus gros dépôts de vernis, de plâtre ou de peinture doivent être décapés ou raclés,avec un couteau de peintre ou un ciseau à bois large. Il faut toujours veiller à travailler dans le sens du fil pour prévenir les entailles.
Avant le ponçage, le parquet est entièrement débarrassé, baguettes et couvre-joints compris. Il faut aussi vérifier l’absence de têtes de clous débordantes. Le ponçage s’effectue principalement dans le sens des lames.
Il faut un peu de temps pour ajuster la vitesse de déplacement de la ponceuse en fonction de la qualité du ponçage et de l’état d’usure de l’abrasif. Il ne faut jamais s’arrêter en plein passage en laissant le rouleau en contact avec le sol.
L’aspiration des poussières est nécessaire à chaque phase de rénovation d’un parquet,avant, pendant et après le ponçage, quel que soit l’outil utilisé. Une serpillère à peine humide capte les dernières poussières.
La ponceuse à parquet est efficace mais manque de maniabilité. Pour les angles et les recoins, elle est complétée par une ponceuse à main, excentrique ou delta. Cette dernière est idéale pour dégager les angles.
Le même ciseau à bois, ou le couteau de peintre, est utilisé pour gratter les joints entre les lames d’un vieux plancher. Une feuille d’abrasif pliée en deux complète le nettoyage. Attention, ces joints ne doivent pas être rebouchés à la pâte à bois.
Une fois le plancher poncé, égalisé et parfaitement propre, la première couche de vitrificateur est appliquée au spalter large, généreusement, toujours dans le sens des lames. Le bois sec absorbe beaucoup.
Pour une surface importante, il est possible de remplacer le spalter par un rouleau méché passé de la même manière, généreusement chargé et dans le sens des lames. Attention à finir du côté de la porte.
Il faut au moins deux couches de vitrification pour parvenir à un premier résultat. Au moins trois sont recommandées. Chaque passage, une fois sec, doit être dépoli à l’abrasif à grain fin suivi d’un dépoussiérage soigné.
Les points-clés
1-Entrainement
Les ponceuses à parquet sont redoutablement efficaces et demandent un peu d’entraînement pour éviter de marquer le plancher.
2-Bon sens
La machine est d’abord positionnée dans le sens choisi.
3-Débrayage
Le moteur est démarré, tout en maintenant la manette de débrayage tirée (abrasif en position haute).
4-Atterrissage
Lorsque le moteur tourne à pleine vitesse, le rouleau de ponçage est progressivement embrayé tout en débutant le déplacement.
5-Décollage
En bout de course, le rouleau est débrayé en premier, relevé avant l’arrêt du déplacement, puis du moteur.
En savoir plus
Ces parquets trop délicats pour être poncés
Le parquet véritablement massif, doté d’un parement épais, est devenu excessivement rare dans le neuf, quasiment inexistant sur les versions encliquetables.
À cela s’ajoute la confusion qu’occasionnent les revêtements stratifiés. Ces produits ont en commun l’extrême finesse de leur parement qui interdit toute possibilité de ponçage sans passer au travers. S’ils sont abîmés, il faut donc les remplacer. Pour connaître l’épaisseur de la couche d’usure, si elle n’est pas visible au voisinage d’une découpe (passage de tuyau, seuil,…), il faut pratiquer un perçage dans un endroit discret, avec un foret à bois, à vitesse lente et sans appuyer, de manière à ne traverser que le parement.
Un revêtement de sol prend le nom de parquet si cette couche d’usure mesure 2,5 mm ou plus. En dessous, le ponçage sera très aléatoire. Les peintures pour sol sont compatibles avec les parquets contrecollés et les stratifiés. Leur résistance à l’usure sur les zones les plus sollicitées est faible. Pour améliorer l’adhérence, il est recommandé de dépolir le vernis du support par un ponçage léger à grain fin, suivi d’un dépoussiérage soigné.
