Séparer sans fermer ni s’enfermer, avec un vitrage qui laisse passer la lumière, mais pas le froid de l’entrée, ou les odeurs de la cuisine. C’est le rôle du vitrage d’atelier, appelé ainsi à cause de sa forme caractéristique. Disponible en kit ou sur mesure ce châssis en fer garni de vitres apporte, en outre, une touche élégante et moderne à la pièce.
Vitrage d'atelier : l'histoire
Celle-ci ne doit rien au hasard puisque, à l’origine, ces vitrages étaient destinés à éclairer le mieux possible les locaux industriels, à une époque où la lumière artificielle était largement insuffisante et trop chère pour la bourse des patrons. Ainsi, des pans de murs entiers étaient remplacés par des châssis en fer, garnis de vitres. Celles-ci étaient plus faciles et moins chères à fabriquer ou à remplacer si elles étaient étroites : le vitrage d’atelier était né.
C'est un accessoire déco pratique pour les petites surfaces, car il permet de diviser l’espace sans monter de véritables cloisons opaques.
Une vaste gamme disponible
La solution à la carte
Aujourd’hui, les produits proposés n’ont conservé que l’apparence et le nom. Une vaste gamme est disponible, en matériaux divers, aussi bien pour les encadrements que pour les remplissages.
Les versions pour les ouvertures donnant sur l’extérieur sont à double vitrage et rupture de pont thermique, garantissant une isolation comparable à celle d’une fenêtre standard.
Pour l’intérieur, le vitrage d’atelier est un accessoire déco pratique pour les petites surfaces, car il permet de diviser l’espace sans monter de véritables cloisons opaques. A proximité de la porte d’entrée, il crée un sas qui atténue les appels d’air à chaque ouverture de la porte. En séparation entre la cuisine et le salon, il permet de distinguer les deux espaces sans les isoler.
En version sur-mesure
Le vitrage d’atelier est proposé en kit ou sur-mesure. Le premier est économique, mais il faut adapter les plans à ses mesures, en montant un soubassement ou en créant de fausses allèges. Le second est plus simple : il suffit de remplir la fiche de mesure pour recevoir le produit prêt à poser en quelques semaines.
La pose en vidéo
La pose en douze étapes
Les points-clés
Première mesure
La première diagonale est mesurée d’un angle opposé à l’autre.
Seconde mesure
La deuxième diagonale est mesurée entre les deux angles restants.
Conclusion
Si les deux mesures sont strictement identiques, l’équerrage est parfait.
En savoir plus
A fabriquer soi-même
Les amateurs rompus au maniement du poste à souder pourront fabriquer leur vitrage sur mesure. Pour les autres, il est plus simple de recourir au bois. Les cadres seront ainsi assemblés en tasseaux de section carrée, les montants verticaux étant fixés sur les traverses hautes et basses au moyen de vis traversantes. Plus celles-ci sont longues, meilleure sera la résistance à la déformation. Pour le montage des vitrages, rien de plus simple. Chaque cadre est doublé de baguettes carrées ou ¼ de rond, sur lequel s’appuie le vitrage. Et un deuxième cadre en baguettes vient bloquer l’ensemble. Le tout est fixé à l’aide de pointes sans tête. Toute l’astuce consiste à choisir les épaisseurs des baguettes et du vitrage pour que leur addition soit égale à celle des tasseaux principaux. La finition sera parfaite si le cadre et les baguettes sont peints avant le montage.