Le parquet a remplacé la moquette dans les habitudes de décoration, au point que la seconde a pratiquement déserté les logements. Sa facilité d’entretien était déjà réputée. Celle de sa pose l’est aussi désormais.
L'évolution vers une technique géniale
Il fût un temps, à l’époque épique des grandes légendes, où le parquet se posait au clou, sur des lambourdes, et s’entretenait à la cire et aux patins. Puis les vernis thermodurcissables et la pose flottante collée ont marqué une première évolution. Le parquet était alors facile à entretenir et à poser, mais il fallait encore négocier avec les cordons de colle, parfois récalcitrants. Alors les fabricants ont mis au point les profils d’assemblage, sans clou, ni colle. Le parquet est devenu démontable, en plus des qualités précédentes.
Tous ces parquets flottants
Parquet et stratifié
La dénomination parquet est exclusivement réservée aux revêtements qui disposent d’un parement en bois véritable, de 2,5 mm d’épaisseur au minimum. En revanche, le véritable parquet massif, taillé dans la même planche, est en voie de disparition. Il est encore utilisé en pose collée . Le parquet le plus courant est contrecollé. Seul le parement visible est en bois noble. Il est collé sur un support, généralement disposé en deux couches de matériaux, toujours en bois, mais moins enviables, comme du résineux, de l’agglo, du MDF, du HDF, …
Le parquet à clipser est une sous-catégorie des contrecollés. S’il arbore toujours ses 2,5 mm de bois noble, les autres couches sont spécialement usinées pour permettre le verrouillage des lames entre elles.
Le revêtement de sol stratifié n’est pas un parquet, parce que son parement est en papier décor, imprégné de résines thermodurcissables
Le stratifié, ressemble au parquet, mais...
Le panachage des différentes couches, la résistance de la couche d’usure, et le choix des matériaux, pour le parement comme pour le reste, déterminent le prix de vente du parquet contrecollé, adapté à tous les budgets. Le revêtement de sol stratifié n’est pas un parquet, parce que son parement est en papier décor, imprégné de résines thermodurcissables qui assurent sa résistance à l’usure. Mise à part cette différence importante, la mise en œuvre et les classes d’usages du stratifié sont comparables à celles du parquet.
La pose en vidéo
Poser un parquet flottant en 9 étapes
La sous-couche est choisie selon l’objectif recherché, comme l’égalisation du sol, un complément d’isolation thermique ou une protection contre l’humidité. Elle est déroulée perpendiculairement au sens de pose du parquet.
La pose débute contre un mur, dans le sens de la largeur ou de la longueur de la pièce, en fonction du résultat esthétique recherché. La première lame est placée avec la languette vers soi, sauf avis contraire de la notice.
Les cales d’espacement de 8 à 10 mm d’épaisseur sont indispensables pour éviter que le parquet gondole par la suite, du fait de sa dilatation occasionnée par les différences de température et l’humidité.
Les lames sont assemblées entre elles sans clou, ni colle, mais seulement par leur profil d’assemblage mâle et femelle. Il suffit de présenter la lame suivante, de la soulever et de la rabattre.
En fin de rangée, la dernière lame est recoupée sur-mesure en tenant compte de la cale d’espacement placée en bout de rangée. Il est aussi possible d’effectuer une prise de cote directe.
Le rang suivant débute avec la chute du rang précédent. Pour faciliter la pose, il peut être nécessaire d’enfoncer la lame de force, au maillet, en intercalant une cale martyre. Attention, un profil déformé est inutilisable.
Les découpes complexes sont réalisées à la scie sauteuse. Le contour est reproduit à l’aide d’un copieur de profil à aiguilles. Une scie circulaire ou une scie radiale conviennent pour les découpes droites.
Les cales sont enlevées lorsque toutes les lames sont posées. Le joint de dilatation périphérique est masqué sous une plinthe, fixée en bas de mur au mastic‑colle appliqué en cordon.
Dans les zones de passage ou particulièrement exposées, le collage est renforcé par un clouage. Le parquet est décrassé au nettoyeur vapeur ou avec une serpillière humide bien essorée. Attention à ne pas détremper.
La sous-couche est choisie selon l’objectif recherché, comme l’égalisation du sol, un complément d’isolation thermique ou une protection contre l’humidité. Elle est déroulée perpendiculairement au sens de pose du parquet.
La pose débute contre un mur, dans le sens de la largeur ou de la longueur de la pièce, en fonction du résultat esthétique recherché. La première lame est placée avec la languette vers soi, sauf avis contraire de la notice.
Les cales d’espacement de 8 à 10 mm d’épaisseur sont indispensables pour éviter que le parquet gondole par la suite, du fait de sa dilatation occasionnée par les différences de température et l’humidité.
Les lames sont assemblées entre elles sans clou, ni colle, mais seulement par leur profil d’assemblage mâle et femelle. Il suffit de présenter la lame suivante, de la soulever et de la rabattre.
En fin de rangée, la dernière lame est recoupée sur-mesure en tenant compte de la cale d’espacement placée en bout de rangée. Il est aussi possible d’effectuer une prise de cote directe.
Le rang suivant débute avec la chute du rang précédent. Pour faciliter la pose, il peut être nécessaire d’enfoncer la lame de force, au maillet, en intercalant une cale martyre. Attention, un profil déformé est inutilisable.
Les découpes complexes sont réalisées à la scie sauteuse. Le contour est reproduit à l’aide d’un copieur de profil à aiguilles. Une scie circulaire ou une scie radiale conviennent pour les découpes droites.
Les cales sont enlevées lorsque toutes les lames sont posées. Le joint de dilatation périphérique est masqué sous une plinthe, fixée en bas de mur au mastic‑colle appliqué en cordon.
Dans les zones de passage ou particulièrement exposées, le collage est renforcé par un clouage. Le parquet est décrassé au nettoyeur vapeur ou avec une serpillière humide bien essorée. Attention à ne pas détremper.
Les points-clés
1-Sandwich
Une lame de parquet flottant se compose d'un parement, en bois noble, d'un contrebalancement, côté sol et d'une âme, ici en bouleau.
2-Emboîtement
Les profils traditionnels à rainure et languette sont remplacés par des profils mâle et femelle, usinés au 1/10e de millimètre.
3-Blocage
La superposition des deux profils bloque parfaitement les mouvements horizontaux, dans les deux axes, longitudinaux et transversaux.
L'art de la découpe
- Qu’il s’agisse d’un parquet flottant ou d’un revêtement de sol stratifié, la couche d’usure est si fine qu’il n’est pas possible de rectifier un éclat ou une erreur de découpe. Cet état de fait est renforcé par la nature de certains contrebalancements, en HDF notamment, qui ont tendance à éclater lors de la découpe.
- La première précaution est d’utiliser des lames neuves ou en bon état. Une lame bleuie a surchauffé ce qui indique une mauvaise utilisation (effort trop élevé), dans des matériaux inadaptés (trop durs, trop épais, …). D’autre part, plus la denture est forte, plus la coupe est rapide mais de mauvaise qualité, en créant beaucoup d’éclats. Pour du parquet ou du stratifié, l’idéale est de disposer d’une lame courte, à denture fine, et de largeur réduite pour permettre les coupes courbes.
- Sauf à utiliser une scie sur table (type scie à onglet électrique), les lames circulaires ne sont pas recommandées car le trait de coupe est trop large.
- Les découpes à la scie sauteuse sont toujours réalisées sur l’envers, afin de réduire les éclats sur la face visible.
