Jusqu’à présent, le parquet traditionnel devait être cloué ou collé. Mais ici le procédé est plus original : c'est la sous couche qui sert d'adhésif.
Une sous-couche autocollante...
Le collage d’un revêtement sur le sol existe déjà avec les moquettes ou dalles vinyles posées à l’adhésif double face. La technique est adaptée et transposée à la pose du parquet traditionnel, à rainure et languette. Elle s’adresse donc principalement aux parquets massifs et contrecollés classiques, habituellement collés en plein ou sur cordon.
C’est la sous-couche qui assure le résultat puisqu’il est possible d’utiliser tous types de lames, de 9 à 23 mm d’épaisseur et de 70 à 140 mm de largeur, voire 260 mm pour les contrecollés. Elle se compose d’une couche de mousse de polyéthylène calandrée entre deux films butyles. Ce dernier est utilisé ici pour ses performances adhésives, exceptionnelles et durables.
Ce système de parquet posé sur une sous-couche collante double face est compatible avec les planchers chauffants
... et isolante
L’association de la mousse et des adhésifs permet d’obtenir une sous-couche étanche, hermétique, facile à appliquer et sans solvant. Elle apporte un complément d’isolation phonique efficace (Lw = 18 dB) et elle est compatible avec les planchers chauffants. Le tout dans une épaisseur de 3,2 mm environ. La seule limite d’usage est le mode de pose du parquet, exclusivement à l’anglaise (à joint décalé) ou à coupe de pierre (joint alterné). Le prix de revient, plutôt élevé, peut constituer un frein. Les rouleaux mesurent 5 m2 (5 x 1 m) et pèsent moins de 15 kg. Ils peuvent donc être manipulés par une seule personne.
La pose en vidéo
La pose en 12 étapes
L’ancien revêtement est enlevé. Les trous sont rebouchés. Les dépôts sont grattés. Si nécessaire, un ragréage est réalisé. L’aspirateur permet d’éliminer les derniers débris.
L’application d’un primaire d’adhérence est nécessaire sur des supports poussiéreux comme une chape de béton. Attention, les émanations sont agressives. Il faut aérer la pièce pendant et après l’application.
La sous-couche est déroulée une première fois à blanc, à partir d’un angle, de manière à bien l’ajuster en fonction de la géométrie de la pièce. Les recoupes éventuelles sont effectuées au cutter.
Le lé de sous-couche est orienté dans le même sens que la pose des futures lames. Il est déroulé lentement, tout en retirant le papier protecteur inférieur. La sous-couche est marouflée pour chasser les plis et les bulles d’air.
Lorsque tout le lé est collé au sol, le papier de protection supérieur est décollé à son tour, mais seulement sur une largeur équivalente à celle des lames du premier rang, voire un petit peu moins.
Le premier rang est assemblé et mis en place à blanc de manière à vérifier l’assemblage des languettes et ajuster la coupe de la dernière lame.
Attention, le collage est instantané et très difficile à corriger. Il faut donc que la mise en place de la lame soit parfaitement ajustée avant de la poser sur la sous-couche, sans oublier les cales d’espacement pour le premier rang.
Les lames suivantes sont posées à l’avancement. Elles sont d’abord engagées dans la languette de la pièce précédente, puis lentement rabattue sur la sous-couche, en poussant un peu pour bien fermer le joint.
A partir du deuxième rang, pour simplifier la pose, les lames concernées sont assemblées sur le rabat du papier protecteur et engagées sur la languette du rang précédent. De cette manière, elles ne collent pas.
Lorsque le rang complet est assemblé, calé contre le rang précédent et en bas des murs latéraux, il suffit de retirer le papier protecteur, en faisant en sorte que les joints ne se décalent pas.
Le lé de sous-couche suivant n’est posé que lorsque le précédent n’est plus assez large pour coller le parquet. Cela permet ainsi d’éviter de piétiner la sous-couche. Le nouveau lé se pose bord à bord, sans surépaisseur.
En fin de pose, le dernier rang est recoupé sur-mesure. Les languettes d’extrémité sont retirées pour faciliter la mise en place. Les lames sont posées et serrées contre le rang précédent avec l’aide d’un tire-lame.
L’ancien revêtement est enlevé. Les trous sont rebouchés. Les dépôts sont grattés. Si nécessaire, un ragréage est réalisé. L’aspirateur permet d’éliminer les derniers débris.
L’application d’un primaire d’adhérence est nécessaire sur des supports poussiéreux comme une chape de béton. Attention, les émanations sont agressives. Il faut aérer la pièce pendant et après l’application.
La sous-couche est déroulée une première fois à blanc, à partir d’un angle, de manière à bien l’ajuster en fonction de la géométrie de la pièce. Les recoupes éventuelles sont effectuées au cutter.
Le lé de sous-couche est orienté dans le même sens que la pose des futures lames. Il est déroulé lentement, tout en retirant le papier protecteur inférieur. La sous-couche est marouflée pour chasser les plis et les bulles d’air.
Lorsque tout le lé est collé au sol, le papier de protection supérieur est décollé à son tour, mais seulement sur une largeur équivalente à celle des lames du premier rang, voire un petit peu moins.
Le premier rang est assemblé et mis en place à blanc de manière à vérifier l’assemblage des languettes et ajuster la coupe de la dernière lame.
Attention, le collage est instantané et très difficile à corriger. Il faut donc que la mise en place de la lame soit parfaitement ajustée avant de la poser sur la sous-couche, sans oublier les cales d’espacement pour le premier rang.
Les lames suivantes sont posées à l’avancement. Elles sont d’abord engagées dans la languette de la pièce précédente, puis lentement rabattue sur la sous-couche, en poussant un peu pour bien fermer le joint.
A partir du deuxième rang, pour simplifier la pose, les lames concernées sont assemblées sur le rabat du papier protecteur et engagées sur la languette du rang précédent. De cette manière, elles ne collent pas.
Lorsque le rang complet est assemblé, calé contre le rang précédent et en bas des murs latéraux, il suffit de retirer le papier protecteur, en faisant en sorte que les joints ne se décalent pas.
Le lé de sous-couche suivant n’est posé que lorsque le précédent n’est plus assez large pour coller le parquet. Cela permet ainsi d’éviter de piétiner la sous-couche. Le nouveau lé se pose bord à bord, sans surépaisseur.
En fin de pose, le dernier rang est recoupé sur-mesure. Les languettes d’extrémité sont retirées pour faciliter la mise en place. Les lames sont posées et serrées contre le rang précédent avec l’aide d’un tire-lame.
Les points-clés
1-Dilatation
Les dimensions des lames de parquet varient en fonction des conditions d’humidité et de température.
2-Compensation
Pour prévenir les risques de gondolement, des cales d’espacement de 5 à 8 mm sont placées en pied de mur.
3-Expansion
Ces cales sont enlevées en fin de pose, afin de laisser une certaine liberté de mouvement au parquet.
Note : Le même espace de dilatation doit être préservé autour de tous les points fixes, comme les tuyaux de chauffage, par exemple.
L'art du double face
L’opération se résume ainsi : comment coller la sous-couche au sol et donc enlever le papier de protection inférieur sans tout faire bouger ?
1. Rabattre le lé sur 50 cm environ
2. Décoller le papier inférieur de ce rabat
3. Replier ce papier décollé de moitié, environ 25 cm
4. Remettre en place le rabat et le coller au sol
5. Réenrouler entièrement la sous-couche
6. Récupérer le bout de papier décollé sous le rouleau.
7. Redérouler en tirant le papier.
Mais si, c’est facile !
