Il existe de très nombreuses façons pour séparer deux espaces intérieurs. Le style atelier est dans l’air du temps. Il présente l’avantage de laisser largement entrer la lumière. C’est idéal pour un sous-sol mal éclairé.
Une cloison vitrée pour séparer 2 espaces intérieurs
Le style atelier, à ses origines, était purement fonctionnel. Il était d’abord économique, du fer et du verre, et laissait passer la lumière naturelle pour permettre aux ouvriers de travailler plus longtemps sans éclairage artificiel. Enfin, cette séparation était aussi sociale, en isolant les cols blancs ou bleus du vacarme et des conditions de travail éprouvantes de la production. De tout cela, il ne reste plus aujourd’hui qu’une évocation à base de profilés métalliques et de vitrages verticaux, un peu plus étroits qu’à l’habitude.
Une multitude de procédés
L’exemple indiqué ici a été réalisé à partir d’un kit modulaire qui se compose de plusieurs éléments, des blocs portes et des châssis de différents formats, qu’il est possible d’associer et de combiner à loisir pour composer une cloison proche du sur-mesure.
Dans le cas présent, ce kit est associé à une structure classique de plaques de plâtre sur ossature. Il s’agit donc d’une réalisation hybride, qui associe un montage standard de châssis sur ossature et des liaisons directes entre les éléments du kit, entre le bloc-porte et la fenêtre à trois vitrages en particulier. Il est important de bien vérifier les alignements tout au long du montage et de soigner les finitions, en particulier les coupes d’onglet pour les profilés d’habillage.
Il n’y a pas de méthode privilégiée. Il est tout à fait possible d’obtenir le même résultat à partir de menuiseries standard, insérées dans une ossature classique.
Chaque fabricant de kit propose une solution d’assemblage originale, souvent protégée par un brevet.
L’atelier coulissant
Si la pose d’une cloison atelier retrouve dans un sous-sol son lieu naturel avec mission de laisser passer la lumière dans un endroit peu éclairé, elle séduit désormais dans toute la maison à commencer par la cuisine. Elle offre le compromis de l’espace d’une cuisine américaine tout en cloisonnant. Sa variante cloison atelier mobile fait fureur et notamment dans sa version simple : une cloison «hybride» plâtre et verre avec des portes coulissantes atelier en applique.
La pose en vidéo
La pose en 12 étapes
Le cadre dormant du bloc-porte est mis en place dans le prolongement du retour du mur porteur. Il est calé en place à l’aide de serre-joints.
L’alignement vertical est vérifié et l’emplacement des fixations est repéré sur les différents profilés qui composent le kit. Il faut au moins trois fixations, en haut, en bas et au milieu.
Le cadre dormant est fixé au mur avec un système adapté, soit cheville à frapper, vis réglable, ou vis et cheville. Le serrage définitif n’interviendra qu’en fin de chantier.
Compte tenu de la configuration, le montant opposé n’est pas fixé. Un tasseau d’écartement coupé sur mesure maintient la largeur du passage et donc l’alignement vertical du montant.
Le montage du soubassement en plaques de plâtre commence par la fixation du rail d’ossature au sol, entre le montant du cadre dormant et le mur opposé.
La structure est complétée par une traverse horizontale, parfaitement réglée de niveau, qui repose sur une série de montants verticaux également répartis sur la longueur.
Les profilés de l’ossature sont assemblés à la pince à sertir. La première plaque de plâtre est recoupée en largeur et mise en place à l’horizontale, vissée dans les traverses et les montants.
Avant de fixer le second parement, l’espace intérieur de la cloison est garni d’une épaisseur d’isolant. Attention à bien respecter le décalage de 10 mm entre le sol et la plaque de plâtre.
Le trumeau entre les deux châssis vitrés est fabriqué sur mesure, puis fixé sous le plafond et sur le soubassement qui partagent la même isolation et l’habillage final.
Les châssis fixes sont mis en place dans les réservations laissées par le montage de la cloison. Pour celui de droite, le vissage est effectué directement dans les montants d’ossature.
A gauche, la liaison entre le bloc-porte et le châssis est assurée par un système de cale de verrouillage, comme l’indique cet exemple en coupe.
La porte est installée sur ses gonds. Son fonctionnement est vérifié et réglé. Toutes les vis sont bloquées. Les parcloses et les profilés d’habillage sont clipsés. Les plaques de plâtre sont jointées et peintes.
Le cadre dormant du bloc-porte est mis en place dans le prolongement du retour du mur porteur. Il est calé en place à l’aide de serre-joints.
L’alignement vertical est vérifié et l’emplacement des fixations est repéré sur les différents profilés qui composent le kit. Il faut au moins trois fixations, en haut, en bas et au milieu.
Le cadre dormant est fixé au mur avec un système adapté, soit cheville à frapper, vis réglable, ou vis et cheville. Le serrage définitif n’interviendra qu’en fin de chantier.
Compte tenu de la configuration, le montant opposé n’est pas fixé. Un tasseau d’écartement coupé sur mesure maintient la largeur du passage et donc l’alignement vertical du montant.
Le montage du soubassement en plaques de plâtre commence par la fixation du rail d’ossature au sol, entre le montant du cadre dormant et le mur opposé.
La structure est complétée par une traverse horizontale, parfaitement réglée de niveau, qui repose sur une série de montants verticaux également répartis sur la longueur.
Les profilés de l’ossature sont assemblés à la pince à sertir. La première plaque de plâtre est recoupée en largeur et mise en place à l’horizontale, vissée dans les traverses et les montants.
Avant de fixer le second parement, l’espace intérieur de la cloison est garni d’une épaisseur d’isolant. Attention à bien respecter le décalage de 10 mm entre le sol et la plaque de plâtre.
Le trumeau entre les deux châssis vitrés est fabriqué sur mesure, puis fixé sous le plafond et sur le soubassement qui partagent la même isolation et l’habillage final.
Les châssis fixes sont mis en place dans les réservations laissées par le montage de la cloison. Pour celui de droite, le vissage est effectué directement dans les montants d’ossature.
A gauche, la liaison entre le bloc-porte et le châssis est assurée par un système de cale de verrouillage, comme l’indique cet exemple en coupe.
La porte est installée sur ses gonds. Son fonctionnement est vérifié et réglé. Toutes les vis sont bloquées. Les parcloses et les profilés d’habillage sont clipsés. Les plaques de plâtre sont jointées et peintes.
Les points-clés
1-Lien porte et cloison
Un profilé spécial assure l’interface entre le cadre dormant du bloc-porte et les montants d’ossature de la cloison en plaques de plâtre.
2-Coupe sur mesure
Ce profilé est recoupé sur mesure à la hauteur de la cloison.
3-Vissés ensemble
Au-dessus, les deux éléments du kit, le châssis vitré et le bloc-porte sont assemblés directement et on peut même y ajouter le retour de rail.
En savoir plus
Adaptation sur mesure
Ici, il s’agit d’illustrer les capacités d’adaptation du système. Il suffit pour cela d’un papier, d’une règle et d’un crayon pour les plus anciens, ou d’un logiciel de modélisation d’accès libre sur internet pour les autres.
Le principe consiste à réaliser un plan précis de manière à positionner et ajuster les cornières et les montants d’ossature, dans le cadre des contraintes techniques classiques. Par exemple, l’écartement standard entre les montants est de 60 cm. Mais il peut être librement réduit, à la seule condition que les joints entre plaques se situent toujours au droit d’un élément de structure. Ici, par exemple, le choix a été fait de poser une plaque complète à l’horizontale, ce qui supprime presque totalement les joints de liaison.
Isolation thermique
Dans notre exemple, les locaux aménagés sont d’usage saisonnier et il n’est pas prévu leur occupation à l’année. En effet, le sas d’entrée ne dispose que des portes battantes du garage d’origine en guise de fermeture. Il faut donc le considérer comme un volume extérieur. En conséquence, les cloisons de séparation avec les espaces aménagés, pour un usage à l’année, devraient être traitées comme des murs extérieurs avec une isolation bien plus conséquente que les quelques centimètres de laine minérale de notre aménagement.
Pour une isolation thermique efficace, l’ossature est doublée, ce qui permet de régler une épaisseur d’isolant équivalente à au moins 20 cm de laine de verre. Les châssis vitrés sont de type extérieur avec double vitrage à isolation thermique renforcée (ITR) et cadre dormant à double rupture de pont thermique, puisqu’il s’agit de profilés métalliques.
Le bloc-porte comporte le même système d’isolation pour son vitrage et son châssis (type 90 mm) ainsi qu’un remplissage isolant pour l’ouvrant. Lors de la pose, une attention particulière est apportée pour l’étanchéité à l’air de l’ensemble de la cloison (pare-vapeur continu, traitement des liaisons, etc.).
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