Il s’agit d’effectuer une dérivation pour desservir un nouveau point d’alimentation. La première étape est de couper l’eau et la deuxième est de se rappeler de ne jamais faire de plomberie le dimanche.
Se lancer dans la plomberie
Simple en théorie, la plomberie est souvent un casse‑tête en pratique, car il faut un véritable talent pour ne pas se tromper dans les références de filetage et leur genre, mâle, femelle ou mixte. Tout plombier amateur s’est retrouvé un jour au milieu d’un chantier, dans l’incapacité de terminer pour un problème de raccord mal choisi.Il est vrai que la plomberie sans soudure, et l’hydrocâblage en PER en particulier, est facile à mettre en œuvre. Mais les principes de base demeurent.
Avant de réaliser les finitions et de masquer le réseau, l’ensemble sera testé et mis en pression progressivement.
Les principes de base
- Les raccords doivent rester accessibles. Ils ne doivent pas être masqués derrière une cloison indémontable ou sous une dalle.
- Au sol, il est recommandé de faire circuler les tubes dans des fourreaux, sous la chape flottante.
- Dans une cloison, le fourreau n’est généralement pas obligatoire. Les tubes peuvent circuler dans l’ossature des plaques de plâtre, en évitant les trajets obliques.
- Dans le cas spécifique des tubes en PER, il faut laisser le temps à la couronne de prendre la température de la pièce avant de la dérouler sans forcer. Avant son montage, le tube est inspecté. Il ne doit pas être pincé, fendu ou coudé.
- Le cintrage d’un tube PER est délicat, il est préférable d’utiliser des guides, comparables à ceux des crosses de vidange des machines à laver.
- Il est préférable de ne pas multiplier les matériaux différents sur le même réseau et notamment de les alterner (cuivre, PER, acier galvanisé, …).
- Avant de réaliser les finitions et de masquer le réseau, l’ensemble sera testé et mis en pression progressivement. Le papier absorbant est bien utile pour déceler les moindres fuites aux raccords.
- À l’occasion, un PER peut être coupé avec un sécateur de jardin bien affûté. Mais celui‑ci a tendance à écraser le tube. Pour une installation complète, il est préférable d’investir dans un coupe-tube spécifique.
La pose en vidéo
La technique en douze étapes
Les points-clés
1- La bague
La bague de blocage est enfilée sur le tube.
2 - L’embout
L’extrémité du tube est évasée pour permettre d’enfiler le raccord
3 - L’union
Avec la pince, la bague est glissée sur le raccord et bloque le tout. Ce raccord est indémontable.
Les différents types de raccords
Raccord à compression
Dans un raccord à compression, l’écrou et la bague sont enfilés sur le tube.
Celui-ci est engagé à fond dans le raccord.
Le tout est serré à la clé plate. Ce raccord est démontable.
Raccord à sertir
Dans un raccord à sertir,
Le tube est simplement enfoncé à fond.
L’étanchéité est assurée par le sertissage de la gaine à l’aide d’une pince spéciale. Ce raccord est indémontable.
Raccord sans outil
Pour un raccord sans outil , le montage est encore plus rapide, puisqu’il suffit d’engager le tube.
Tourner le tube légèrement jusqu’à ressentir un déclic. Il faut une clé spéciale pour le démonter