Adobe Stock
Grâce à l'apparition de blocs coffreurs en polystyrène haute densité, adaptés à cet usage, construire sa piscine sera bientôt un jeu d'enfant. Ou presque. On ne fait pas l'économie d'un peu de maçonnerie, mais la mise en oeuvre s'en trouve considérablement facilitée.
Coffrer une piscine
Le principe ? Assembler à sec des blocs légers (26 et 30 kg/m³), isolants, maniables et imputrescibles servant de coffrage pour créer les quatre parois du bassin. La construction du fond (radier armé et chape) et des murs (blocs, coulage béton armé), reprend les techniques habituelles du bâtiment : terrassement, coulage d’une dalle, ferraillage puis coulage des murs, arase de finition et pose d’un liner d’étanchéité.
Les matériaux
Pour une piscine : des blocs coffreurs en polystyrène.
Le montage
Le premier rang est monté en enfilant les fers verticaux dans chaque alvéole. Les parois sont ainsi solidement armées pour résister aux poussées qui ne manqueront pas de s'exercer une fois la piscine mise en eau.
Détails du montage
Les blocs de polystyrène sont montés à joints décalés, comme des blocs de béton classique. Une fois les parois du bassin montées, il ne reste plus qu'à couler le béton.
La pose en dix étapes
Sur la périphérie de l’excavation, ligaturez des fers en équerre (30 à 40 cm de haut, 25 cm d’intervalle), contre le treillis. Coulez le radier avec un béton dosé à 350 kg de ciment/mᶟ de sable.
Après report du tracé du bassin, montez le 1er rang en enfilant les fers verticaux dans chaque alvéole du bloc (L 25 x l 125 x h 30 cm), puis, placez deux fers horizontaux dans les rainures des blocs.
Points sensibles de l’ouvrage, les angles sont renforcés par des fers verticaux entre lesquels sont cintrés les fers horizontaux. A partir du 2e rang, les blocs d’angle sont croisés pour assurer une liaison solide.
Vue d’ensemble du 1er rang renforcé tous les 25 cm par un fer vertical. Au 1er plan, les blocs coffrants à tenons et mortaises (L25 x l125 x H30 cm).
À chaque rangée, un fer tors horizontal est ligaturé au fer vertical qu’il croise tous les 25cm. Un lieur (ou «queue de cochon»), facilite beaucoup l’attache des liens grâce à son retour automatique par cliquet (cycle de 3 tours).
Les rangs suivants sont montés en emboîtant les blocs à joints décalés.
N’oubliez pas d’encastrer les pièces à sceller (skimmers, buses de refoulement et projecteur) au bon étage de blocs. N’hésitez pas à les couper à la bonne mesure, si nécessaire (avec une scie égoïne).
Étayez les parois avant le coulage du béton. Contrôlez le niveau du dernier rang en tenant compte de l’arase et de la margelle couronnant celle-ci.
Coulez le béton par rangée. Tournez progressivement autour de l’ouvrage et répartir le béton. Chassez l’air avec une aiguille vibrante. Le béton doit être homogène et légèrement fluide.
Maintenue par des planches de coffrage et des serre-joints, l’arase est lissée de niveau. Une fois le béton sec (au moins 3 semaines), décoffrez l’arase, coupez les fers qui dépassent, posez le liner et maçonnez la margelle.
Sur la périphérie de l’excavation, ligaturez des fers en équerre (30 à 40 cm de haut, 25 cm d’intervalle), contre le treillis. Coulez le radier avec un béton dosé à 350 kg de ciment/mᶟ de sable.
Après report du tracé du bassin, montez le 1er rang en enfilant les fers verticaux dans chaque alvéole du bloc (L 25 x l 125 x h 30 cm), puis, placez deux fers horizontaux dans les rainures des blocs.
Points sensibles de l’ouvrage, les angles sont renforcés par des fers verticaux entre lesquels sont cintrés les fers horizontaux. A partir du 2e rang, les blocs d’angle sont croisés pour assurer une liaison solide.
Vue d’ensemble du 1er rang renforcé tous les 25 cm par un fer vertical. Au 1er plan, les blocs coffrants à tenons et mortaises (L25 x l125 x H30 cm).
À chaque rangée, un fer tors horizontal est ligaturé au fer vertical qu’il croise tous les 25cm. Un lieur (ou «queue de cochon»), facilite beaucoup l’attache des liens grâce à son retour automatique par cliquet (cycle de 3 tours).
Les rangs suivants sont montés en emboîtant les blocs à joints décalés.
N’oubliez pas d’encastrer les pièces à sceller (skimmers, buses de refoulement et projecteur) au bon étage de blocs. N’hésitez pas à les couper à la bonne mesure, si nécessaire (avec une scie égoïne).
Étayez les parois avant le coulage du béton. Contrôlez le niveau du dernier rang en tenant compte de l’arase et de la margelle couronnant celle-ci.
Coulez le béton par rangée. Tournez progressivement autour de l’ouvrage et répartir le béton. Chassez l’air avec une aiguille vibrante. Le béton doit être homogène et légèrement fluide.
Maintenue par des planches de coffrage et des serre-joints, l’arase est lissée de niveau. Une fois le béton sec (au moins 3 semaines), décoffrez l’arase, coupez les fers qui dépassent, posez le liner et maçonnez la margelle.
Diversité des coffrages
Le bloc à bancher en polystyrene PSE
Pour construire une piscine, la facilité de mise en oeuvre est son intérêt principal. Le caractère isolant du bloc en polystyrène apporte peu pour une piscine, l’essentiel de la déperdition de chaleur se faisant par le haut.
Choisir un bloc en polystyrène PSE, c’est porter son attention sur sa densité calculée en kg/m3 . Généralement, elle se situe entre 25 et 30 kg/m3, plus la densité est élevée, plus résistant sera le bloc. Son faible poids avantage la construction.
Il existe des blocs de polystyrène prévus pour construire les courbes.
La mise en œuvre respecte des règles :
- dès le 2ème rang, croiser d’au moins 25 cm chaque bloc (soit un quart de celui-ci)
- ne forcez pas si vous les montez à l’envers.
- les ergots sont toujours vers le haut.
- Poser le ferraillage horizontal à chaque rang et ligaturer celui-ci avec les fers verticaux.
- Couler le béton dès que le coffrage atteint 1,5 m de haut.
D'autres types de coffrage
Le bloc béton à bancher est plus courant que le bloc polystyrène.
Son utilisation est la même. Sa mise en œuvre est identique à celle illustrée dans ces pages sur le bloc de polystyrène.
Une différence importante :
l’obligation de revêtir le bloc béton d’un enduit imperméable ou la possibilité de le recouvrir d’un carrelage. Alors que le bloc polystyrène n’accepte que le liner comme revêtement. Cette différence influe sur le calcul des coûts des matériaux.
Il est possible de construire les murs de la piscine avec de simples banches en bois.
D’assez grandes dimensions, les petits côtés sont renforcés par un U en métal. La mise en œuvre du banchage emploie de nombreux étais, de nombreuses planches de coffrage. Elle est relativement complexe, mais moins coûteuse, puisqu’il n’est pas besoin d’utiliser des blocs à bancher.
/Chapeau_567_046_realiser-un-radier-de-piscine.jpg)
/Chapeau_565_787_construire-les-murs-d-une-piscine.jpg)
/Chapeau_566_903_carrelr-une-piscine-en-pierre-de-bali.jpg)