Avant de les repeindre, il faut décaper les volets. Cela permet de repérer les zones abîmées et de les traiter. Et cela garantit la résistance de la nouvelle couche de finition. Différentes méthodes sont à essayer.
Volets pleins ou persiennes
De grands volets pleins, sans ajourage ni persiennes, sont faciles à décaper. Il suffit de les démonter et de les poser à plat, bien calés sur des tréteaux. Pour des persiennes, des stores à lames, il faut beaucoup plus de temps, car tout devient minutieux. Ainsi, le temps de chaque étape est doublé, voire triplé, par rapport à un volet plein standard. Il faut donc prévoir un chantier au long cours, réparti sur plusieurs semaines.
3 façons de décaper
1- Le procédé de décapage le plus courant est le ponçage mécanique, qui consiste à éliminer la finition par abrasion. Les ponceuses de toutes natures sont les reines de la discipline, et de la poussière. Pour de grands aplats, le modèle à plateau circulaire excentrique est idéal. S'il y a beaucoup de détails, la ponceuse vibrante à semelle triangulaire se glisse partout. Mais il est aussi possible de poncer à la meuleuse, à la sableuse, ou à la main.
2- Le décapage chimique consiste à appliquer un produit liquide ou en gel qui a la faculté de dissoudre la cohésion du film de peinture. Il faut donc choisir le décapant en fonction de la finition à enlever. La formule du produit ne cesse d'évoluer au fil des interdictions d'utilisation des produits les plus efficaces, qui sont aussi les plus dangereux. Le décapage chimique à base de solvant peut nécessiter
plusieurs passages pour bien agir, notamment par temps froid, qui allonge les délais de détrempe.
3-Le décapage thermique est utilisé pour faire fondre la finition qui est généralement composée de résines plastiques. Le secret réside dans la nécessité de chauffer suffisamment, mais sans marquer le support ou lui mettre le feu.
Si vous hésitez entre le vernis et la lasure, optez pour la lasure. Cette dernière résiste mieux au vieillissement.
Décaper en pensant à la suite : la finition
Si vous devez repeindre les volets, qu'importe le type de décapage choisi, en revanche si vous souhaitez garder l'aspect brut gare à certains décapages chimique qui présenteront des différences d’aspect, plus ou moins grisâtre Il est possible de passer un éclaircisseur, un produit acide qui efface la grisaille. Mais, encore une fois, cela n’est utile que pour une finition qui laisse transparaître le bois, comme un vernis ou une lasure. Cette dernière est préférable, car elle résiste mieux au vieillissement.
Pour une peinture, il faut choisir une formulation dite microporeuse. Généralement sur une base de résine acrylique en phase aqueuse, elle s’applique à la brosse, dans le sens du veinage du bois, ou au pistolet, en deux couches.
Le décapage en vidéo
La technique en dix étapes
Le décapage à la ponceuse s’effectue en deux passes. La première, avec un abrasif à gros grain, met le bois à nu. La seconde, avec un abrasif à grain fin, rend la surface lisse.
A défaut de ponceuse et pour certaines zones spécifiques, il est possible d’utiliser une meuleuse équipée d’un disque à poncer, en veillant à ne pas marquer le bois.
Les derniers détails qui échappent aux moyens de décapage principaux sont nettoyés à la main. Le grattoir rectangulaire, le couteau à moquette, la brosse en laiton, sont des outils efficaces.
Pour un décapage thermique, le film de peinture est d’abord chauffé à l’aide d’un décapeur à air chaud, maintenu quelques centimètres au dessus de la surface et lentement déplacé.
Le film de peinture boursoufle, ramollit et se décolle. Il suffit alors de le racler, dans le sens du veinage du bois, à l’aide d’une spatule. S’il reste des dépôts, l’opération est renouvelée.
Pour le décapage chimique, il est préférable de poser le volet à plat. Le décapant est appliqué en couche généreuse, et laissé à détremper au moins 30 minutes. Il ne faut pas vouloir aller. trop vite.
Au bout d’un certain temps, variable selon la température ambiante, la peinture se décolle entièrement et s’enlève à la spatule. Si c’est trop tôt, elle reste collée sur le support.
Quelle que soit la technique de décapage utilisée, un ponçage final est recommandé de manière à rabattre les fibres du bois et à éliminer les dernier dépôts de peinture résiduels.
Pour un chantier comportant de nombreux volets, il peut être intéressant de louer un appareil de sablage. Attention à protéger la zone de travail et à porter un équipement de sécurité complet.
Avant d’appliquer la nouvelle finition, le bois décapé est soigneusement dépoussiéré, voire essuyé à l’éponge humide. Le nouveau revêtement est appliqué en deux couches.
Le décapage à la ponceuse s’effectue en deux passes. La première, avec un abrasif à gros grain, met le bois à nu. La seconde, avec un abrasif à grain fin, rend la surface lisse.
A défaut de ponceuse et pour certaines zones spécifiques, il est possible d’utiliser une meuleuse équipée d’un disque à poncer, en veillant à ne pas marquer le bois.
Les derniers détails qui échappent aux moyens de décapage principaux sont nettoyés à la main. Le grattoir rectangulaire, le couteau à moquette, la brosse en laiton, sont des outils efficaces.
Pour un décapage thermique, le film de peinture est d’abord chauffé à l’aide d’un décapeur à air chaud, maintenu quelques centimètres au dessus de la surface et lentement déplacé.
Le film de peinture boursoufle, ramollit et se décolle. Il suffit alors de le racler, dans le sens du veinage du bois, à l’aide d’une spatule. S’il reste des dépôts, l’opération est renouvelée.
Pour le décapage chimique, il est préférable de poser le volet à plat. Le décapant est appliqué en couche généreuse, et laissé à détremper au moins 30 minutes. Il ne faut pas vouloir aller. trop vite.
Au bout d’un certain temps, variable selon la température ambiante, la peinture se décolle entièrement et s’enlève à la spatule. Si c’est trop tôt, elle reste collée sur le support.
Quelle que soit la technique de décapage utilisée, un ponçage final est recommandé de manière à rabattre les fibres du bois et à éliminer les dernier dépôts de peinture résiduels.
Pour un chantier comportant de nombreux volets, il peut être intéressant de louer un appareil de sablage. Attention à protéger la zone de travail et à porter un équipement de sécurité complet.
Avant d’appliquer la nouvelle finition, le bois décapé est soigneusement dépoussiéré, voire essuyé à l’éponge humide. Le nouveau revêtement est appliqué en deux couches.
Les points-clés
Décapage chimique
Le décapage chimique à base de solvant peut nécessiter plusieurs passages pour bien agir, notamment par temps froid, qui allonge les délais de détrempe.
Décapage thermique
La lessive de soude est efficace, mais elle peut tacher les bois tanniques comme le chêne ou le châtaignier
Note : les résidus de décapage sont des DMS, Déchets Ménagers Spéciaux, qu’il convient de ne pas jeter à la poubelle et qui doivent être portés en déchetterie.
Réparer des volets en bois
Entretenus régulièrement, des volets en bois peuvent servir plusieurs dizaines d’années sans dommages. Mais, à la longue, exposés au Sud, ils sont littéralement cuits par le soleil. À l’inverse, en situation abritée, ils sont attaqués par l’humidité.
Les assemblages traditionnels sont parfois vissés mais le plus souvent ils sont maintenus par des boulons à tête lisse (poêlier) et des écrous carrés.
Pour les débloquer, un moyen rapide est de brûler les anciennes couches de peinture au chalumeau, et de décaper les dépôts à la brosse en laiton. La chaleur provoque l’expansion du boulon et cela suffit généralement pour le décoincer, après refroidissement complet. Une fois la pièce de bois libérée, elle est remplacée à l’identique, avec une planche bien sèche.
Les lames de volets peuvent être remplacées de la même manière, mais il faut démonter entièrement le volet. Pour le remontage, les lames sont emboîtées par leur rainures et languettes et maintenues serrées à l’aide de sangles tant que les traverses et l’écharpe ne sont pas remises en place.
Lors d’une réparation importante, il est préférable de démonter la quincaillerie métallique, afin d’accéder et de traiter les parties cachées. Cette quincaillerie est traitée à part. Cela permet aussi de peindre les parties en contact avec le bois qui seront ainsi mieux protégées contre la rouille.
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