Pose d'un volet roulant solaire

Un capteur intégré sur le coffre d’enroulement du volet roulant solaire assure la charge de la batterie. Et ça suffit pour garantir un fonctionnement sans problème même la nuit ou en hiver.

Quelle autonomie ?

En réalité, cette capacité dépend du nombre d’utilisations quotidiennes du volet, des dimensions de celui‑ci et de la qualité de pose. Car les dimensions influent directement sur la charge que doit entraîner le moteur, et donc sa consommation électrique, plus importante au démarrage et à la montée qu’à la descente. L’effort de motorisation peut être augmenté considérablement s’il y a des frottements dans les coulisses, parce qu’il n’y a pas assez de jeu ou parce que ces dernières ne sont pas parallèles. Comme pour un volet roulant classique, la version solaire est disponible avec un tablier en lames PVC, plus isolantes, ou en aluminium double paroi, plus résistantes.

Modes de pose

Le volet roulant est généralement installé, comme ici, dans le tableau de l’ouverture. Il est ainsi plus discret et peut fonctionner en conservant d’anciens volets battants posés en applique, si l’esthétique de la façade doit être préservée. En pose standard, le tablier coulisse devant la menuiserie. En pose inversée, il descend au nu extérieur du tableau. Attention, avec un modèle solaire, il faut placer le capteur du bon côté.
Il est également possible de fixer le volet en façade, en applique, en encadrement du tableau. Ce dernier est entièrement dégagé. Le clair de vitre est préservé. Le volet contribue plus efficacement à l’isolation thermique de la fenêtre, en hiver comme en été. Le surcoût est négligeable par rapport à une pose en tableau.

En revanche, l’intérêt du volet solaire est exclusivement lié à la facilité de pose, sans raccordement électrique. Il n’y a aucune économie à espérer sur la facture d’électricité. Il est donc superflu lorsqu’il s’agit de remplacer des volets roulants existant déjà câblés. Sauf qu’il fonctionne même en cas de coupure de courant !