La modularité des kits trouve un formidable terrain d’expression dans la conception des clôtures. Bientôt, leur montage ne réclamera même plus d’outil et se limitera à un simple jeu d’assemblage.
Une clôture en kit dans du béton
Pour compliquer un peu, cette clôture a été scellée dans une semelle filante en béton armé. Cela lui assure une plus grande résistance dans les régions fortement exposées au vent. Toutefois, la pose scellée se contente généralement de réservations de 40 cm de côté, au droit des poteaux seulement. Lorsqu’il y a un véritable muret, il est beaucoup plus facile d’utiliser des platines à visser. Elles sont disposées directement sur la maçonnerie et fixées à l’avancement, panneau après panneau. Il n’y a ainsi aucun risque de décalage.
La pose scellée sur semelle filante permet d’installer une clôture plus haute que dans le cas d’une pose sur platine vissée, limitée à 1,10 m de hauteur.
Travail préparatoire
Pour cette pose particulière, scellée sur semelle filante, il faut donc creuser des réservations, à distance régulière.
Cette technique, comme une pose scellée classique, permet d’installer une clôture plus haute que dans le cas d’une pose sur platine vissée, limitée à 1,10 m de hauteur.
Il est plus facile de prévoir ces réservations lors de la construction du muret. S’il est en blocs béton, il suffit d’en casser les alvéoles correspondantes. Pour du béton banché, des tubes enduits de résine de démoulage, des coffrages en planchette ou des blocs de polystyrène isolent les volumes nécessaires. Une dernière solution consiste à mettre en place et à caler les poteaux entre les banches, avant de couler le béton. Sur un muret existant, il faut percer des trous de 40 cm de profondeur au marteau burineur. La rigidité de ce système de clôture repose sur un assemblage de profilés qui relient les poteaux entre eux. Il y a donc toujours des traverses supérieure et inférieure. Au‑delà de 1,10 m de hauteur, une traverse intermédiaire est ajoutée. Les éléments de remplissage, en bois comme ici ou en composite, ne sont pas fixés sur les poteaux, mais seulement emboîtés. Chaque fabricant propose un système spécifique. Mais les principes de montage sont comparables.
La pose en vidéo
La pose en neuf étapes
Les poteaux sont déposés en fond de fouille. Leur écartement a été calculé de manière à répartir les coupes de manière harmonieuse sur toute la longueur de la clôture.
Le principe de montage modulaire repose sur la liaison de deux poteaux adjacents par des traverses horizontales. Il y a en au moins une placée juste au-dessus du sol et une au sommet.
Une entretoise, également appelée closoir de fixation, est vissée aux deux extrémités de la traverse. Elle est ensuite glissée dans la rainure verticale du poteau correspondant.
Si la clôture dépasse 1,10 m de hauteur, il est nécessaire de renforcer le panneau par une traverse intermédiaire qui comporte un double profil, pour emboîter les lames inférieure et supérieure.
Les lames de remplissage se glissent dans les mêmes rainures que les traverses, et s’encastrent dans celles‑ci, en formant ainsi un cadre rigide. Un coup de maillet facilite le calage.
Le panneau est complété par la traverse supérieure. Les poteaux doivent dépasser d’au moins 15 mm l’arête de la traverse. Un chapeau ferme le dessus du poteau et verrouille l’empilement.
Après la réalisation du premier panneau, les poteaux sont calés à l’aide de coins qui maintiennent l’aplomb, vérifié au niveau à bulle. Des jambes de force provisoires permettent au panneau de résister au vent.
La pose se poursuit toujours dans le même ordre, traverse d’abord, puis remplissage. Les coupes des lames sont effectuées à la scie sauteuse. Une simple scie à métaux suffit pour les profilés en aluminium.
Lorsque tout est posé et correctement calé, les pieds de poteaux sont scellés au mortier prompt, gâché liquide pour bien pénétrer dans la réservation jusqu’au fond.
Les poteaux sont déposés en fond de fouille. Leur écartement a été calculé de manière à répartir les coupes de manière harmonieuse sur toute la longueur de la clôture.
Le principe de montage modulaire repose sur la liaison de deux poteaux adjacents par des traverses horizontales. Il y a en au moins une placée juste au-dessus du sol et une au sommet.
Une entretoise, également appelée closoir de fixation, est vissée aux deux extrémités de la traverse. Elle est ensuite glissée dans la rainure verticale du poteau correspondant.
Si la clôture dépasse 1,10 m de hauteur, il est nécessaire de renforcer le panneau par une traverse intermédiaire qui comporte un double profil, pour emboîter les lames inférieure et supérieure.
Les lames de remplissage se glissent dans les mêmes rainures que les traverses, et s’encastrent dans celles‑ci, en formant ainsi un cadre rigide. Un coup de maillet facilite le calage.
Le panneau est complété par la traverse supérieure. Les poteaux doivent dépasser d’au moins 15 mm l’arête de la traverse. Un chapeau ferme le dessus du poteau et verrouille l’empilement.
Après la réalisation du premier panneau, les poteaux sont calés à l’aide de coins qui maintiennent l’aplomb, vérifié au niveau à bulle. Des jambes de force provisoires permettent au panneau de résister au vent.
La pose se poursuit toujours dans le même ordre, traverse d’abord, puis remplissage. Les coupes des lames sont effectuées à la scie sauteuse. Une simple scie à métaux suffit pour les profilés en aluminium.
Lorsque tout est posé et correctement calé, les pieds de poteaux sont scellés au mortier prompt, gâché liquide pour bien pénétrer dans la réservation jusqu’au fond.
Les points-clés
1-Coulissement
Les lames de remplissage en bois, ou en composite, coulissent librement dans la rainure de chaque poteau, en longueur comme en hauteur.
2-Ajustement
En longueur, les lames sont recoupées de manière à laisser un espace de dilatation d’au moins 4 mm.
3-Au sommet
En cas de recoupe des poteaux, il faut quand même laisser une marge de 15 mm au-dessus de la dernière traverse pour éviter que celle-ci ne finisse par se déboîter.
Conseils pratiques
Brise-vue, brise-vent
Sur le plan technique, il n’y a strictement aucune différence entre ces deux dénominations. Elle n’est choisie qu’en fonction de l’usage souhaité pour le panneau. Ainsi, une clôture, comme celle qui est installée ici, peut donc briser aussi bien la vue que le vent, pour peu qu’elle soit occultante.
En marge des limites de propriété, la clôture modulaire peut être installée le long d’une terrasse, d’une piscine. Lorsqu’elle est placée à l’intérieur de la propriété, elle ne nécessite généralement aucune autorisation, sauf cas particulier (hauteur excessive, règlement de lotissement, …).
Utilisé en brise-vent, le panneau doit, paradoxalement, laisser passer l’air. En effet, s’il constitue un écran continu, il offre une plus grande prise aux rafales et crée des turbulences, du côté protégé, souvent désagréables, comme des tourbillons de feuilles mortes. Ces phénomènes sont limités s’il est ajouré.
Dans tous les cas, il convient de s’assurer que le panneau, isolé ou non, est correctement fixé au sol.
