Poser un éclairage de jardin

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Après avoir choisi ce qui sera mis en lumière, un plan s'impose pour réfléchir aux emplacements, optimiser les fournitures, et pour être sûr de tout avoir à disposition au moment de démarrer le chantier.

Quelques lumières

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Installer un éclairage dans son jardin est une excellente façon de le mettre en valeur la nuit, alors que les ténèbres cachent toutes ces beautés à vos yeux. Pour être réussi, l'éclairage de jardin se doit d'être discret, posé par touches à des endroits bien précis et tamisé. Le but n'est pas d'éblouir le promeneur nocturne.

Si un chemin traverse le jardin, l'éclairer de façon discrète, à ras du sol, peut être d'un très bel effet tout en assurant la sécurité des personnes qui l'emprunteront. Certains font le choix également de baliser les marches d'un escalier extérieur.
Côté décoration pure, on peut choisir de mettre en lumière tel ou tel massif arboré, et pourquoi pas la piscine, en intégrant au fil de la margelle, quelques spots à l'éclairage discret. En somme tout est possible ou presque, pour peu que vous prépariez bien votre chantier.

Une règle doit toujours être présente dans votre esprit : électricité et humidité font très mauvais ménage ! La sécurité de l'installation doit donc être la priorité. Le respect des règles édictées dans la norme NF C 15-100 s'impose en permanence.

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Il est interdit de faire se côtoyer, dans la même tranchée, le tuyau de l'arrosage enterré et le câble électrique !

Préparer le chantier

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Le plan de l'éclairage doit tenir compte des autres réseaux déjà en place. Il est interdit de faire se côtoyer, dans la même tranchée, le tuyau de l'arrosage enterré et le câble électrique ! Faites un plan au propre, que vous archiverez (avec les autres plans de réseau) pour vos successeurs. Le chantier sera plus facile si vous travaillez par temps sec. Coupez l'alimentation électrique lors du raccordement de votre éclairage de jardin.

Respecter les règles

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Pour la basse tension, les câbles électriques sont du type U 1000 R02V, à âme pleine. Ils comportent trois conducteurs (phase, neutre et terre) de 1,5 mm2 ou plus. Ils sont enfilés dans des fourreaux du type TPC, ICTL ou ICTA, de couleur rouge, pour les protéger des chocs. Ils s'enterrent à 50 cm de profondeur, voire 85 cm sous les allées carrossables. Un grillage, en matière plastique rouge, est déposé à 20 cm au-dessus du câble, en guise d'avertisseur pour les travaux ultérieurs. Toutes les connexions aux luminaires sont réalisées dans des boîtiers étanches, installés au-dessus du sol. Avec les nouveaux systèmes étanches, câbles et luminaires sont posés à la surface du sol. Pour la très basse tension, le câble électrique court à la surface du sol. Il est possible de l'enterrer légèrement pour le dissimuler. Mais attention de ne pas le sectionner en jardinant ! Par contre, cette tension nécessite l'emploi de transformateurs, ce qui limite la puissance disponible (100 W maximum par transformateur) et la distance (25 mètres). Mais, certains systèmes mixtes alimentés en 230 V, (alors que les ampoules sont en 12 V), permettent de s'affranchir de cette contrainte grâce à un transformateur intégré dans chaque luminaire.

La pose en vidéo

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Sécurité maximum

No Normes

Les indices de protection

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Tous les appareils d'éclairage destinés à une utilisation en jardin doivent impérativement être conformes à la norme NF EN 60598-2-1. Par ailleurs leur indice de protection contre l'eau doivent être au moins de IPX4 (plus le deuxième chiffre est élevé plus la protection est importante). L'indice 4 protège en cas de pluie battante avec un angle de 60°. Pour être vraiment tranquille, choisissez des appareils IPX5 qui supportent l'arrosage.