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Les amoureux du parquet massif en bois, aiment varier les plaisir de pose. Le point de Hongrie fait partie des motifs de pose classique du plus bel effet. Il est plutôt simple à mettre en œuvre, à condition d’être rigoureux et de ne pas se mélanger les… lames !
Quelques conseils pour une pose réussie
Le point de Hongrie, aussi appelé à chevrons, fait partie des grands classiques du parquet massif. Il devrait son nom à un pointe broderie particulièrement apprécié au XVIe siècle. Cinq siècles plus tard si on a oublié le point de broderie, le parquet ainsi posé demeure à la mode.
Ici, le parquet se décline non pas en version clouée mais collée, grâce à des bandes de mastic. Ce principe de pose est conseillé pour les parquets en contrecollés mais également pour les parquets de bois massif dont l'épaisseur ne dépasse pas les 15mm. Le principe de pose n'en demeure pas moins le même tout comme les règles à respecter. Il est conseillé de maintenir la pièce à une température d'utilisation standard (entre 15 et 20°C). Prévoyez de stocker les lames de parquet au moins 48h dans la pièce avant le début des travaux. Le bois, qui est un matériau sensible, aura le temps de s'adapter à l'hygrométrie des lieux.
N'oubliez pas les joints de dilatation, de 5 à 8mm, en périphérie qui permettent au bois de travailler sans endommager le bel agencement du parquet.
La pose en huit étapes
La particularité de ce type de pose en chevron est de nécessiter des lames spécialement profilées en fonction de leur disposition, à droite ou à gauche. Il est important de ne pas mélanger les paquets.
Un calepinage et un plan de pose préalables permettent de calculer les quantités nécessaires et d’éviter les erreurs. Le plan, centré sur la longueur de la pièce, est reporté au sol à l’aide d’un cordeau à poudre.
Au départ, il est nécessaire de constituer des triangles assemblés à partir de 6 lames. Le trait de coupe passe par les pointes. Après une découpe à la scie radiale, ces lames sont collées entre elles. Les chutes sont conservées pour les triangles d’arrivée.
Les triangles de départ sont disposés contre le mur de départ, pointe vers le centre de la pièce, également répartis sur la largeur, sans oublier les cales d’espacement périphériques. Les triangles latéraux sont recoupés sur mesure.
En pose collée, la sous-couche, en polyéthylène ou en liège, comporte des rainures qui permettent de déposer un cordon de mastic-colle, appliqué au pistolet.
La lame (ici une gauche) est d’abord emboîtée par sa languette latérale, avant de l’engager dans la lame précédente. L’alignement par rapport au cordeau est systématiquement vérifié avant le calage au maillet.
Dans les angles, pour les découpes spéciales et à l’arrivée, il est plus pratique d’assembler toutes les lames concernées et de les mettre en place ensemble, après la mise en forme. Le dernier rang est serré au tire-lame.
Après quelques jours d’acclimatation, un ponçage complet et un dépoussiérage soigné, le parquet sera vitrifié en trois couches, avec un dépolissage intermédiaire.
La particularité de ce type de pose en chevron est de nécessiter des lames spécialement profilées en fonction de leur disposition, à droite ou à gauche. Il est important de ne pas mélanger les paquets.
Un calepinage et un plan de pose préalables permettent de calculer les quantités nécessaires et d’éviter les erreurs. Le plan, centré sur la longueur de la pièce, est reporté au sol à l’aide d’un cordeau à poudre.
Au départ, il est nécessaire de constituer des triangles assemblés à partir de 6 lames. Le trait de coupe passe par les pointes. Après une découpe à la scie radiale, ces lames sont collées entre elles. Les chutes sont conservées pour les triangles d’arrivée.
Les triangles de départ sont disposés contre le mur de départ, pointe vers le centre de la pièce, également répartis sur la largeur, sans oublier les cales d’espacement périphériques. Les triangles latéraux sont recoupés sur mesure.
En pose collée, la sous-couche, en polyéthylène ou en liège, comporte des rainures qui permettent de déposer un cordon de mastic-colle, appliqué au pistolet.
La lame (ici une gauche) est d’abord emboîtée par sa languette latérale, avant de l’engager dans la lame précédente. L’alignement par rapport au cordeau est systématiquement vérifié avant le calage au maillet.
Dans les angles, pour les découpes spéciales et à l’arrivée, il est plus pratique d’assembler toutes les lames concernées et de les mettre en place ensemble, après la mise en forme. Le dernier rang est serré au tire-lame.
Après quelques jours d’acclimatation, un ponçage complet et un dépoussiérage soigné, le parquet sera vitrifié en trois couches, avec un dépolissage intermédiaire.
Autres techniques
Variante
Le Point de Hongrie existe aussi en version stratifiée, en pose flottante, et profil d’assemblage sans colle. Compte tenu du profil particulier des lames, il faut un outil spécial pour les démonter. Ce plancher n’est donc pas aussi facile à déposer qu’un système d’emboîtement, sans colle, posé en coupe de pierre. Une variante du Point de Hongrie consiste à poser les chevrons entre deux montants formant échelle.
