
Le brasage permet d’associer deux pièces à l’aide d’un métal d’apport fourni par une baguette. C’est LA technique à connaître pour qui veut souder du cuivre. Mais pour obtenir un résultat parfaitement étanche – et résistant à la pression – il faut bien quelques astuces.
Mesure et repérages
Préparation
Geste Pro
1- La baguette ne touche pas le cuivre, sauf lorsque celui-ci atteint la bonne température. Le métal fond alors comme de la cire de bougie et « file » dans le raccord.
2- Le dard de la flamme est dirigé sur la partie femelle du raccord, pas sur le tube, de manière à concentrer la chaleur là où va se diffuser le métal d’apport. Chauffez uniformément sans vous arrêter sur un point fixe.
3- La bonne température est atteinte lorsque le cuivre affiche une couleur rouge cerise. Ecartez la flamme, présentez la baguette. Si elle ne fond pas, chauffez de nouveau.
Les cours à retenir

A faire :
Le cordon de soudure est pratiquement invisible. Il est régulier sur toute la périphérie du raccord, sans surépaisseur.

Ne pas faire :
Le métal d’apport forme des gouttelettes. Il n’a pas filé dans le raccord : le cuivre n’a pas été assez chauffé et/ou bien préparé (flux décapant, ponçage).
1. Il existe deux types de brasage, tendre ou fort, qui se distinguent par la température nécessaire pour provoquer la fusion du métal d’apport. Elle est inférieure à 450 °C dans le premier cas, supérieure dans le second.
2. C’est le brasage tendre qui est utilisé dans les réseaux d’alimentation en eau. Le fort, plus difficile à maîtriser sans brûler le cuivre, est à réserver aux réseaux sans risque de corrosion, pour le gaz notamment.
3. Lors de l’achat, attention à bien vérifier le type de baguettes. Celles destinées au brasage tendre présentent un point de fusion aux alentours de 250° C. Elles sont de type étain-plomb, étain-cuivre ou étain-argent.