Ventilation autonome et VMC

Difficile d’aérer un sous-sol ! Une installation de ventilation assistée est donc indispensable pour assurer le renouvellement de l’air, évacuer l’humidité, chasser les polluants et les mauvaises odeurs. Et ces grands principes sont valables pour les autres types d’extension et même la maison entière. C’est donc l’occasion de tout refaire.

Faire respirer les maisons

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L'isolation des maisons a eu le résultat très positif de limiter, parfois de beaucoup, les déperditions d'énergie et de chaleur. Mais la volonté de ne laisser s'échapper ou entrer aucun filet d'air ne doit pas nous faire perdre de vue qu'une maison a besoin de respirer ! Nos anciens qui le savaient, utilisaient des matériaux respirants mais les maisons étaient souvent des palais à courants d'air, pour un confort bien moindre au nôtre il est vrai. Il suffit juste de trouver le juste milieu.

Isolée et calfeutrée, une maison ne respire pas plus qu’une cave sans fenêtre. Sans ventilation adaptée, elle va donc rapidement souffrir des mêmes maux : humidité, condensation, odeur de renfermé. Ce n'est pas vraiment comme cela que l'on imagine l'ambiance intérieure de son chez soi ! Un sous-sol aménagé est donc un excellent laboratoire pour l’étude des conséquences d’un mauvais renouvellement de l’air et des solutions efficaces à y apporter.

Ventilation autonome

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En rénovation, le procédé le plus simple consiste à installer des aérateurs électriques indépendants dans chaque pièce humide. Asservis au taux d’humidité de la pièce, ils se déclenchent automatiquement en fonction des besoins. Ils existent aussi en fonctionnement permanent, un peu à la manière d’une ventilation mécanique contrôlée simple flux mais sans les gaines à installer.

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En rénovation, faire passer les gaines est parfois compliqué. Mais il est possible de les cacher au-dessus du faux plafond.

VMC Simple flux

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Lorsque la Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) se contente d’évacuer l’air vicié, elle est de type “simple flux”. La version de base “autoréglable” ne coûte que quelques dizaines d’euros. Le débit, et donc la ventilation, sont constants. En version “hygroréglable”, le débit s’adapte au taux d’humidité. Il y a donc moins de gaspillage d’air chaud.
L’extracteur de VMC est placé dans les combles ou en faux-plafond. Un réseau de gaines (Ø 150 et 80 mm) permet de prélever l’air chargé dans les pièces humides. L’air frais est amené par des grilles installées dans les pièces de vie (salon, chambres), souvent en partie haute des fenêtres. Une VMC Hygro “B”, en plus d’une extraction à débit variable, dispose aussi d’entrées d’air hygroréglables.
En rénovation, faire passer les gaines est parfois compliqué. Il est possible alors d’utiliser des gaines ou des tubes oblongs ou rectangulaires, qui se cachent au-dessus du faux plafond.

VMC Double flux

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En double flux, la VMC diffuse l’air de renouvellement dans les pièces de vie via un second réseau de gaines. Il n’y a donc plus d’entrées d’air directes. D’autre part, air neuf et vicié se croisent, sans se mélanger, dans un échangeur. Le second réchauffe le premier, avec un rendement de 60 à 95 % selon les modèles. Ce type de VMC est proposé en version autoréglable ou hygroréglable, à faible consommation électrique, voire couplé à une PAC pour compléter le conditionnement de l’air entrant. Plus le système est sophistiqué, plus il est cher.

En rénovation, avec une isolation et une étanchéité standard (type RT 2000 ou 2005), une version de base est suffisante. Par la suite, si vous améliorez la performance énergétique de votre maison, il sera toujours possible de remplacer l’échangeur par un système plus performant, sans avoir à modifier le réseau de gaines.

Principe d’une ventilation mécanique contrôlée double flux

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Principe en hiver

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Principe en nuit d'été

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