Les pompes d'eau de surface et d'ailleurs

Matériaux

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Pratique le ruisseau ou la mare en bout de jardin pour bénéficier de quelques mètres cubes d’eau gratuits en toutes saisons, discret le puits à côté de la grange. Mais vous pensez bien que même cet usage, aussi modeste soit-il, est encadré par la législation.

L'eau de surface

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Depuis le 1er janvier 2009, tout particulier utilisant ou souhaitant réaliser un ouvrage de prélèvement d’eau souterraine, un puits ou un forage à des fins d’usage domestique doit le déclarer en mairie. La notion d’usage domestique est définie par le code de l’environnement. Il s’agit des prélèvements destinés exclusivement à la satisfaction des besoins des personnes physiques propriétaires ou locataires des installations et de ceux des personnes résidant habituellement sous leur toit, dans les limites des quantités d’eau nécessaires à l’alimentation humaine, aux soins d’hygiène, au lavage et aux productions végétales ou animales réservées à la consommation familiale de ces personnes. En pratique, tout prélèvement inférieur ou égal à 1000 m3 d’eau par an est considéré comme un usage domestique.

En ce qui concerne une rivière, Il faut d’abord en être riverain pour pouvoir pomper. Le lit appartient pour moitié aux propriétaires de chaque rive, mais l’eau n’appartient à personne. La règle des 1000 m3 s’applique quand même, en ajoutant celle de conserver un débit réservé nécessaire à la vie aquatique. Ce prélèvement nécessite une déclaration ou une autorisation. Des renseignements peuvent être obtenus auprès de la Police de l’eau de la DDT (Direction Départementale des Territoires) de votre département.
Notez que, pour permettre le contrôle des volumes prélevés, il faut installer un compteur.

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Les pompes à surpression permettent de disposer d’un débit constant au point de puisage, indépendant du cycle de fonctionnement de la pompe.

Les différents types de pompe

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Les caractéristiques principales d’une pompe sont le débit, en litres par heure, et la pression de service en bars. Elle doit être choisie de manière à permettre un débit suffisant au point d’utilisation. Cette dernière notion est très variable, selon qu’il s’agisse de remplir un arrosoir ou d’arroser un golf. Un autre critère utile est la hauteur d’aspiration et/ou de refoulement, qui correspond à la différence de niveau entre le captage de l’eau et le point d’utilisation.

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Les pompes immergées

Elles sont placées directement dans l’eau. Une sécurité à flotteur prévient le manque d’eau en arrêtant la pompe. Ces modèles servent à l’arrosage, notamment en récupération des eaux de pluie stockées. Placées en puisard, elles préviennent les risques d’inondation des sous-sols en fonction vide-cave, pour eaux claires ou chargées.

Les pompes de surface

Elles sont les plus simples et, souvent, les plus économiques. Elles se placent entre la source de l’eau (aspiration) et son utilisation (refoulement). En version de base, la mise en route s’effectue par l’interrupteur du moteur électrique. Il est nécessaire de remplir la partie hydraulique de la pompe pour permettre son amorçage. En amont, l’aspiration est équipée d’une crépine filtrante. Ces modèles servent à tous les usages, en particulier les systèmes programmés d’arrosage ou de récupération d’eau de pluie, et le pompage des eaux de surface, comme les rivières, mares et puits de faible profondeur. Les variantes sont aussi nombreuses que les usages, avec les modèles auto-amorçants, à arrêt automatique, pour les eaux chargées, pour les hydrocarbures…

Les pompes à surpression

Elles sont des évolutions qui associent une pompe de surface automatique à un vase d’expansion réglé à la pression de service, entre 2 et 4 bars. La pompe démarre automatiquement, lorsque la pression dans le ballon descend en-dessous d’une valeur limite, et s’arrête lorsque la pression de service est atteinte. Ce procédé permet de disposer d’un débit constant au point de puisage, indépendant du cycle de fonctionnement de la pompe. C’est le procédé qui se rapproche le mieux du confort d’utilisation de l’eau en réseau.

Les pompes de forage

ou de puits sont des variantes destinées à collecter l’eau des nappes phréatiques. Le choix du modèle dépend des caractéristiques du forage et des besoins à alimenter.