Tous les avantages des piscines hors-sol

Faciles à installer; les piscines hors-sol permettent de profiter des joies de la baignade dès les premières chaleurs. Le tout à des prix bien inférieurs à ceux des piscines enterrées...

La piscine hors-sol, prête à plonger

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Il fait très chaud, vous avez un terrain bien horizontal d’au moins une trentaine de mètres carrés... le hors-sol c’est la solution mais avec quelques précautions...

Une installation rapide

La piscine hors-sol est d’abord un achat d’impulsion. Elle peut être mise en service quelques jours seulement après son achat. Alors qu’il faut un semestre, dans le meilleur des cas, pour voir se concrétiser un rêve de piscine enterrée.

Peu ou pas d'autorisation

Un autre atout est la quasi absence d’autorisation à solliciter pour l’installer, (sauf zones classées) si la piscine est installée pour moins de 3 mois et démontée après. Pour plus de 3 mois et plus de 10 m2, il faut envoyer une déclaration préalable à la mairie... et demander un permis de construire si elle occupe plus de 100 m2 ce qui est assez rare pour des piscines hors sol !

Une piscine très économique

Le troisième avantage majeur est un coût imbattable, qui débute à quelques dizaines d’euros seulement. En outre, la piscine hors-sol s’adapte à ses utilisateurs. Elle est d’abord pataugeoire pour les plus petits, jusqu’à atteindre 1,10 ou 1,20 m de hauteur d’eau pour les plus grands.

Idéale dans un petit jardin

Surtout, la piscine hors-sol est la championne des jardins de poche, en ville, lorsque la place manque, entre la cabane des enfants, le potager bio, le lombricompost et la cuisine d’été de la terrasse. Elle est mise en place le temps nécessaire, puis démontée pour libérer le jardin.

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Facile à poser, d'un coût économique et très peu contraignante en termes d'autorisation, la piscine hors-sol a de quoi séduire les amateurs de baignade.

Les différentes piscines hors-sol

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Les piscinettes

Un système de filtration et de désinfection de l’eau est indispensable, quel que soit le modèle de piscine. Les piscinettes et les pataugeoires peuvent s’en passer, à condition de vider l’eau après chaque utilisation. Ces petits modèles sont parfaits pour les plus petits. Ils se gonflent ou se montent en quelques minutes, s’installent partout, se vident et se remisent tout aussi facilement.

Les modèles à poche...

Pour des bassins plus grands, il existe deux grandes familles, les modèles à poche et ceux à panneaux. Les premiers regroupent toutes les structures tubulaires et les autoportées, où le PVC armé sert en même temps de contenant et de paroi. Ce sont les plus faciles à monter. Mais aussi les plus fragiles, puisqu’une coupure dans la poche conduit à une vidange instantanée de la totalité du volume contenu.

Les piscines à panneaux

Les piscines à panneaux possèdent une structure extérieure indépendante de l’étanchéité. Elles sont montées sur la base d’une liaison poteaux-lisses haute et basse. L’espace entre les éléments de structure est rempli par des panneaux de bois, composites ou un feuillard en acier. L’étanchéité est assurée par un liner standard. Ces piscines sont plus solides, mais il faut compter une journée de montage à deux. Elles sont plus chères, mais plus durables, car il est toujours possible de remplacer le liner sans jeter la structure.

Un cas particulier : la piscine semi-enterrée

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Les piscines semi-enterrées, pas forcément une bonne idée

Les bassins semi-enterrés sont à la mode, car ils sont généralement moins chers qu’une piscine classique. Mais ils accumulent les inconvénients des deux univers qu’ils tentent d’unifier. Car ils ne sont pas plus durables qu’une piscine hors- sol à qui ils reprennent le système de montage à panneaux et les matériaux (bois, acier, composite).Ils n’ont pas plus d’équipements (escalier, spa, banquette, …). Mais il faut quand même terrasser un volume de terre important, avec les dégâts au jardin que cela provoque. Ajoutons à cela les formalités administratives équivalentes à celles d’une piscine enterrée, l’obligation de l’équiper de dispositifs de protection contre les noyades et, dernier bonus, sa prise en compte dans les impôts locaux. Ce qui donne à réfléchir avant de plonger…

En savoir plus

Te Technique

La préparation du sol

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  • Une piscine posée pèse plus lourd
    Paradoxalement, un bassin posé représente une charge au sol bien plus importante que lorsqu’il est enterré. En effet, la masse d’eau qu’il contient s’ajoute et ne remplace pas le volume de terre équivalent et souvent plus lourd d’une piscine enterrée. 1 m³ de terre pèse 1,3 t en moyenne contre 1 t pour 1000 litres d’eau. La nature du terrain doit donc être étudiée. Et des précautions particulières sont à prendre s’il est meuble. Les règles sont valables quelle que soit l’occupation du terrain, permanente ou limitée aux mois d’été.
  • Bien préparer son terrain
    Au minimum, l’emplacement de la piscine est délimité et décaissé, afin d’évacuer la terre végétale. Cela permet également de le niveler et de le débarrasser de ses pierres et racines. Il doit être parfaitement plan, dans tous les axes du bassin (longueur, largeur ou diamètre).
    Comme pour une piscine enterrée, dans un terrain en pente, le déblai ne peut servir de remblai de compensation. Les piscines hors-sol sont sensibles au dévers et aux affaissements latéraux, plus encore qu’un bassin enterré, car leur centre de gravité est plus haut. Il faut aussi tenir compte du chahut des baigneurs qui exerce un supplément de pression de l’intérieur vers l’extérieur.
  • Protéger le liner de fond
    Un géotextile est suffisant pour protéger le liner de fond si le sol est propre. Il peut être remplacé par une fine couche de sable, de moins de 5 cm d’épaisseur. La dalle en béton armé standard, de 12 cm d’épaisseur, réalisée dans les règles de l’art, reste une solution efficace pour s’assurer d’un support stable, plat et durable. C’est une mesure à privilégier pour renforcer la cohésion d’un terrain meuble.
  • Une piscine que l'on peut ranger en hiver
    Le démontage et le remisage pour l’hiver sont possibles pour la plupart des modèles hors sol. En revanche, il faut de la rigueur à chaque étape, pour la vidange vers le réseau d’eau pluviale, le démontage en sens inverse du montage, le classement des pièces, etc. Le liner (ou la piscine gonflable) doit être parfaitement sec avant de le plier. Ce dernier doit être réalisé de manière à faire coïncider les perçages du skimmer et du refoulement l’année suivante, au moment du remontage.

Installer un bassin semi-enterré est plus complexe. Les règles concernant le terrassement sont à adapter en fonction de la profondeur de la fouille. Une vidange hivernale complète n’est pas recommandée. Il faut laisser un niveau d’eau équivalent au nu du sol environnant.