Pour trouver l'emplacement idéal de sa piscine dans le jardin, il faut tenir compte de différents éléments comme les règles d'urbanisme en vigueur, la configuration du terrain ou encore les principes de bon voisinage.
Prendre en compte tous les paramètres
De quelle place dispose-t-on ?
La première contrainte est évidemment liée à la surface de terrain disponible. Car, en plus de la surface du bassin et, à minima, de sa margelle, il faut ajouter les zones de circulation autour.
Il ne faut jamais oublier qu’une piscine, dans la plupart des régions de France, ne sert que quelques mois dans l’année. La majeure partie du temps, c’est un espace inutilisable.
Vérifier en mairie les règles d’urbanisme en vigueur
Elles posent la deuxième contrainte. Il s’agit en particulier de vérifier les distances par rapport aux limites de propriété. En l’absence de règles particulières, celles-ci sont fixées à 3 m (ou strictement en limite séparative). Selon la zone de PLU dont vous dépendez, elles peuvent être réduites – c’est rare – maintenues – le cas le plus courant – ou augmentées, jusqu’à 4 m ou plus. Attention, la présence d’un abri ou d’un local technique de plus de 1,80 m de hauteur peut modifier sensiblement ces règles. En outre, les margelles, terrasses, ou tout autre élément indissociable du bassin, sont à prendre en compte. Il peut également exister une contrainte d’alignement, en retrait de l’espace public. ´ En résumé, il est fortement conseillé de se rapprocher du service d’urbanisme de la mairie dès l’ébauche du projet.
Ne pas gêner ses voisins
En parallèle de ces contraintes administratives, se pose celles du voisinage, qui fonctionnent dans les deux sens. ´ L’utilisateur peut souhaiter une certaine intimité et le voisin une certaine quiétude. Des solutions peuvent être trouvées par l’éloignement, la disposition des bâtiments, l’implantation de brise-vues ou de protections acoustiques, en respectant, une fois encore, les règles d’urbanisme. Cela vaut le coup d’en parler directement avec ses voisins autour d’un café, avant de sortir le fusil.
Dès l'élaboration du projet piscine, il est conseillé de vérifier auprès de sa mairie les règles d'urbanisme en vigueur.
Ni trop près ni trop loin de la maison
Rappelons qu’un bassin occupe une surface inutilisable une bonne partie de l’année. Le rêve hollywoodien de la piscine à la sortie du salon est donc à oublier. Idem, s’il faut enfiler les chaussures de marche et le sac à dos pour rejoindre le bassin au fond du jardin (on a pensé aux glaçons ?). La solution est à trouver entre ces deux extrêmes.
Une végétation choisie avec parcimonie
Des arbres touffus assurent l’intimité, mais bouchent les skimmers et bloquent la pompe. En principe, les grands arbres doivent se situer à une distance égale ou supérieure à leur hauteur. Pour le reste, il est préférable que le périmètre du bassin, sur une largeur de 2 m au moins, reste libre de toute végétation. ´ Choisissez des plantes à feuillage persistant ou à grandes feuilles, plus faciles à récupérer dans l’eau. Attention aux résineux aux aiguilles impitoyables pour les systèmes de filtration.
Un emplacement facilement accessible
C’est bête, mais il faut pouvoir accéder à l’emplacement avec des engins de chantier pour effectuer le terrassement. Il s’agit de la mini- pelle, mais aussi du camion toupie, de la livraison des matériaux et de l’évacuation du déblai. Dans ce domaine, tout est possible, mais cela peut augmenter considérablement les coûts.
Il faut aussi raccorder la piscine au réseau électrique et à l’évacuation de l’eau pour la vidange, ou le trop-plein. A ce titre, le PLU peut parfois imposer un bassin de rétention complémentaire. Un volume de plus à loger !