C'est le bardage à la mode. Esthétique et protecteur, le bardage à claire-voie est un revêtement qui se généralise. Ici, on s'en sert pour couvrir un mur de clôture de jardin. Une mise en oeuvre durable à condition d'être conforme aux règles de l'art.
Un revêtement de façade purement esthétique
Pour sa définition officielle, le bardage est un revêtement de façade, rapporté sur une paroi, qu’elle soit maçonnée ou à ossature bois. Comme souvent, son origine se perd dans les premiers temps dans l’art de construire pour se perfectionner au gré des disponibilités en matériaux et des nouvelles contraintes. En revanche, la version claire-voie est plus récente sous la forme connue ici laquelle est purement "pour faire joli". Certes les séchoirs à tabac sont souvent bardés à claire-voie mais en horizontal et le plus souvent avec la possibilité de refermer le bardage
Le bardage supporte les variations de température et d'humidité sans les transmettre au mur.
Le bardage en deux versions
Le bardage classique est continu. Cela signifie que les planches qui constituent le bardage sont posées de manière jointive ou superposées en partie (bardage à recouvrement). Dans sa forme « à claire-voie », les planches du bardage sont espacées. Dans les deux cas, le bardage peut être posé horizontalement ou verticalement, comme ici.
Le noir donne de la pronfondeur
Il est désormais obligatoire de couvrir le mur ou toute autre surface sous le bardage d'un pare-pluie. Dans le cas du bardage à claire-voie on le choisit noir pour donner de la profondeur visuelle. Il est d'ailleurs recommandé de peindre en noir l'ossature qui tient le pare-pluie. Bien sûr l'été cela augment la chaleur sur la façade d'où l'importance d'une bonne isolation s'il s'agit d'une maison d'habitation. L’indépendance du bardage est garantie par un espace libre d’au moins 2 cm d’épaisseur entre la face arrière du bardage et le nu extérieur du mur. Cet espace permet la circulation de l’air et fonctionne comme un climatiseur. Il ventile les excès de chaleur de l’été et évacue l’humidité en toutes saisons, qu’elle provienne de l’air extérieur ou de l’intérieur de la maison.
Ossature et créativité, le bardage renouvelé
La base technique du bardage repose sur une ossature, simple ou double, constituée de tasseaux de bois. Cette ossature est toujours posée perpendiculairement, à angle droit, par rapport au sens prévue pour les lames du bardage. Cela permet ainsi de créer facilement l’indispensable lame d’air ventilée. Pour l’aspect esthétique, le choix est particulièrement vaste et il n’y a pas d’autre limite que le budget et votre imagination. Du bois et ses dérivés, au métal et au matériaux composites, des tasseaux aux planches en passant par les panneaux, le bardage se décline à volonté.
La pose en vidéo
Fabriquer un bardage à claire-voie en 10 étapes
Ici, le bardage est utilisé pour habiller une partie de mur dégradée. Une ligne de repère horizontale est tracée au cordeau à poudre à 10 cm au-dessus du sol.
Une première série de tasseaux d’ossature est mise en place verticalement, en respectant un espacement de 60 cm environ. Cette ossature primaire est toujours verticale. Les tasseaux sont fixés dans le mur au moyen de chevilles à frapper.
Un trou dans le mur est d’abord percé au perforateur, au travers du tasseau, avant de planter la cheville. L’astuce consiste à fixer le tasseau en partie supérieure, à régler la verticale au niveau, avant de percer et fixer le point bas, puis de planter les chevilles intermédiaires.
L’écran pare-pluie est directement agrafé sur l’ossature primaire en déroulant le lé horizontalement et en commençant par le plus bas de manière à conserver un recouvrement de 10 cm entre les lés, dans le sens de l’écoulement du ruissellement.
L’ossature secondaire, en tasseaux horizontaux est alors vissée sur la précédente. L’écartement est le même, environ 60 cm, ajusté en fonction de la hauteur à couvrir.
Par un souci esthétique, l’ossature secondaire est entièrement masquée par une lasure de couleur sombre ou une peinture pour bois. Ainsi, elle sera invisible derrière le bardage.
La pose de tasseaux de bardage s’effectue à l’avancement à partir de la gauche ou de la droite du mur à couvrir. Chaque tasseau est vissé sur chaque intersection avec l’ossature secondaire.
En partie basse, le bardage est aligné en le posant sur un chevron qui sert de guide. En partie haute, chaque tasseau est recoupé à une hauteur différente de manière à créer une ligne brisée.
Un contrôle régulier de l’alignement vertical au niveau à bulle demeure indispensable, tous les 4 à 5 tasseaux posés, afin de rectifier facilement un écart éventuel, sans avoir à tout démonter.
Pour le décalage horizontal, une simple cale en bois d’au moins 20 mm d’épaisseur fait office de pige. Cela permet d’avancer rapidement, sans repérage préalable.
Ici, le bardage est utilisé pour habiller une partie de mur dégradée. Une ligne de repère horizontale est tracée au cordeau à poudre à 10 cm au-dessus du sol.
Une première série de tasseaux d’ossature est mise en place verticalement, en respectant un espacement de 60 cm environ. Cette ossature primaire est toujours verticale. Les tasseaux sont fixés dans le mur au moyen de chevilles à frapper.
Un trou dans le mur est d’abord percé au perforateur, au travers du tasseau, avant de planter la cheville. L’astuce consiste à fixer le tasseau en partie supérieure, à régler la verticale au niveau, avant de percer et fixer le point bas, puis de planter les chevilles intermédiaires.
L’écran pare-pluie est directement agrafé sur l’ossature primaire en déroulant le lé horizontalement et en commençant par le plus bas de manière à conserver un recouvrement de 10 cm entre les lés, dans le sens de l’écoulement du ruissellement.
L’ossature secondaire, en tasseaux horizontaux est alors vissée sur la précédente. L’écartement est le même, environ 60 cm, ajusté en fonction de la hauteur à couvrir.
Par un souci esthétique, l’ossature secondaire est entièrement masquée par une lasure de couleur sombre ou une peinture pour bois. Ainsi, elle sera invisible derrière le bardage.
La pose de tasseaux de bardage s’effectue à l’avancement à partir de la gauche ou de la droite du mur à couvrir. Chaque tasseau est vissé sur chaque intersection avec l’ossature secondaire.
En partie basse, le bardage est aligné en le posant sur un chevron qui sert de guide. En partie haute, chaque tasseau est recoupé à une hauteur différente de manière à créer une ligne brisée.
Un contrôle régulier de l’alignement vertical au niveau à bulle demeure indispensable, tous les 4 à 5 tasseaux posés, afin de rectifier facilement un écart éventuel, sans avoir à tout démonter.
Pour le décalage horizontal, une simple cale en bois d’au moins 20 mm d’épaisseur fait office de pige. Cela permet d’avancer rapidement, sans repérage préalable.
Les points clés
Pour garantir un alignement parfait en partie basse et, dans le même temps, régler la garde au sol, il suffit de poser un gros chevron de la hauteur souhaitée et de poser les tasseaux de bardage dessus.
La garde au sol retarde le pourrissement du bardage en partie basse. Il convient de noter que ces derniers ont été traités avant leur installation et disposent d’une résistance aux intempéries de classe 3 minimum. Le DTU 41.2 fixe cette garde au sol à 20 cm minimum.
Protection du mur et entretien
Le pare-pluie du bardage pour un mur à l’abri
Une refonte récente des documents techniques relatifs aux bardages rend nécessaire la présence d’un pare-pluie continu dans le cas d’une pose à claire-voie. Il est posé à l’avant du mur et à l’arrière du bardage, horizontalement, de bas en haut. Le lé suivant recouvre le précédent sur une dizaine de centimètres pour assurer la continuité. Le rôle du pare-pluie, surtout pour un bardage à claire-voie, est de protéger le mur des infiltrations d’eau tout en permettant à ce dernier d’évacuer son humidité interne.
Le bardage pour un choix responsable
Pouvoir remplacer le revêtement de protection sans toucher à l’isolation est un avantage des solutions rapportées comme le bardage. En effet, comme celui-ci subit toutes les intempéries, il vieillit vite, surtout sur les façades exposées au Sud et à l’Ouest. Lorsque l’entretien régulier ne suffit plus, rénover un bardage consiste simplement à remplacer les lames et, si nécessaire, l’ossature secondaire, sans avoir à déposer l’isolation thermique.
Entretenir un bardage
Si nécessaire, un traitement anti-mousse pour être appliqué au pulvérisateur sur les lames de bardage. Pour le reste, le lessivage par les intempéries remplit son office. Le cas échéant, le bardage peut être repeint, tous les 5 à 10 ans selon l’exposition. Il faut d’abord s’assurer que les lames soient en parfait état, en particulier en partie basse. Un bardage à claire-voie offre l’avantage de pouvoir remplacer quelques lames sans devoir déposer l’ensemble.
Que dit la loi ?
Pour un bardage, une déclaration de travaux suffit
Le bardage à claire-voie modifie l’aspect extérieur du bâtiment. Une autorisation administrative est donc nécessaire. Une déclaration de travaux suffit dans la grande majorité des cas. Mais il peut y avoir des conditions particulières en particulier dans un lotissement ou si le bâtiment se situe dans le périmètre d’un secteur protégé.
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