Délimiter sa propriété de manière concrète est un sujet aux multiples déclinaisons. En voici une illustration avec ces panneaux de clôture montés sur un muret maçonné. Une solution à la fois élégante et protectrice.
Clôturer son jardin... vaste projet
La curiosité et l’ouverture d’esprit. Si vous avez un projet de clôture, ce sont les deux valeurs auxquelles vous devez vous référer, bien avant de choisir une solution plutôt qu’une autre. Parce que la décision semble souvent s’imposer d’elle-même alors qu’elle nécessite un temps de réflexion. Par exemple, pourquoi choisir une haie végétale plutôt qu’une clôture maçonnée ? Quelle hauteur définir ? Quels style, matériau ou disposition choisir ? Le premier conseil est donc de prendre son temps et de bien peser les avantages et inconvénients de chaque ouvrage.
La clôture sur muret, solide et durable
La partie maçonnée du muret délimite clairement la propriété. C’est aussi une première barrière pour limiter les passages d’animaux. Et son entretien est des plus simples. Il existe une très grande diversité de panneaux de clôture qui peuvent être entièrement occultant ou pas, en bois, matériau composite ou métal. Le choix de la matière en définit la fréquence d’entretien. L’ensemble constitué est efficace pour limiter les intrusions, préserver l’intimité. Il est durable et facile à entretenir.
Des travaux conséquents
La maçonnerie est la partie la plus pénible des travaux parce que c’est la plus longue à réaliser avec différentes étapes entrecoupées de phases de séchage. Une bonne alternative consiste à limiter les contraintes en confiant cette réalisation à une entreprise de maçonnerie. Pour les panneaux de clôture, c’est beaucoup plus simple. La pose s’effectue à l’avancement. Elle débute d’un côté par le premier poteau puis le premier panneau détermine l’emplacement du poteau suivant, etc.
Une clôture évolutive
Durable ne signifie pas immuable. Ainsi une clôture sur muret évolue facilement au gré des envies. Par exemple, il suffit simplement de la repeindre, les panneaux de clôture comme le muret pour en changer l’aspect. Il est également possible de l’agrémenter d’accessoires, de pochoirs. Vous pouvez enfin remplacer la partie clôture, sans modifier le muret.
Difficulté de mise en œuvre : 3/5
Temps d'exécution : 1/2 journée
Surface traitée : -
Personnes : 1 à 2
La pose en vidéo
Monter une clôture sur un muret en 13 étapes
Les embases qui serviront au montage des poteaux sont réparties sur la longueur du muret. Elles sont espacées d’une distance égale à la largeur de chaque panneau. Si une recoupe est nécessaire, elle est prévue à l’opposé du portail.
Les poteaux comportent des rainures dans lesquels sont enfilés des goujons à œil qui serviront par la suite au montage des panneaux. Ces goujons sont installés avant le montage de l’embase.
L’embase est enfoncée de force à l’extrémité des poteaux puis elle est solidarisée par un écrou et un boulon traversant, serrés fermement mais sans forcer pour ne pas déformer le profilé.
Le poteau de départ est présenté contre le portail. Il est centré par rapport au muret. Puis il sert de gabarit pour le préperçage des trous de fixation. Ces derniers sont réalisés au perforateur, dépoussiérés puis chevillés.
Des tiges filetées sont enfilées dans les trous et le poteau est bloqué par un écrou. Différents moyens peuvent être utilisés pour ce montage, comme un scellement chimique, des tirefonds, des boulons d’ancrage.
Il est préférable de se faire aider pour présenter le panneau de clôture. Il est engagé sur les goujons et maintenu en place en enfilant un boulon traversant à l’extrémité de chaque lisse horizontale.
Le deuxième poteau est emboîté de l’autre côté du panneau. Il sert de gabarit pour repérer les trous de fixation dans le muret. Ces derniers sont percés et équipés comme les premiers.
A chaque étape, il est nécessaire de s’assurer que les poteaux et les panneaux sont correctement alignés sur les différents axes, horizontal, vertical, et en dévers, vers l’avant ou l’arrière de la clôture. Chaque embase est ensuite verrouillée par le serrage des écrous.
La liaison entre les panneaux et les poteaux est bloquée à son tour par le serrage d’un écrou à l’extrémité des boulons traversants mis en place précédemment.
Le poteau d’arrivée est installé provisoirement afin de mesurer avec précision la recoupe à effectuer sur le dernier panneau. La notice de montage fournit des indications sur les marges admissibles.
La mesure est reportée sur le dernier panneau. Il est recoupé à la meuleuse. L’extrémité des lisses est percée pour permettre le passage du boulon traversant. Le dernier poteau est monté sur le panneau avant de mettre le tout en place.
Des bouchons pare-pluie en plastique sont enfoncés au sommet des barreaux. Le serrage de tous les écrous est vérifié une dernière fois. Un nouveau serrage sera nécessaire dans quelques semaines.
Les embases qui serviront au montage des poteaux sont réparties sur la longueur du muret. Elles sont espacées d’une distance égale à la largeur de chaque panneau. Si une recoupe est nécessaire, elle est prévue à l’opposé du portail.
Les poteaux comportent des rainures dans lesquels sont enfilés des goujons à œil qui serviront par la suite au montage des panneaux. Ces goujons sont installés avant le montage de l’embase.
L’embase est enfoncée de force à l’extrémité des poteaux puis elle est solidarisée par un écrou et un boulon traversant, serrés fermement mais sans forcer pour ne pas déformer le profilé.
Le poteau de départ est présenté contre le portail. Il est centré par rapport au muret. Puis il sert de gabarit pour le préperçage des trous de fixation. Ces derniers sont réalisés au perforateur, dépoussiérés puis chevillés.
Des tiges filetées sont enfilées dans les trous et le poteau est bloqué par un écrou. Différents moyens peuvent être utilisés pour ce montage, comme un scellement chimique, des tirefonds, des boulons d’ancrage.
Il est préférable de se faire aider pour présenter le panneau de clôture. Il est engagé sur les goujons et maintenu en place en enfilant un boulon traversant à l’extrémité de chaque lisse horizontale.
Le deuxième poteau est emboîté de l’autre côté du panneau. Il sert de gabarit pour repérer les trous de fixation dans le muret. Ces derniers sont percés et équipés comme les premiers.
A chaque étape, il est nécessaire de s’assurer que les poteaux et les panneaux sont correctement alignés sur les différents axes, horizontal, vertical, et en dévers, vers l’avant ou l’arrière de la clôture. Chaque embase est ensuite verrouillée par le serrage des écrous.
La liaison entre les panneaux et les poteaux est bloquée à son tour par le serrage d’un écrou à l’extrémité des boulons traversants mis en place précédemment.
Le poteau d’arrivée est installé provisoirement afin de mesurer avec précision la recoupe à effectuer sur le dernier panneau. La notice de montage fournit des indications sur les marges admissibles.
La mesure est reportée sur le dernier panneau. Il est recoupé à la meuleuse. L’extrémité des lisses est percée pour permettre le passage du boulon traversant. Le dernier poteau est monté sur le panneau avant de mettre le tout en place.
Des bouchons pare-pluie en plastique sont enfoncés au sommet des barreaux. Le serrage de tous les écrous est vérifié une dernière fois. Un nouveau serrage sera nécessaire dans quelques semaines.
Les points clés
Ajustements à la meuleuse
Les éléments modulaires nécessitent souvent une adaptation sur-mesure. Dans le cas présent, l’esthétique des panneaux ne permet pas toujours une recoupe exacte car celle-ci doit impérativement intervenir entre deux barreaux verticaux.
La prédisposition des embases (première étape) a permis d’estimer approximativement la longueur à recouper.
Important à savoir
Le muret, les fondamentaux
C’est le muret qui supporte toutes les contraintes liées à l’élévation des panneaux de clôture et notamment la résistance au vent. Sans oublier son chapeau qui est une pièce rapportée en forme de petit avec deux pentes légères pour évacuer l'eau de pluie.
Il faut donc bâtir un muret dans les règles de l’art. Ainsi, le muret doit reposer sur une semelle de fondation creusée dans le sol et remplie de béton armé, de 30 cm de profondeur environ et d’une largeur supérieure à celle du muret lui-même.
Le montage de la maçonnerie n’intervient qu’après la phase de durcissement de la semelle, soit 3 semaines environ. Il est recommandé de renforcer la résistance de l’ouvrage par un chaînage supérieur composé de fers filants de 8 mm de diamètre noyés dans une couche de mortier, celle qui sert au scellement du couronnement (chapeau).
Quelle hauteur de clôture choisir
Pour définir la hauteur de la clôture sur muret, il faut d’abord se renseigner sur la réglementation existante, tant auprès de la Mairie que du cahier des charges du lotissement le cas échéant. Dans le cas d’une clôture sur muret, la hauteur minimale est de 1,50 m environ. En dessous, il est plus simple, et plus esthétique, d’opter pour un seul procédé, soit le muret, soit le panneau de clôture.
De manière empirique, l’harmonie conseille de consacrer un tiers de la hauteur au muret et deux tiers à la clôture. Mais plus l’ouvrage est haut plus la répartition de se rapproche de l’égalité (50/50), jusqu’au mur d’enceinte complété d’une petite grille de défense.
L'emplacement de la clôture, c'est réglementaire
Les règles sont précises lorsqu’il s’agit de séparer deux terrains, qu’ils soient privés ou en bordure du domaine public (la rue). Si la clôture sur muret est placée exactement sur la séparation, elle est réputée mitoyenne. Les droits et les devoirs sont partagés entre les propriétaires de chaque côté (droit d’appui, entretien, coûts, …). Si la clôture sur muret est montée en deçà de la limite, elle appartient entièrement au propriétaire du terrain qui en supporte entièrement les coûts, tout en bénéficiant du « tour d’échelle » qui l’autorise à pénétrer chez son voisin pour l’entretien de la clôture.
Il n’y a pas de mitoyenneté avec le domaine public. Une clôture sur muret en bordure de rue est entièrement élevée sur le terrain privé. Attention, une collectivité territoriale peut aussi disposer d’un domaine privé. Dans ce cas, la règle de mitoyenneté s’applique.
Une clôture associée
Si le choix est trop difficile entre les différentes solutions, pourquoi ne pas les associer ? Cela permet ainsi d’additionner les avantages et de réduire les inconvénients. Ainsi, la clôture sur muret peut être associée à une haie végétale, installée côté intérieur. Le choix des végétaux dépendra de l’exposition et de la hauteur prévue. Ils peuvent compléter le dispositif de protection (haie dense, épineuse, …) ou profiter de la clôture sur muret pour se développer, à l’exemple des plantes grimpantes et des lianes comme les rosiers, passiflores et autres lierres. Finalement, tout cela ne simplifie pas le choix !
