Liner ou bâche armée pour une piscine étanche

Matériaux

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Liner ou bâche armée ont pour mission d'assurer la parfaite étanchéité de la piscine. Faciles à poser et à remplacer, ils sont néanmoins indispensables.

Liner et bâche armée, cap sur l'étanchéité

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Simples à poser et efficaces, les liners et autres bâches armées se taillent la part du lion en matière d’étanchéité avec plus du quart du marché. D’abord, il est nécessaire de faire la différence entre les deux procédés.

Le liner, une poche plastique souple

Le liner est une poche préformée sur-mesure aux dimensions du bassin à étancher, en polychlorure de vinyle plastifié (PVC-P). Il relève de la norme NF T 54-802. Ses particularités sont d’être souple et extensible.

La bâche armée, une membrane composite rigide

La bâche armée est une membrane composite constituée de plusieurs feuilles de PVC-P, armées par une couche d’armature en polyester. Elle relève de la norme NF T54-804. Elle est étanche à l’eau, perméable au gaz et conditionnée en rouleau. A la différence du liner, elle n’est ni souple, ni préfabriquée. Les différents lés sont soudés sur place. La bâche possède un recto et un verso clairement identifiés.

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L’épaisseur d’une bâche armée (1,5 mm) est supérieure à celle d’un liner (entre 0,2 et 0,8 mm) et s'avère donc beaucoup plus résistante que le liner aux rayons du soleil.

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Bâche, liner, les différences

L’épaisseur d’une bâche armée (1,5 mm) est supérieure à celle d’un liner (entre 0,2 et 0,8 mm). La bâche est beaucoup plus résistante que le liner face à leurs ennemis communs que sont le rayonnement solaire, les produits de traitement de l’eau et les baigneurs. La durée de vie moyenne d’un liner est de 10 ans et passe au double pour la bâche. D’autre part, un liner simple n’est pas conseillé pour des températures d’eau supérieures à 28 °C (apparition de plis à la longue).
Pour la pose, un liner est relativement facile à mettre en place pour des formes simples. Il faut surtout beaucoup de soin et de méthode pour bien orienter le dépliage et éviter les déchirures. La souplesse du plastique est mise à profit pour effacer les plis lors de la mise en eau.

Une bâche, découpée et soudée sur place, est plus adaptée aux formes complexes, même si cela augmente le nombre de soudures et donc le risque de fuite ou, surtout, d’infiltration entre le revêtement et le support. La technique de soudage est simple, mais tous les points singuliers exigent un traitement spécifique à connaître (ordre de pose, recouvrement, patch, découpe, pliage,…). Les lés sont découpés aux ciseaux ou au cutter. Il existe deux techniques de soudure, à froid, par une sorte de collage au solvant THF (tétrahydrofurane) ou à chaud, avec un pistolet à air chaud réglé sur 450 °C. Vous l’avez compris...le recours à un professionnel est fortement recommandé.
Plus solide, la bâche supporte mieux les fortes fréquentations. D’autre part, elle est bien adaptée à la rénovation de tous types de bassin, même enduits ou carrelés (sous conditions), ce qui n’est pas le cas du liner, qui ne remplace qu’un autre liner. Enfin, la bâche armée est évidemment plus chère qu’un liner.

Bâche, liner, les points communs

Le choix esthétique est le premier critère commun aux deux étanchéités. Elles sont toutes les deux teintées dans la masse et/ou imprimées, en revêtement uni ou en imitation carrelage et mosaïque. A ce sujet, il faut tenir compte de la couleur de l’eau à dominante bleue. Sur fond clair, elle s’associe à la teinte du revêtement, par exemple plutôt verte pour un coloris beige (bleu + jaune = vert). Un fond plus sombre, très à la mode, rend plus difficile la détection d’une eau trouble avant qu’elle ne tourne vraiment.
Une autre qualité commune est leur caractère antidérapant et facile à entretenir. Le premier est intégré à la fabrication, le second est l’avantage de leur surface lisse, avec peu de joints et des adjuvants anti-algues et anti-UV.
Ces deux étanchéités sont également compatibles avec la plupart des structures de bassin, en béton, en composite ou en bois, en monobloc ou en panneau, etc. Et elles nécessitent les mêmes équipements d’étanchéité pour les pièces à sceller, avec une mise en œuvre identique (encastrement, recouvrement, découpe, bride, etc.).

En savoir plus

Te Technique

Poser un liner

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  • Comment poser son liner
    Comme la poche est fabriquée sur mesure en usine, la prise de cote est de la responsabilité du donneur d’ordre. Il convient donc d’être particulièrement clair et précis, en signalant toutes les particularités (nature des angles, escaliers, type d’accrochage,…). Les parois et le fond du bassin sont grattés, dépoussiérés et essuyés. Tout doit être lisse, propre et sans débris, pièces à sceller comprises. Ils sont ensuite traités avec une solution biocide adaptée. Si le support est compatible, il est possible de procéder à une pose directe du liner. Sinon, un écran anti-contaminant imputrescible, compatible avec le liner et traité antifongique (feutre, thibaude, mousse réticulée à cellules fermées, etc.) est intercalé.
    Pour la pose elle-même, le liner est amené au bord ou déposé au fond du bassin, déplié avec soin, puis accroché sous la margelle grâce à un système de profilé en plastique, de type Hung, plutôt pour les parois épaisses, ou Overlap (le liner recouvre le panneau), pour les panneaux minces. Le liner est légèrement plus petit que le bassin, de façon à pouvoir se tendre lors de la mise en eau. Il faut toutefois faire attention à éviter les tensions excessives aux points singuliers, comme les marches d’escalier, résultant d’un mauvais positionnement.
  • Eviter à tout prix les plis
    Il ne doit pas y avoir de plis lors de la mise en eau. Sinon, il faut repositionner le liner. Ce dernier doit être maintenu en place jusqu’à ce que le fond soit recouvert par 20 cm d’eau au minimum. En principe, la pose des brides autour des pièces à sceller est réalisée au fur et à mesure de la mise en eau, afin d’assurer la mise en tension du liner, y compris pour la bonde de fond.