Mélanger carrelage et parquet sur un même sol, ça plait ! On peut le faire pour un passage d'une terrasse à l'intérieur, et le tenter dans une salle de bains ...mais il y a des contraintes techniques. Les deux matériaux n'évoluent pas de la même manière, les marier demande donc de gérer leur jointure. Allez ! En associant votre compétence, et nos conseils votre sol devrait réussir sa mixité !
Carrelage et parquet à l'unisson
Associer deux revêtements de sol différents est une pratique courante, entre deux pièces par exemple. C’est plus rare dans le même espace. Cela donne l’occasion d’indiquer les règles à observer pour éviter les désillusions à l’usage.
Chaque revêtement de sol présente des avantages et des inconvénients. En associer plusieurs permet de combiner les premiers sans subir les seconds. Par exemple, le parquet apporte son confort et son aspect chaleureux dans la salle de bains, sauf où il est nécessaire de résister aux projections d’eau et aux chutes d’objet, ce qu’accomplit parfaitement le carrelage.
Le carrelage a des dons d'imitation tels que l'on peut mélanger ses aspects sur un même sol et obtenir un effet parquet/carreau... alors qu'en réalité tout est carrelé.
Carrelage et parquet : d’abord pour l’esthétique
Mais l’association de deux matériaux est d’abord décorative, en ajoutant un degré de variation supplémentaire dans l’harmonie de l’espace concerné. En plus des coloris, les effets de matière, de forme, d’aspect de surface viennent compléter l’ensemble.
Garder la mesure
Mais le secret d’une décoration réussie réside dans une certaine sobriété. Un décor trop chargé n’est plus lisible et se démode rapidement. Or, s’il est facile de changer de parquet, rénover un carrelage est plus compliqué. Pour décorer une pièce, surtout si elle est petite, il faut rester sur des principes de base, en duo, avec deux revêtements de sol maximum, deux coloris, deux zones, … Attention également aux grands formats, peu adaptés aux petites surfaces. Il est tout à fait possible d’associer carrelage et parquet sans changer d’aspect grâce aux produits d’imitation. En effet, le carrelage imite le parquet alors que le stratifié imite le carrelage. C’est un jeu d’association à tester en magasin avant d’acheter.
Difficulté de mise en œuvre : 3/5
Temps d'exécution : 2 heures + 1 heure
Surface traitée : 3 m2
Personnes : 1
La pose en vidéo
La pose en 9 étapes
Dans le cas présent, la zone de parquet a été posée en premier lieu, en orientant la languette du côté du futur carrelage. Elle est protégée sous une bâche avant de procéder à la pose des carreaux.
Le sol à carreler est enduit de mortier de pose. Le choix de la spatule crantée et donc la consommation de mortier est importante de manière à s’assurer que les carreaux et le parquet seront strictement au même niveau.
La précision de réglage du mortier de pose est renforcée par le fait que ces grands carreaux doivent être posés en double encollage. Il ne faut absolument pas créer de surépaisseur. Ce n’est pas la quantité de mortier qui assure la qualité de la pose.
Le premier carreau est posé au contact de la languette du parquet, bien aligné avant d’être ancré dans le mortier. Il faut bien prendre le temps de vérifier la planéité au niveau à bulle, avant de poser le carreau suivant.
La pose se poursuit en appliquant la même méthode sans oublier d’intercaler des croisillons pour matérialiser les joints entre les carreaux. Ces croisillons sont enlevés en fin de pose, dès que le mortier a durci.
Le lendemain, c’est au tour du ciment à joint d’être appliqué. Il est d’abord gâché à consistance fluide puis appliqué et raclé à la spatule ou à la taloche plastique de manière à bien garnir les joints.
Quand le ciment débute sa prise, les carreaux sont essuyés à la taloche éponge ou avec une serviette humide. La serpillère est passée quelques heures plus tard, après s’être assuré que le ciment est bien sec.
Auparavant, la languette du parquet est découpée au ras des lames à l’aide d’un outil multifonctions. Cela permet ainsi d’obtenir le joint de dilatation nécessaire entre le carrelage et le parquet.
Ce joint est ici matérialisé par un cordon de mastic polymère, appliqué généreusement au pistolet à mastic, entre deux bandes d’adhésif de masquage large puis raclé et lissé à la spatule en un seul passage, sans reprise.
Dans le cas présent, la zone de parquet a été posée en premier lieu, en orientant la languette du côté du futur carrelage. Elle est protégée sous une bâche avant de procéder à la pose des carreaux.
Le sol à carreler est enduit de mortier de pose. Le choix de la spatule crantée et donc la consommation de mortier est importante de manière à s’assurer que les carreaux et le parquet seront strictement au même niveau.
La précision de réglage du mortier de pose est renforcée par le fait que ces grands carreaux doivent être posés en double encollage. Il ne faut absolument pas créer de surépaisseur. Ce n’est pas la quantité de mortier qui assure la qualité de la pose.
Le premier carreau est posé au contact de la languette du parquet, bien aligné avant d’être ancré dans le mortier. Il faut bien prendre le temps de vérifier la planéité au niveau à bulle, avant de poser le carreau suivant.
La pose se poursuit en appliquant la même méthode sans oublier d’intercaler des croisillons pour matérialiser les joints entre les carreaux. Ces croisillons sont enlevés en fin de pose, dès que le mortier a durci.
Le lendemain, c’est au tour du ciment à joint d’être appliqué. Il est d’abord gâché à consistance fluide puis appliqué et raclé à la spatule ou à la taloche plastique de manière à bien garnir les joints.
Quand le ciment débute sa prise, les carreaux sont essuyés à la taloche éponge ou avec une serviette humide. La serpillère est passée quelques heures plus tard, après s’être assuré que le ciment est bien sec.
Auparavant, la languette du parquet est découpée au ras des lames à l’aide d’un outil multifonctions. Cela permet ainsi d’obtenir le joint de dilatation nécessaire entre le carrelage et le parquet.
Ce joint est ici matérialisé par un cordon de mastic polymère, appliqué généreusement au pistolet à mastic, entre deux bandes d’adhésif de masquage large puis raclé et lissé à la spatule en un seul passage, sans reprise.
Les points clés
La liaison entre le carrelage et le parquet doit rester souple et, si possible, étanche. Elle est ici assurée par la découpe de la languette, remplacée par un cordon de mastic polymère. D’autres solutions peuvent être mises en œuvre. Le mastic peut être remplacé par un joint préformé de type EPDM enfoncé au maillet. Il est également possible de poser le carrelage en premier lieu et de border la pose d’un joint de dilatation scellé dans le mortier du type de ceux utilisés au seuil entre deux pièces.
Attention, dans tous les cas, il faut bien s’assurer que le carrelage posé et le parquet associé à sa sous-couche mesurent strictement la même épaisseur.
Mixer le carrelage et le parquet
Carrelage et parquet associés
Un revêtement de sol à base de bois, un parquet, un stratifié voire des lames en PVC rigides (composées de sciure) régit considérablement à l’humidité de l’air ou du support. A l’inverse, un carrelage est presque inerte. Cette différence de dilatation a une influence directe sur le traitement des joints de transition. S’ils ne laissent pas un jeu suffisant, le parquet va buter sur le carrelage. Ici, le choix a été fait de le remplir d’un mastic élastomère. Toutes les solutions de joints de dilatation et de barre de seuil sont également utilisables comme s’il s’agissait d’assurer une transition entre deux pièces aux revêtements différents.
Carrelage et parquet sur même support
Un revêtement de sol souple ou semi-rigide, comme un parquet, supporte sans dommage les déformations du support. Ce qui n’est pas le cas du carrelage. Dans une construction récente et sur un support en ciment (dalle ou chape), associer le carrelage et le parquet ne pose pas de difficulté. Mais en rénovation, sur un plancher en bois, des précautions sont à prendre pour la partie carrelage. Il faut, au minimum, utiliser un mortier-colle adapté, voire utiliser revêtement d’indépendance qui absorbera les déformations.
Zone d'exclusion pour le parquet
Dans une salle de bains, le carrelage est logiquement placé aux abords des équipements sanitaires, lavabo, douche ou baignoire. Il n’existe pas de règle précise pour définir la largeur de cette zone préservée mais on peut utiliser celle des volumes de protection des normes électriques soit 60 cm. Il reste toujours possible de poser le parquet à proximité immédiate des équipements mais la résistance de sa couche de finition n’est pas garantie.
