Mission délicate : changer une fenêtre de toit plate motorisée par un modèle plus récent, plus clair et moins bombé. Reste qu'il qu' il faut réussir le retrait du vieux modèle, découper la vieille étanchéïté et poser la nouvelle fenêtre en prenant soin de ne pas laisser des infiltrations. Premier conseil : choisir une nouvelle fenêtre strictement de la même dimension sinon le projet est encore possible mais beaucoup plus compliqué
Changer une fenêtre de toit plat à l'identique
A condition de conserver la même marque de fabrication et les mêmes dimensions, remplacer une fenêtre de toit plat est une opération aisée. Elle permet de faire évoluer les performances de la fenêtre. Ici, la nouvelle se dote d’une motorisation électrique et d’un store extérieur.
La conception technique d’une fenêtre de toit plat est identique à celle de sa cousine pour les couvertures en pente. C’est un châssis à projection motorisable qui reçoit un vitrage isolant, double ou triple selon les besoins.
Les différences se situent dans les accessoires de montage et en particulier la liaison avec le toit lui-même. Car si l’étanchéité à l’eau de la liaison est déjà un défi majeur pour les toits en pente, il l’est plus encore pour un toit plat. Il est donc primordial de soigner cette opération.
L’étanchéité est traitée comme n’importe quel élément traversant, notamment sur toit plat, en remontant la membrane d’imperméabilisation sur le châssis dormant de la fenêtre.
Avec ou sans isolation
Cette liaison avec le gros-œuvre doit aussi tenir compte de l’isolation thermique du toit. Dans la plupart des cas, celle-ci est inversée par rapport à une toiture classique puisqu’elle est placée obligatoirement au-dessus de la structure porteuse qui sert d’appui au cadre de fenêtre. Selon les cas de figure qui se présentent, il peut être nécessaire d’ajouter une rehausse afin de remonter l’acrotère de 15 cm.
L’étanchéité point clé
Les infiltrations d’eau au niveau de cette liaison avec le gros-œuvre sont le principal désordre constaté sur les fenêtres de toit plat, bien avant les risques provoqués par la grêle. L’étanchéité est traitée comme n’importe quel élément traversant, en remontant la membrane d’imperméabilisation sur le châssis dormant de la fenêtre. Cela impose de coller des bavettes et des mouchoirs avec une grande minutie. Dans le cas d’une étanchéité bitumée soudée à chaud, il faut aussi tenir compte du risque d’échauffement du châssis en plastique.
Double protection
Une fenêtre de toit plat se voit affubler d’une seconde protection qui prend la forme d’un châssis supplémentaire plat ou bombé, translucide ou transparent, superposé à l’ensemble fenêtre et store.
Ce rajout renforce la réduction des surchauffes estivales en constituant un filtre supplémentaire au rayonnement UV. D’autre part, c’est une barrière complémentaire face aux intempéries, aux plus battantes et à la grêle. Enfin, elle réduit la condensation en hiver en faisant office de tampon thermique extérieur. Cette protection se superpose sur l’ouvrant, sans gêner son fonctionnement.
Difficulté de mise en œuvre : 3/5
Temps d'exécution : 5 heures
Surface traitée : -
Personnes : 1 - 2
La rénovation en vidéo
La pose en 12 étapes
La coupole de la fenêtre existante est déposée. Elle est simplement maintenue par de grosses vis en plastique directement sur l’ouvrant. Le revêtement aux abords de la fenêtre est enlevé.
Il est nécessaire de découper l’étanchéité existante à l’aide d’un outil multifonctions, au niveau de la liaison entre le cadre dormant et le support. Cela permet aussi de retrouver les vis de fixation et de les enlever.
Les liaisons électriques éventuelles sont débranchées et les capteurs déposés. Le châssis est déboîté de son support et de l’habillage intérieur avec un pied de biche, en veillant à ne pas abîmer le second qui est conservé.
Le châssis complet, ouvrant et dormant, est déposé. Le support est gratté et nettoyé. L’emplacement des fixations futures est repéré au crayon gras en fonction des indications fournies par la notice.
Le cas échéant, il est nécessaire de créer une liaison électrique à partir du réseau de distribution de la maison. Il convient de noter qu’il existe aussi des fenêtres de toit plat à capteur solaire et donc indépendantes du réseau.
Le nouvel ensemble, ouvrant et cadre dormant, est présenté sur son emplacement. Compte tenu du poids du vitrage, il est nécessaire de réaliser l’opération à deux voire trois, en veillant à bien aligner les différents repères.
L’ensemble est fixé sur le support au moyen d’une série de vis (4 par côté). L’étanchéité entre le cadre dormant et le support est rétablie comme à l’origine. Idem pour la liaison entre la fenêtre et l’habillage intérieur.
Le store extérieur anti-chaleur vient se déposer dans la feuillure prévue sur l’ouvrant. Il est emboîté au maillet. Son fonctionnement est testé grâce à sa télécommande.
Un emplacement spécial est prévu pour le capteur de pluie directement sur le cadre dormant, sous la liaison avec l’ouvrant. Le capteur est simplement encliqueté.
La protection extérieure est mise en place. Il s’agit ici de la version plane et transparente. Elle est vissée sur les bords de l’ouvrant par une série de pattes et de vis.
Le moteur est prémonté sur le châssis. La seule intervention consiste donc à le raccorder sur le réseau électrique. En principe, cette alimentation est indépendante des circuits de prises et d’éclairage.
Il ne reste plus qu’à tester le fonctionnement par l’intermédiaire de la télécommande, d’effectuer la programmation éventuelle et de prendre en main, le cas échéant, les fonctionnalités de l’application sur smartphone.
La coupole de la fenêtre existante est déposée. Elle est simplement maintenue par de grosses vis en plastique directement sur l’ouvrant. Le revêtement aux abords de la fenêtre est enlevé.
Il est nécessaire de découper l’étanchéité existante à l’aide d’un outil multifonctions, au niveau de la liaison entre le cadre dormant et le support. Cela permet aussi de retrouver les vis de fixation et de les enlever.
Les liaisons électriques éventuelles sont débranchées et les capteurs déposés. Le châssis est déboîté de son support et de l’habillage intérieur avec un pied de biche, en veillant à ne pas abîmer le second qui est conservé.
Le châssis complet, ouvrant et dormant, est déposé. Le support est gratté et nettoyé. L’emplacement des fixations futures est repéré au crayon gras en fonction des indications fournies par la notice.
Le cas échéant, il est nécessaire de créer une liaison électrique à partir du réseau de distribution de la maison. Il convient de noter qu’il existe aussi des fenêtres de toit plat à capteur solaire et donc indépendantes du réseau.
Le nouvel ensemble, ouvrant et cadre dormant, est présenté sur son emplacement. Compte tenu du poids du vitrage, il est nécessaire de réaliser l’opération à deux voire trois, en veillant à bien aligner les différents repères.
L’ensemble est fixé sur le support au moyen d’une série de vis (4 par côté). L’étanchéité entre le cadre dormant et le support est rétablie comme à l’origine. Idem pour la liaison entre la fenêtre et l’habillage intérieur.
Le store extérieur anti-chaleur vient se déposer dans la feuillure prévue sur l’ouvrant. Il est emboîté au maillet. Son fonctionnement est testé grâce à sa télécommande.
Un emplacement spécial est prévu pour le capteur de pluie directement sur le cadre dormant, sous la liaison avec l’ouvrant. Le capteur est simplement encliqueté.
La protection extérieure est mise en place. Il s’agit ici de la version plane et transparente. Elle est vissée sur les bords de l’ouvrant par une série de pattes et de vis.
Le moteur est prémonté sur le châssis. La seule intervention consiste donc à le raccorder sur le réseau électrique. En principe, cette alimentation est indépendante des circuits de prises et d’éclairage.
Il ne reste plus qu’à tester le fonctionnement par l’intermédiaire de la télécommande, d’effectuer la programmation éventuelle et de prendre en main, le cas échéant, les fonctionnalités de l’application sur smartphone.
Les points clés
Pour soigner l'étanchéité du châssis :
1. Il faut étaler une couche d'apprêt sur les flans du châssis.
2. Des rouleaux bitumés chauffés sont collés en remontant sur chaque côté.
Stores et motorisation
Protection solaire
Comme toutes les menuiseries, une fenêtre de toit plat est moins performante sur le plan thermique que l’isolation qui l’entoure. Et elle s’avère très médiocre pour limiter la surchauffe estivale puisqu’elle est exposée au rayonnement solaire du matin au soir. Le châssis extérieur compense en partie cette exposition mais l’ajout d’une protection solaire adaptée est indispensable. Les volets roulants classiques ne sont pas adaptés à un fonctionnement à plat. La protection est donc assurée par des stores intérieurs ou extérieurs. Ces derniers sont plus efficaces, tout en restant protégés par le châssis extérieur. A fonctionnement solaire, ce store ne réclame pas de raccordement électrique. Pour une pièce de repos, un store extérieur anti-chaleur peut être complété par un store occultant placé à l’intérieur.
Capteurs et délices domotiques
Notre installation comporte un capteur de pluie qui ferme automatiquement la fenêtre motorisée en cas d’intempérie. Rappelons au passage qu’il n’est pas recommandé de laisser une fenêtre de toit ouverte en cas d’absence pour des raisons évidentes de risque de cambriolage.
Outre cette fonction, le module de communication est compatible avec le réseau domotique auquel la marque est associée. Par extension, il est ainsi possible de piloter sa fenêtre de toit depuis partout dans le monde.
Histoire de pente
Ce type de fenêtre est conçu pour des pentes de 0 à 15 ° réglées par la disposition du support.
Pour des toits parfaitement horizontaux, il est conseillé de ne pas se satisfaire de la pente minimale afin de favoriser le ruissellement de la pluie à l’extérieur voire de la condensation à l’intérieur. C’est un arbitrage à effectuer en association avec l’aspect esthétique recherché. L’ouvrant est toujours orienté dans le sens de la pente. Au-delà de 15 ° de pente, c’est une fenêtre de toit standard qu’il faut poser.
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