Démousser un toit
L’opération est simple mais risquée. Car si le nettoyage d’une toiture se résume à la pulvérisation sans rinçage d’un biocide puissant, cela se fait dans des conditions qui favorisent les risques de chute.
Pour prévenir ces accidents encore trop nombreux, il est important de respecter scrupuleusement les règles de sécurité. La première d’entre elles est de ne pas surestimer ses capacités. Démousser un toit est facile, à condition d’être en parfaite condition physique, de prendre le temps nécessaire et de ne pas craindre de travailler en hauteur.
Si la pente du toit est trop raide, la simple longe de sécurité ne suffit pas, il faut des échelles de toit, un échafaudage ou une nacelle.
Gare à la glisse
La pente du toit est un point important. Dans la plupart des régions, il est possible de se déplacer sur le toit sans grand risque, avec l’équipement adéquat. Mais si la pente est trop raide, la simple longe de sécurité ne suffit plus. Il faut des échelles de toit, un échafaudage suspendu voire complet ou encore une nacelle. La dernière technique proposée est la pulvérisation par drone. Tout cela augmente considérablement la facture et les travaux doivent être confiés à un professionnel.
Les produits antimousses
De manière générale, les produits vendus pour le démoussage des toitures sont des mélanges de sels d’ammonium quaternaire. Cette famille de composés chimiques est particulièrement vaste et on la trouve aussi bien dans les détergents pour sol que les désinfectants ou certains cosmétiques. Dans le domaine du bâtiment, outre les produits de nettoyage, ce produit tensioactif est utilisé pour le traitement des piscines ou du bois, la conservation des produits liquides, etc. C’est donc un composé largement répandu ce qui ne garantit pas pour autant son innocuité.
Mousse antimousse sans rinçage
Une caractéristique amusante de ces produits antimousses est qu’ils …moussent lors de leur application. Une autre est qu’ils sont plutôt difficiles à rincer. C’est un avantage sur le toit car ils assurent une protection à long terme surtout sur les couvertures poreuses comme la tuile. D’autre part, l’action n’est pas instantanée. Car ils ne «détruisent» pas les micro-organismes mais ils les «étouffent» et les «affament» en bloquant les échanges. Il faut donc quelques jours ou quelques semaines pour voir le résultat. Et il n’est absolument pas utile d’accélérer le processus, par un décapage au nettoyeur haute pression par exemple.
Difficulté de mise en œuvre : 1/5
Temps d'exécution : selon la surface à traiter
Surface traitée : selon la surface à traiter
Personnes : 1
Le nettoyage d'un toit en 6 étapes
Monter sur un toit ne s’improvise pas en claquettes chaussettes. Au minimum, il faut un accès sécurisé, une échelle ou un échafaudage par exemple, un casque, des chaussures adaptées, un harnais de sécurité et une longe de survie reliée à un point fixe solide.
Il peut être utile de gratter les mottes de mousse car elles mettront plus de temps à se dégrader. Mais il n’est pas nécessaire de décaper la toiture avec un moyen mécanique ou hydraulique. Les mottes arrachées sont balayées et évacuées pour ne pas boucher les gouttières.
L’application doit s’effectuer par beau temps, sans risque de pluie jusqu’au lendemain. Il faut éviter les heures les plus chaudes et préférer le matin. Un arrosage préalable des toitures poreuses est conseillé pour faciliter l’épandage du traitement.
La plupart des produits sont vendus prêt à l’emploi. Il en existe en version concentrée à diluer avec de l’eau. Dans tous les cas, ils sont à verser dans un pulvérisateur à pression préalable, manuelle (à levier) ou électrique.
Il est recommandé de se protéger la peau et les yeux des contacts directs. Le produit est appliqué généreusement du bas de pente vers le haut pour limiter le ruissellement. Selon la surface à traiter, plusieurs recharges du pulvérisateur sont à prévoir. Il ne faut pas rincer.
Après quelques jours ou semaines de traitement les plus gros dépôts commencent à se décoller. S’il y en a beaucoup, il peut être intéressant de les brosser pour éviter de boucher les descentes. Sinon, il suffit de laisser faire le vent et la pluie.
Monter sur un toit ne s’improvise pas en claquettes chaussettes. Au minimum, il faut un accès sécurisé, une échelle ou un échafaudage par exemple, un casque, des chaussures adaptées, un harnais de sécurité et une longe de survie reliée à un point fixe solide.
Il peut être utile de gratter les mottes de mousse car elles mettront plus de temps à se dégrader. Mais il n’est pas nécessaire de décaper la toiture avec un moyen mécanique ou hydraulique. Les mottes arrachées sont balayées et évacuées pour ne pas boucher les gouttières.
L’application doit s’effectuer par beau temps, sans risque de pluie jusqu’au lendemain. Il faut éviter les heures les plus chaudes et préférer le matin. Un arrosage préalable des toitures poreuses est conseillé pour faciliter l’épandage du traitement.
La plupart des produits sont vendus prêt à l’emploi. Il en existe en version concentrée à diluer avec de l’eau. Dans tous les cas, ils sont à verser dans un pulvérisateur à pression préalable, manuelle (à levier) ou électrique.
Il est recommandé de se protéger la peau et les yeux des contacts directs. Le produit est appliqué généreusement du bas de pente vers le haut pour limiter le ruissellement. Selon la surface à traiter, plusieurs recharges du pulvérisateur sont à prévoir. Il ne faut pas rincer.
Après quelques jours ou semaines de traitement les plus gros dépôts commencent à se décoller. S’il y en a beaucoup, il peut être intéressant de les brosser pour éviter de boucher les descentes. Sinon, il suffit de laisser faire le vent et la pluie.
Les points clés
En principe, une toiture supporte sans dommage les déplacements. Mais il est préférable de ne pas concentrer le poids sur un seul point, en restant les pieds joints par exemple, ou sur la même ligne de pente pour répartir la charge sur plusieurs chevrons. Le traitement de la couverture est aussi l’occasion de vérifier son état. Plus une couverture est envahie de mousses, plus elle est ancienne, avec le risque d’éléments cassés ou déplacés, à remplacer ou à replacer. Enfin, un contrôle par le grenier avant de monter permet de s’assurer de la qualité de la charpente et de réduire le risque de passer au travers.
Attention à l'eau
Biocides donc dangereux
Les produits antimousse sont nocifs pour l’environnement. Ils sont progressivement lessivés par la pluie et les eaux de ruissellement. Il n’est donc pas conseillé de collecter ces eaux quel qu’en soit l’usage dans le jardin sauf, peut-être, pour le lavage des surfaces comme la terrasse ou le mobilier extérieur.
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