Une marquise c'est cet auvant qui surplombe une porte. Elle protège de la pluie, du vent et du soleil et donnent du cachet à votre entrée. Le principe existe aussi au-dessus d'une baie vitrée ou d'une fenêtre souvent le nom de brise -soleil. Le style de la marquise doit correspondre à l’architecture de votre habitation. Le bois, l’aluminium, le fer forgé, la résine sont des matériaux qui vous permettent de réaliser votre auvent ou marquise à votre goût. A vous de choisir et d’anoblir ou moderniser votre façade !
Un auvent noble
La marquise constitue l’aristocratie de l’auvent. Là où ce dernier représente toutes les matières et les techniques pour protéger la porte d’entrée, la marquise est vitrée et s’appuie, ou non, sur de fines consoles ornementées.
C’est l’un des paradoxes des produits d’exception. Particulièrement esthétique et soignée, la marquise est à l’aise sur toutes les façades, des plus nobles aux plus simples. Alors qu’un auvent grossier ne parviendra pas à embellir une architecture recherchée. Mais cela ne doit pas justifier toutes les audaces. Ainsi, le style de la marquise doit s’accorder à celui de la façade, sous peine de paraître parvenue.
Les produits artisanaux choisis sur motif et fabriqués à l’unité s’accordent mieux aux façades de caractère.
Choix de la marquise
Pour un investissement raisonné et l’ornementation d’une façade courante, l’offre industrielle convient parfaitement. Elle est fabriquée en acier laminé ou en tubes creux, assemblée par boulonnage.
Les produits artisanaux choisis sur motif et fabriqués à l’unité s’accordent mieux aux façades de caractère. Il existe encore des produits forgés à chaud mais ils sont rares.
Implantation de la marquise
Le deuxième écueil à éviter est l’adaptation de la marquise à la porte qu’elle garantit de la pluie. C’est une question de rapport de volume entre la menuiserie et sa protection, d’avancée, ni trop grande ni trop courte, de centrage et de hauteur. Il n’y a aucune règle en la matière pas plus que de savoir faire empirique. Chaque projet est unique. Au minimum, la marquise est centrée sur le passage et suffisamment haute pour « permettre aux dames d’entrer sans se découvrir ».
Montage de la marquise
Au plus simple, une marquise industrielle est fixée sur platines, à l’aide de tirefonds, de vis et de chevilles ou de scellements chimiques. Dans le cas présent, la marquise est scellée en quatre points au mortier prompt. Pour cela, ses extrémités se terminent en queues de carpe légèrement coudées. Le rendu est plus soigné, si la pose est réussie. Elle est recommandée pour les façades traditionnelles qui conviennent mal aux fixations modernes. Elle n’est pas adaptée aux murs isolés par l’extérieur.
Difficulté de mise en œuvre : 3
Temps d'exécution : 1 journée
Surface traitée : -
Personnes : 1 - 2
Poser une marquise en 12 étapes
Pour le repérage, une astuce consiste à matérialiser l’écartement des consoles de la marquise, et donc des points de scellement, directement sur le niveau ou la règle de maçon, puis de reporter ces mesures en façade, bien centrées sur le passage et le linteau.
A partir des premières mesures des points hauts, les points de scellement des consoles sont reportés en fonction des cotes d’implantation de la marquise. L’écartement par rapport à l’angle du tableau est vérifié des deux côtés de la porte.
Les points de scellement sont ouverts au marteau burineur ou, à la main, à la massette est au burin. Les trous doivent être suffisamment larges pour accueillir les fers et assez de mortier pour garantir la résistance. Inutile de percer au plus juste.
La profondeur est déterminée par la longueur des queues de carpe. Ici, elle doit être d’au moins 10 cm de manière à ce que les traverses centrales de la marquise viennent en butée contre la façade.
Les produits semi-industriels sont livrés préassemblés. Il ne reste qu’à monter les consoles par boulonnage. Pour un rendu plus classique, il est possible de les souder. L’ensemble ne pèse que quelques kilos et se manipule aisément.
La phase d’étayage est probablement la plus longue car elle s’effectue par ajustements progressifs jusqu’à ce que la marquise soit bien en place, sans bouger. Ici, les points hauts reposent sur la règle de maçon, calée de niveau avec des chevillettes.
Le scellement est préparé. Le trou est dépoussiéré à la soufflette, généreusement détrempé mais sans ruisseler et de la blocaille est ajoutée pour caler les queues de carpe et limiter la quantité de mortier nécessaire.
Il faut être rapide pour appliquer le mortier prompt. Une petite quantité est prélevée avec la pointe de la truelle et immédiatement bourrée dans le trou. C’est plus propre, plus efficace et plus rapide qu’une grosse truellée mal tassée.
Le scellement peut être habillé en effectuant deux passes. La première laisse un vide que la seconde permet de remplir en insérant des chutes de pierre. Ce deuxième passage peut être effectué avec un mortier bâtard classique qui offre plus de temps pour soigner les détails.
Selon les fabricants, il existe différents procédés pour monter les vitrages. Ici, la technique est des plus simples puisqu’il s’agit de remplissages acryliques. Un simple cordon de mastic est déposé de manière continue sur toute la longueur du profilé.
Le verre synthétique est plaqué sur les cordons. Le mastic est immédiatement essuyé à l’éponge humide s’il a débordé. Un deuxième cordon peut être appliqué par-dessus pour améliorer l’étanchéité de l’ensemble.
Le plastique de protection est conservé jusqu’à la fin du chantier. En effet, il protège le verre synthétique tout en indiquant le sens de pose car il y a toujours un côté à orienter du côté des intempéries.
Pour le repérage, une astuce consiste à matérialiser l’écartement des consoles de la marquise, et donc des points de scellement, directement sur le niveau ou la règle de maçon, puis de reporter ces mesures en façade, bien centrées sur le passage et le linteau.
A partir des premières mesures des points hauts, les points de scellement des consoles sont reportés en fonction des cotes d’implantation de la marquise. L’écartement par rapport à l’angle du tableau est vérifié des deux côtés de la porte.
Les points de scellement sont ouverts au marteau burineur ou, à la main, à la massette est au burin. Les trous doivent être suffisamment larges pour accueillir les fers et assez de mortier pour garantir la résistance. Inutile de percer au plus juste.
La profondeur est déterminée par la longueur des queues de carpe. Ici, elle doit être d’au moins 10 cm de manière à ce que les traverses centrales de la marquise viennent en butée contre la façade.
Les produits semi-industriels sont livrés préassemblés. Il ne reste qu’à monter les consoles par boulonnage. Pour un rendu plus classique, il est possible de les souder. L’ensemble ne pèse que quelques kilos et se manipule aisément.
La phase d’étayage est probablement la plus longue car elle s’effectue par ajustements progressifs jusqu’à ce que la marquise soit bien en place, sans bouger. Ici, les points hauts reposent sur la règle de maçon, calée de niveau avec des chevillettes.
Le scellement est préparé. Le trou est dépoussiéré à la soufflette, généreusement détrempé mais sans ruisseler et de la blocaille est ajoutée pour caler les queues de carpe et limiter la quantité de mortier nécessaire.
Il faut être rapide pour appliquer le mortier prompt. Une petite quantité est prélevée avec la pointe de la truelle et immédiatement bourrée dans le trou. C’est plus propre, plus efficace et plus rapide qu’une grosse truellée mal tassée.
Le scellement peut être habillé en effectuant deux passes. La première laisse un vide que la seconde permet de remplir en insérant des chutes de pierre. Ce deuxième passage peut être effectué avec un mortier bâtard classique qui offre plus de temps pour soigner les détails.
Selon les fabricants, il existe différents procédés pour monter les vitrages. Ici, la technique est des plus simples puisqu’il s’agit de remplissages acryliques. Un simple cordon de mastic est déposé de manière continue sur toute la longueur du profilé.
Le verre synthétique est plaqué sur les cordons. Le mastic est immédiatement essuyé à l’éponge humide s’il a débordé. Un deuxième cordon peut être appliqué par-dessus pour améliorer l’étanchéité de l’ensemble.
Le plastique de protection est conservé jusqu’à la fin du chantier. En effet, il protège le verre synthétique tout en indiquant le sens de pose car il y a toujours un côté à orienter du côté des intempéries.
Les points clés
Selon la norme NF P 15-314, le début de prise d’un mortier prompt doit être inférieur à 4 minutes. Ce délai descend à 2 minutes à 20 °C et 1 min à 30 °C. Il est donc nécessaire de préparer de très petites quantités à chaque fois, de la valeur d’un scellement en volume. Dès l’ajout d’eau, il faut le gâcher sans cesse. Le mortier perd tout intérêt dès que son état se transforme.
Ajouter plus d’eau que préconisé ne change rien au début de prise.
Il est toutefois possible d’allonger le délai en additionnant un retardateur, du jus de citron traditionnellement, qui permet alors d’utiliser le mélange jusqu’à 30 minutes par temps froid.
En scellement, le dosage est d’un volume de sable sec pour deux volumes de ciment prompt.
Fixation et soin d'une marquise
La marquise et ses soutiens
Tant que le mortier n’a pas durci, les scellements restent fragiles. Et si le mortier prompt effectue sa prise en quelques minutes, sa résistance définitive est comparable à un produit standard. Il est donc nécessaire d’étayer solidement la marquise et de laisser le tout en place quelques jours si possible.
Dans le cas présent, l’étayage supporte un poids modeste. En revanche, il ne doit pas bouger d’un millimètre ou gêner le passage . Tous les moyens sont bons pour parvenir à ce résultat. Ici, la marquise est soutenue par un câble, un niveau chevillé et supportée par un fer à béton. Il est possible de concevoir une cage légère en tasseaux sur laquelle la marquise sera posée.
Pour alléger encore le poids, il suffit d’installer le vitrage après le durcissement des scellements, en particulier s’ils sont en verre.
Entretien d'une marquise
Les produits industriels sont généralement traités contre la corrosion et protégés par une couche épaisse de thermolaquage. Ils ne craignent donc pas la corrosion sauf, parfois, au niveau des soudures et des scellements. Les produits artisanaux peuvent demander un peu plus de surveillance dans le sens où la protection contre la rouille est plus aléatoire, avec une simple sous-couche par exemple.
Les panneaux plastiques de tous types ne se rénovent pas. Ils se remplacent tous les 5 à 10 ans lorsqu’ils ont jauni ou qu’ils deviennent cassants. Le verre s’entretient très bien. Un passage de disque à polir monté sur une ponceuse permet de venir rapidement à bout des dépôts qui en ternissent la surface après quelques années d’exposition aux intempéries.
