Habiller un mur de boiseries - Vers Chloé

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Poser des moulures au mur

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Voilà une idée déco parfaitement démocratique. Selon le budget que vous souhaitez y consacrer, elle vous reviendra à quelques dizaines d’euros ou 10 voire 30 fois plus. Le résultat sera comparable et le temps passé à la réalisation aussi. De quoi mettre l’imagination à l’honneur et s’affranchir des conventions.
La différence de prix tient à la sophistication du décor, aux matériaux utilisés et au produit proposé. Car la particularité de ce type d’habillage est de présenter une gamme de solutions et de techniques particulièrement vaste pour parvenir à un résultat équivalent.

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Il existe des kits prédécoupés, prêts à poser qui mettent à l’abri des erreurs de coupe et de tracé.

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Boiseries en kit ou sur-mesure

Nous avons fait le choix de réaliser ce décor à partir de baguettes et de tasseaux moulurés recoupés sur-mesure. Cela reste la meilleure solution pour créer un décor original et l’ajuster au mieux aux surfaces murales à habiller. Si la proposition est ici fort sage, rien n’empêche de jouer sur l’orientation des encadrements, sur leur forme, leur complexité, etc. Mais il existe aussi des kits prédécoupés, prêts à poser. Ils mettent à l’abri des erreurs de coupe et de tracé. Pour l’adaptation sur le mur, il suffit d’adapter les intervalles entre les cadres. Pour les prix, tout est possible, jusqu’au déraisonnable.

Boiseries à panneaux ou pas

Dans le cas présent, l’habillage est au plus simple puisque seuls les cadres et la cimaise sont en relief. En combinant des panneaux de dimensions et d’épaisseurs différentes, il est possible d’accentuer ces contrastes et de s’approcher des lambris d’appui traditionnels, tels qu’on les trouve dans les châteaux ou les demeures bourgeoises. Là encore, le choix est proposé entre le faire soi-même sur mesure ou le kit à panneaux.

Le choix des matières

Une troisième variable réside dans les matériaux utilisés. Dans le cas présent, il s’agit de pin massif qui est presque devenu un produit de luxe de nos jours. C’est la raison pour laquelle les industriels proposent des produits de remplacement en MDF (fibre de bois), mélaminés ou à peindre ou des ornementations en polystyrène, en mousse de polyuréthane rigide, etc. Il est encore possible de piocher dans le choix des moulures et dalles de plafond ce qui augmente encore les possibilités de création.

Le choix des couleurs

La mise en teinte est la dernière variation, pratiquement sans limite, pour personnaliser sa décoration. Pour notre exemple, tout a été passé au bleu, plutôt sobre et sans éclat. Il est bien sûr possible de mettre en valeur les moulures par une autre couleur, de jouer sur celle des panneaux encadrés, d’assortir ou d’insister sur les contrastes… En résumé, habiller les murs de boiseries est très simple et à portée de tous, quels que soient ses compétences et son budget. En revanche, il faut bien prendre le temps de choisir son décor, de s’inspirer des propositions d’internet et de matérialiser tout cela sur un plan précis.

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Difficulté de mise en œuvre : 1/5
Temps d'exécution : 3 heures
Surface traitée : -
Personnes : 1

La pose en 12 étapes

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Habiller un mur de boiseries

Etablir un plan préalable permet d’affiner le décor choisi et de l’adapter sur-mesure à la surface à habiller. S’il est coté, il permet de calculer au plus juste les quantités de fournitures nécessaires.

Les cotes sur le plan sont reportées sur le mur. La cimaise, c’est-à-dire la séparation horizontale entre le soubassement et le haut du mur se situe par convention au tiers environ de la hauteur totale.

Il peut être utile de se faire aider pour reporter les mesures. Par rapport au plan, il faut tenir compte de l’épaisseur des baguettes et du fait que les murs, le sol ou le plafond ne sont pas toujours d’équerre.

Les tasseaux, moulures et baguettes en bois utilisées sont sensibles à l’humidité et aux déformations. Il est conseillé de les acheter à l’avance et de les laisser dans la pièce de pose au moins 48 h. Si des éléments se déforment, ils serviront pour les découpes.

Le collage au mastic universel est la solution la plus courante pour des supports neufs ou correctement remis en état, c’est-à-dire propres, lisses et non poudreux. Le mastic est appliqué en cordon ou par plots au dos de la baguette à fixer.

La baguette est présentée sur le tracé, guidée par le laser et les repères. Le mastic autorise les ajustements. Des morceaux de ruban de masquage ou de fines pointes à peine piquées maintiennent le tout en place jusqu’au séchage complet.

Le clouage est une autre méthode de fixation, utilisée ici pour doubler le tasseau de cimaise. La cloueuse est réglée de manière à ce que la tête de la pointe s’enfonce à peine dans le bois de manière à être invisible sous la peinture.

Les moulures d’encadrement doivent être recoupées à l’onglet, c’est-à-dire à 45 °, aux deux extrémités, à sens opposé. Il convient d’être précis sur la mesure. Généralement, c’est la cote extérieure, la plus grande, qui sert de référence.

Une lame de scie à denture fine permet des coupes précises et sans écharde. Une fois coupées, les baguettes sont présentées sur leur emplacement définitif, en prenant garde aux cotes. Un gabarit prévient les erreurs.

Le mode de fixation est identique à celui des cimaises, par collage ou clouage. Il se peut que les angles ne s’ajustent pas parfaitement. Les défauts peuvent être rebouchés au mastic-colle, à la pâte à bois, voire au plâtre en tube.

L’assemblage du reste de l’encadrement est ajusté au moyen d’une grande équerre. Les autres éléments du décor sont réalisés en appliquant la même méthode, réglée par les repères et le recours au gabarit.

Pour une mise en couleur uniforme, les baguettes sont peintes à la brosse avant les plates-bandes au rouleau. Si leur couleur est contrastée, il est préférable de peindre les moulures avant de les poser sur le mur déjà peint puis de procéder aux retouches éventuelles au pinceau fin.

Les points clés

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Cette décoration est d’abord un travail de reproduction de motifs. Le recours à un gabarit est tout indiqué. Le gain de temps est considérable en s’affranchissant des reports de mesures systématiques avec les risques d’erreur que cela implique. 
Le gabarit est fabriqué dans du carton fort ou du MDF, recoupé au cutter. Il est suffisamment épais pour permettre de caler les baguettes. Il est maintenu au mur par du ruban de masquage ou des pointes tout juste piquées dans le support. 
Au plus simple, le gabarit est une plaquette destinée à régler les intervalles. Il peut évoluer en L ou en T pour faciliter l’ajustement des angles.

Conseils et méthodes

Co Conseil

Couper sans se tromper

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Scier une moulure à l’onglet provoque immanquablement des erreurs, notamment lorsqu’il s’agit de fabriquer un cadre car les angles ont des orientations opposées. Ainsi, la fabrication en série est à éviter les premières fois. Il est préférable de couper les baguettes une à une et de les placer au sol ou sur l’établi pour être bien sûr que tout s’ajuste parfaitement. 
D’ailleurs, un décalage de coupe n’est pas rare et cela se traduit immédiatement sur l’assemblage. Le cadre n’est plus droit ou il y a des espaces dans les angles à la liaison entre les baguettes. S’ils ne sont pas trop prononcés, ces derniers peuvent être rebouchés avec de la pâte à bois ou du mastic acrylique. 
La dernière erreur courante réside dans le report des mesures, entre les dimensions extérieures et intérieures du cadre, indifférenciées sur le plan par un trait de crayon unique. Or, plus la moulure utilisée est large, plus la différence augmente. Il est donc recommandé de débiter entièrement le premier cadre puis de s’en servir de gabarit pour couper les éléments des autres.

BS Bon à savoir

Eloge de la simplicité

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Notre chantier mobilise un niveau laser, une cloueuse électrique sans fil, une scie radiale, soit plusieurs centaines d’euros de matériel. Bien sûr, ces équipements peuvent être loués ou leur achat peut être justifié par d’autres chantiers de rénovation. Mais ils restent surtout d’un usage professionnel et spécialisé. Fort heureusement, pour le grand public, il existe encore les outils à main. Au plus simple, une scie à dos, une boîte à coupe d’onglet, un niveau et un marteau sont toujours aussi efficaces. Encore plus simple, les baguettes en polystyrène ou en MDF se découpent au cutter et à l’équerre. Et s’il s’agit de poser des encadrements en kit, seul le niveau subsiste puisque les éléments se collent.

Te Technique

La bonne fixation

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Trois technique permettent de poser des baguettes : 
- Le clouage au moyen de pointes sans tête est le plus ancien. Il permet d’ajuster au mieux et assure une fixation immédiate. S’il n’est pas adapté à tous les supports, en brique ou en béton notamment, il est parfaitement à l’aise dans de la plaque de plâtre.
- Le collage au mastic est universel, quel que soit le support et le matériau des baguettes. L’adhérence définitive n’est obtenue qu’après séchage ce qui occasionne parfois des surprises. Un maintien en place durant cette phase avec du ruban de masquage prévient ce risque. Il est également possible d’utiliser de la colle néoprène, à la fixation immédiate, qui interdit alors toute possibilité d’ajustement. 
- L’adhésif double face est une solution que les fabricants de kit emploient parfois. C’est facile, sans coulure ni dégât. Mais le support doit être en parfait état, propre, lisse et sans poussière.