Chauffage : le label "flamme verte" décodé

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Il existe un label créé en 2000 permettant de guider votre choix d'appareil avec combustion de bois, soit pour chauffer, soit pour cuisiner : la Flamme Verte; cette dernière permet de classer les équipements selon leur rendement et leurs émissions polluantes et conditionne même certaines primes d'installation.

Le label Flamme Verte : mention bien, en théorie

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Ce label garantit les performances énergétiques et environnementales de tous les appareils fonctionnant au bois, même les cuisinières. Créé en 2000, il classe les équipements selon leur rendement et leurs émissions polluantes. Les appareils 7 étoiles atteignent un rendement minimal, avec des émissions de particules (PM), d’oxydes d’azote (Nox), de monoxyde de carbone (CO) et de composés organiques volatils (COV ) inférieures à des seuils variables fixés pour chaque type d’appareil.

Tous les autres classements ont disparu. En principe, cette année, une énième refonte de l’attribution de ce label fera, ente autres, disparaître aussi la mention « 7 étoiles ». Il n’y aura plus qu’un unique label « Flamme Verte » conditionnant l'accès aux aides publiques comme MaPrimeRénov' ou les primes CEE.

Une attribution sur déclaration

Il faut quand même savoir que cette mention est attribuée sur déclaration du fabricant à un organisme de certification, indépendant et privé. Attention, des prélèvements de contrôle annuels peuvent être effectués sur la chaîne de production. Ainsi, la quasi-totalité des appareils vendus en France bénéficient de cette attribution très souple. La liste des produits certifiés est disponible sur le site officiel du label.

 

flamme verte

 

 

 

Flamme verte

Flamme verte, c'est un minimum pour un chauffage au bois globalement mal vu
  • Le chauffage au bois représente 47 % des émissions de particules fines dans l’air contre 3 % pour les moteurs diesel (Airparif 2021).
  • En théorie, les appareils Flamme Verte sont plus vertueux. Mais les données de laboratoire, malgré des seuils élevés, ne sont pas celles constatées en réalité car elles sont mesurées en fonctionnement nominal et ne tiennent pas encore compte des phases d’allumage et d’extinction de l’appareil. De plus, les critères du label ne tiennent aucun compte des particules ultrafines.

En résumé, le chauffage au bois est responsable en Ile de France de 86 % des émissions de PM10 (particules fines) et 87% des émissions de PM2, 5 (particules ultrafines) du secteur résidentiel alors que ce combustible ne couvre que 6 % des besoins d'énergie de ce secteur (AirParif). Autant dire que la Flamme Verte est le critère minimal pour choisir l'appareil. En magasin, demandez au conseillr, parmi les Flammes Vertes, le modèle plus performant.