Le mur en bloc béton, c’est tout simplement le mur monté en parpaing. Avec lui le montage des murs s'est considérablement simplifié par rapport à l'époque du mur de pierres. Facile et simple à poser, le parpaing s'adapte à tous les projets.
Les atouts du bloc béton
Si vous avez joué aux briques en plastique dans votre prime jeunesse, vous connaissez déjà les bases du métier qui se résument en trois règles : monter droit, croiser les rangs et chaîner les angles.
Le prix
Le prix est son premier avantage. C’est le système constructif le plus économique en coût de matériau. En main d’œuvre, le temps nécessaire au montage est largement compensé par la facilité de pose. En conséquence, la vitesse acquise par un maçon quelque peu expérimenté est impressionnante.
La simplicité
Le deuxième avantage est la simplicité. Les dimensions du bloc sont conçues pour accompagner tous les projets, en longueur, largeur et hauteur. Les angles et reprises sont faciles à négocier. Si nécessaire, le bloc se recoupe facilement au marteau.
Le bloc béton est un mauvais élève en termes d'isolation thermique ou phonique... sauf les modèles avec isolant intégré
Performance technique
Le troisième avantage est la performance technique. Le mur, une fois construit, est porteur. Il peut être armé de fers à béton, dans les angles, au‑dessus des portes, à hauteur d’étage. Toutes les particularités de pose sont détaillées dans le DTU 20.1.
Un bloc à habiller
Le bloc béton classique n’est pas isolant , ni pour le bruit, ni pour la température . Il faut soit choisir des modèles spéciaux contenant du polystyrène soit, l’habiller de revêtements isolants. Côté cloisonnement, on peut le choisir jusqu’à 10 cm d’épaisseur. Plus mince cela n’existe guère et vous devrez choisir la plaque de plâtre.
La pose en vidéo
Le mur béton en treize étapes
L’emplacement de la cloison à monter est repéré au sol à l’aide d’un cordeau à poudre. Le tracé se prolonge verticalement sur les murs de départ et d’arrivée. Le cas échéant, les angles sont vérifiés à l’équerre.
Le mortier à maçonner est gâché à consistance ferme. Le sac est versé sur le sol ou un bac à gâcher. Après avoir formé un puits, l’eau est progressivement versée au centre. Le mortier est ramené dans l’eau à la pelle, puis mélangé.
Il faut toujours humidifier les supports sur lesquels seront déposés les lits de mortier, sinon l’adhérence sera médiocre. Il ne faut pas détremper. S’il reste de l’eau stagnante, le mortier se dilue.
Le montage de base consiste à sceller les blocs de départ et d’arrivée de la cloison puis à poser les éléments intermédiaires. Une semelle de mortier est déposée à l’emplacement du premier bloc.
Il est important de bien soigner l’ajustement de ces blocs qui détermine en grande partie la facilité de pose du reste de la cloison. Ils sont réglés selon les 3 axes, horizontaux, en longueur et en largeur, et vertical.
L’ajustement passe par un cordeau tendu entre deux blocs béton à chaque extrémité du mur... Et pour cela les maçons utilisent une astuce bien pratique.
Le lit de pose du premier rang est appliqué directement sur la dalle préalablement humidifiée. La taloche permet d’obtenir un bord net afin de maintenir visible le tracé au cordeau à poudre.
L’espace entre les blocs de départ et d’arrivée est rempli avec des éléments intermédiaires ancrés dans le lit de pose au maillet. Après leur réglage de niveau, toujours dans les 3 axes, leurs joints verticaux sont remplis de mortier.
Les rangs suivants sont montés de la même façon : les blocs précédents sont humidifiés, le lit de pose est appliqué et réglé sur une épaisseur de 10-15 mm, puis les nouveaux blocs sont posés dessus, en décalant les joints verticaux
Pour décaler les joints, il faut découper les blocs soit en deux parts égales, soit en 2/3, 1/3. Le trait de coupe est bien matérialisé en le raclant avec l’arête du marteau. Puis deux, trois coups secs séparent les deux parties.
Il est très important de vérifier l’aplomb vertical de l’élévation, en particulier lors de la mise en place des premiers blocs de chaque rang, au départ et à l’arrivée. Le fil à plomb reste un outil très pratique.
Après chaque rang posé, les bavures de mortier sont soigneusement raclées, à la taloche ou avec le tranchant de la truelle. Car, une fois secs, ces boudins compliquent l’application de l’enduit de surface.
En distribution intérieure, l’espace résiduel entre le dernier rang et le plafond est rempli de mortier. Les maçons savent réduire au minimum cet intervalle en jouant sur l’épaisseur des lits de pose des rangs précédents.
L’emplacement de la cloison à monter est repéré au sol à l’aide d’un cordeau à poudre. Le tracé se prolonge verticalement sur les murs de départ et d’arrivée. Le cas échéant, les angles sont vérifiés à l’équerre.
Le mortier à maçonner est gâché à consistance ferme. Le sac est versé sur le sol ou un bac à gâcher. Après avoir formé un puits, l’eau est progressivement versée au centre. Le mortier est ramené dans l’eau à la pelle, puis mélangé.
Il faut toujours humidifier les supports sur lesquels seront déposés les lits de mortier, sinon l’adhérence sera médiocre. Il ne faut pas détremper. S’il reste de l’eau stagnante, le mortier se dilue.
Le montage de base consiste à sceller les blocs de départ et d’arrivée de la cloison puis à poser les éléments intermédiaires. Une semelle de mortier est déposée à l’emplacement du premier bloc.
Il est important de bien soigner l’ajustement de ces blocs qui détermine en grande partie la facilité de pose du reste de la cloison. Ils sont réglés selon les 3 axes, horizontaux, en longueur et en largeur, et vertical.
L’ajustement passe par un cordeau tendu entre deux blocs béton à chaque extrémité du mur... Et pour cela les maçons utilisent une astuce bien pratique.
Le lit de pose du premier rang est appliqué directement sur la dalle préalablement humidifiée. La taloche permet d’obtenir un bord net afin de maintenir visible le tracé au cordeau à poudre.
L’espace entre les blocs de départ et d’arrivée est rempli avec des éléments intermédiaires ancrés dans le lit de pose au maillet. Après leur réglage de niveau, toujours dans les 3 axes, leurs joints verticaux sont remplis de mortier.
Les rangs suivants sont montés de la même façon : les blocs précédents sont humidifiés, le lit de pose est appliqué et réglé sur une épaisseur de 10-15 mm, puis les nouveaux blocs sont posés dessus, en décalant les joints verticaux
Pour décaler les joints, il faut découper les blocs soit en deux parts égales, soit en 2/3, 1/3. Le trait de coupe est bien matérialisé en le raclant avec l’arête du marteau. Puis deux, trois coups secs séparent les deux parties.
Il est très important de vérifier l’aplomb vertical de l’élévation, en particulier lors de la mise en place des premiers blocs de chaque rang, au départ et à l’arrivée. Le fil à plomb reste un outil très pratique.
Après chaque rang posé, les bavures de mortier sont soigneusement raclées, à la taloche ou avec le tranchant de la truelle. Car, une fois secs, ces boudins compliquent l’application de l’enduit de surface.
En distribution intérieure, l’espace résiduel entre le dernier rang et le plafond est rempli de mortier. Les maçons savent réduire au minimum cet intervalle en jouant sur l’épaisseur des lits de pose des rangs précédents.
Les points-clés
1- Préparation du cordeau
Deux tasseaux sont coupés, 10 cm plus long que la largeur des blocs.
2- Mise en place
Deux clous sont plantés dans chaque tasseau, de manière à enserrer les blocs de départ et d’arrivée.
3-Tension
Le cordeau est attaché sur le clou du côté opposé au côté d’alignement. Il forme une boucle en passant sous l’autre clou. En tirant, le tasseau se bloque en conservant un léger décalage : le jour de ligne.
Le bloc béton moderne
Aujourd’hui, le parpaing se pose au peigne et à joint mince. Grâce à un choix plus strict des composants et un procédé de fabrication revu, il est désormais possible de fabriquer des blocs parfaitement calibrés. Il n’est donc plus nécessaire de les asseoir sur un gros boudin de mortier pour conserver l’alignement. Cette technique de montage améliore aussi l’étanchéité à l’air de la maçonnerie. D’autres déclinaisons existent : le bloc à bancher, qui sert de coffrage à du béton armé.
Ou des blocs isolants, qui associent le béton et le polystyrène, qui offrent une isolation thermique et une étanchéité renforcées. Ces familles disposent d’accessoires permettant de réduire les découpes d’ajustement sur le chantier.
