La plaque de plâtre posée sur une armature faite de rails en U est idéale pour créer des cloisons, constituer des pièces, intégrer des réseaux et une isolation. Elle se décline à volonté, pour résister aux chocs, supporter l’humidité ou, comme ici, apporter un peu d’isolement acoustique.
La plaque de plâtre en général
Phoniques ou pas, les plaques de plâtre se montent et sont fabriquées de la même façon. Il s’agit de panneaux minces, à partir de 10 mm d’épaisseur, constitués d’une âme en plâtre et revêtus de parements en carton. L’ensemble est suffisamment rigide pour pouvoir être manipulé et vissé sur une ossature métallique. C’est donc une cloison creuse, légère, facile à monter, dans laquelle il est possible de dissimuler les réseaux qui alimentent les différentes pièces (électricité, informatique, hydrocâblage, …).
En rénovation, il suffit de choisir la hauteur de plaque immédiatement supérieure à celle du plafond existant puis à la recouper au cutter.
Les avantages de la plaque de plâtre
Phoniques ou pas, les plaques de plâtre se montent et sont fabriquées de la même façon. Il s’agit de panneaux minces, à partir de 10 mm d’épaisseur, constitués d’une âme en plâtre et revêtus de parements en carton. L’ensemble est suffisamment rigide pour pouvoir être manipulé et vissé sur une ossature métallique. C’est donc une cloison creuse, légère, facile à monter, dans laquelle il est possible de dissimuler les réseaux qui alimentent les différentes pièces (électricité, informatique, hydrocâblage, …).
Quelle plaque choisir ?
Plaque standard ou spéciale
Les plaques mesurent 60 ou 120 cm de large. La hauteur varie de 2.50 à 3.00 pour les dimensions les plus courantes. En règle générale, la hauteur sous plafond est compatible avec celle des plaques. En rénovation, il suffit de choisir la hauteur de plaque immédiatement supérieure à celle du plafond existant puis à la recouper au cutter. Les plaques spéciales comme celles qui sont utilisées ici ne sont pas proposées dans la même diversité de gamme et sont disponibles en dimensions standard seulement.
Calcul de quantités
En plus des plaques, il faut prévoir le nombre de rails en U, au sol, au plafond et le long des murs d’appui, soit le périmètre de la cloison (2×largeur + 2×hauteur). Pour les montants verticaux, il en faut un nombre suffisant pour respecter un intervalle constant de 60 cm sur la largeur de la cloison, plus un. Il faut enfin prévoir quelques centaines de vis TTPC (Tête Trompette à Pointe Clou) de 25 et 45 mm, communément dénommées vis à placo.
La pose en vidéo
La pose en douze étapes
L’emplacement de la cloison est repéré au cordeau à poudre. Sur une dalle propre, il est également possible d’utiliser une règle et un marqueur. Le tracé est reporté sur les murs de départ et d’arrivée.
Le rail de départ, au sol, doit être fixé tous les 60 cm. L’astuce consiste à le prépercer avec un foret HSS, en respectant ces intervalles, puis à l’utiliser comme guide pour percer le sol avec un foret à béton.
Les trous sont chevillés et le rail est vissé dans le béton. Pour améliorer l’isolation acoustique, il est possible d’intercaler une bande résiliente entre le profilé et le béton.
Des rails sont posés sur les murs de départ, dans le prolongement du premier élément fixé au sol, puis sous le plafond. Les montants intermédiaires sont emboîtés, en respectant un intervalle de 60 cm et en les doublant si nécessaire.
Pour les découpes, le plus simple est d’utiliser une cisaille à tôle. Tous les assemblages sont sertis afin de ne pas créer de surépaisseur. La pince est positionnée en biais, pointe à sertir vers soi. Il suffit de presser fort pour assembler
Le premier côté de plaques de plâtre est mis en place, de préférence du côté intérieur de la pièce créée. La pose débute avec les plaques entières et les découpes sont placées contre un mur d’appui.
La pose de plaque est délicate ; elle est lourde et ne devra pas toucher le sol. Un lève-plaque est le bienvenue.
Après son ajustement et son calage grâce au sabot, la plaque est fixée dans les angles, puis tous les 40 cm, le long des bords amincis et en plein panneau. Un embout magnétique maintient la vis sur la perceuse.
Lorsque le premier côté est posé, les gaines électriques et les différents réseaux sont passés dans les trous prépercés dans les montants. Leur parcours est toujours horizontal ou vertical, jamais en biais.
L’espace vide à l’intérieur de l’ossature est garni d’une laine isolante choisie pour ses qualités d’amortissement acoustique. Les lés sont découpés à la largeur entre les montants, puis coincés par les côtés.
Le second côté de la cloison est assemblé de la même façon que la première fois. Le couple de serrage de la visseuse permet de régler l’enfoncement des têtes de vis dans le plâtre, juste assez pour être rebouché.
Les raccords entre les plaques sont jointoyés au plâtre adhésif en deux passes. La première sert de support au calicot anti fissure et la seconde assure la finition. Le tout est soigneusement poncé après séchage.
L’emplacement de la cloison est repéré au cordeau à poudre. Sur une dalle propre, il est également possible d’utiliser une règle et un marqueur. Le tracé est reporté sur les murs de départ et d’arrivée.
Le rail de départ, au sol, doit être fixé tous les 60 cm. L’astuce consiste à le prépercer avec un foret HSS, en respectant ces intervalles, puis à l’utiliser comme guide pour percer le sol avec un foret à béton.
Les trous sont chevillés et le rail est vissé dans le béton. Pour améliorer l’isolation acoustique, il est possible d’intercaler une bande résiliente entre le profilé et le béton.
Des rails sont posés sur les murs de départ, dans le prolongement du premier élément fixé au sol, puis sous le plafond. Les montants intermédiaires sont emboîtés, en respectant un intervalle de 60 cm et en les doublant si nécessaire.
Pour les découpes, le plus simple est d’utiliser une cisaille à tôle. Tous les assemblages sont sertis afin de ne pas créer de surépaisseur. La pince est positionnée en biais, pointe à sertir vers soi. Il suffit de presser fort pour assembler
Le premier côté de plaques de plâtre est mis en place, de préférence du côté intérieur de la pièce créée. La pose débute avec les plaques entières et les découpes sont placées contre un mur d’appui.
La pose de plaque est délicate ; elle est lourde et ne devra pas toucher le sol. Un lève-plaque est le bienvenue.
Après son ajustement et son calage grâce au sabot, la plaque est fixée dans les angles, puis tous les 40 cm, le long des bords amincis et en plein panneau. Un embout magnétique maintient la vis sur la perceuse.
Lorsque le premier côté est posé, les gaines électriques et les différents réseaux sont passés dans les trous prépercés dans les montants. Leur parcours est toujours horizontal ou vertical, jamais en biais.
L’espace vide à l’intérieur de l’ossature est garni d’une laine isolante choisie pour ses qualités d’amortissement acoustique. Les lés sont découpés à la largeur entre les montants, puis coincés par les côtés.
Le second côté de la cloison est assemblé de la même façon que la première fois. Le couple de serrage de la visseuse permet de régler l’enfoncement des têtes de vis dans le plâtre, juste assez pour être rebouché.
Les raccords entre les plaques sont jointoyés au plâtre adhésif en deux passes. La première sert de support au calicot anti fissure et la seconde assure la finition. Le tout est soigneusement poncé après séchage.
Les points-clés
1-Mise en place
La lame du lève-plaque est engagée à fond sous le panneau, jusqu’en butée.
2-Blocage
La poignée en plastique permet de caler le panneau et de le pousser contre l’ossature.
3-Maintien
En appuyant du pied sur le levier, la plaque est soulevée et maintenue sous le plafond.
Nuisances et isolation
Isolation acoustique optimale
Différents niveaux d’isolement acoustique peuvent être obtenus en combinant les éléments qui constituent une cloison en plaques de plâtre. Le principe de base consiste à les désolidariser le mieux possible et à ajouter du poids. Ainsi, la protection est renforcée en augmentant l’épaisseur de la cloison afin d’obtenir un effet masse/ressort/ masse plus efficace. Pour cela, l’ossature est doublée, en deux structures indépendantes, une par côté. Cela permet de régler l’épaisseur de la cloison à volonté et donc d’ajouter de l’isolant, jusqu’à 10 cm par exemple. Les montants des deux ossatures sont décalés, de manière à décaler aussi les joints de plaque d’un côté à l’autre. Enfin, chaque parement est doublé, avec deux plaques au lieu d’une, toujours à joint décalé. La cloison prend de l’embonpoint mais l’isolement acoustique est considérablement amélioré.
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