La porte-fenêtre libère aussi bien la diffusion de la lumière naturelle, que le passage. Dans une pièce souvent équipée du sol au plafond, c’est un atout précieux. Son installation demande une bonne préparation et de la précision, quel que soit l'installation choisie : pose en feuillure, pose en tunnel ou pose en applique.
La préparation du chantier
La prise des mesures
Dans le neuf ou dans le cas d’une rénovation lourde avec percement de l’ouverture, il est envisageable de poser une porte-fenêtre aux dimensions standard. Il suffit alors de concevoir le passage dans la maçonnerie aux dimensions adéquates, même si des adaptations de quelques millimètres s’avèrent nécessaires par la suite. Attention, il s’agit bien d’ajustement et non de tenter de faire entrer coûte que coûte un cadre trop grand. Il est ainsi possible de régler la largeur ou le seuil. Mais il n’est pas conseillé de modifier le linteau, la partie supérieure de l’ouverture, qui supporte la charge de la maçonnerie située au-dessus.
Lorsque l’ouverture existe déjà, pour remplacer une ancienne porte par exemple, le nouveau modèle sera fabriqué sur mesure. Il est préférable de conserver le même mode de pose, en feuillure, en tunnel ou en applique.
Pour éviter les déconvenues au moment de la pose, la prise de cote s’effectue en plusieurs endroits. Par exemple, la largeur de passage, de mur à mur, est mesurée trois fois, en haut, en bas et au milieu. C’est la mesure la plus courte qui est retenue, sur laquelle 10 mm supplémentaires sont retranchés, pour servir de base au calcul de la largeur du cadre dormant. Celle-ci est adaptée en fonction du type de pose.
Les menuiseries doivent rester sous protection, à l'abri, filmées jusqu'à la pose définitive
Le déroulement du chantier
Lors de l’installation, le chantier doit être parfaitement propre : il ne faut pas qu’un petit gravier vienne se coller dans un joint au dernier moment. Jusqu’à son installation, la porte-fenêtre est mise à l’abri. Le cadre dormant et l’ouvrant ne sont dissociés qu’au moment de la mise en place. Dans l’attente, l’ensemble est entreposé à plat, sur des tréteaux. Les films qui protègent les profilés ne sont enlevés qu’à la fin du chantier, comme les autocollants qui signalent l’existence de la vitre.
La pose en vidéo
La pose en douze étapes
Les points-clés
1-La pose en feuillure
Elle s’effectue dans un encastrement spécialement découpé dans la maçonnerie. Elle offre une plus grande largeur de passage et un ancrage renforcé.
2-La pose en tunnel
La porte est fixée dans son encadrement sans encastrement. C’est la plus facile à mettre en œuvre, notamment en rénovation.
3-La pose en applique
Le cadre dormant, spécialement profilé, se fixe en applique, au travers du parement intérieur. Une solution pour les fortes isolations.
En savoir plus
Résistance à l'effraction
D’apparence fragile, une porte vitrée donne l’impression d’être plus exposée aux risques de cambriolage. Pourtant, cela fait longtemps que la mince vitre soigneusement découpée au diamant par Arsène Lupin a cédé sa place à un épais double vitrage (voire triple) feuilleté, même dans sa version standard. Cela signifie que, même s’il est cassé, les morceaux restent en place.
C’est la raison pour laquelle les cambrioleurs aguerris ne cherchent plus à casser. Il est plus facile pour eux de faire levier et de déboîter l’ouvrant. Cette faiblesse est partagée par tous les types de porte, vitrée ou pas. Seul un blindage bien conçu, avec une serrure renforcée, apporte un complément de sécurité. Même le verre peut être blindé.
En revanche, il demeure qu’une porte vitrée permet plus facilement de voir chez vous et de s’assurer de vote absence. Un défaut facile à corriger par des rideaux ou un volet roulant.