La pose d'une baie vitrée permet de faire entrer un torrent de lumière à l'intérieur. Mais les grandes dimensions de l’ouverture, et le poids du matériel, compliquent un peu l'installation de cet ensemble. Pour un résultat soigné et une pose facilitée, une bonne préparation du support est essentielle.
Baie vitrée : principes de base
Un coulissant en aluminium de dimensions standard, de type 220×240 cm, affiche déjà 120 kilos sur la balance, avec un double vitrage classique. Il est donc préférable de se mettre à plusieurs pour manipuler les vantaux, les ajuster dans le dormant et procéder aux réglages d’aplomb.
Les types de pose
Il existe des solutions de rénovation en dépose partielle avec conservation du dormant existant. Mais dans la majorité des cas, en rénovation, l’ancienne menuiserie est entièrement déposée. Le premier critère à déterminer est l’emplacement de la baie, au nu extérieur de la façade, au nu intérieur, ou quelque part entre ces deux extrêmes, en tunnel. Ce critère est important si la maçonnerie est isolée et de quelle manière, par l’intérieur ou l’extérieur, par exemple. Car la baie doit être fixée dans la maçonnerie, mais sans créer de pont thermique. Chaque situation constitue un cas particulier.
Le positionnement de la baie par rapport au tableau est le second critère. En tunnel, le cadre dormant est obligatoirement logé dans le tableau. Mais la fenêtre peut être installée en applique, à l’extérieur ou à l’intérieur. Une fois encore, la présence éventuelle d’une isolation thermique conditionne les options possibles.
Pour éviter que le bloc-baie déborde en épaisseur du plan du mur lorsqu’il est posé en applique, il suffit de découper un encastrement dans le tableau, afin de loger le cadre dormant. C’est la pose en feuillure, celle qui est indiquée ici.
La baie doit être fixée dans la maçonnerie, mais sans créer de pont thermique.
Bien préparer le chantier
Calage
Compte tenu des grandes dimensions des profilés et des vantaux, les déformations sont presque inévitables. Elles sont rattrapées en étant intraitable sur la préparation du support. Il ne doit pas présenter de défaut de planéité. Une reprise d’enduit est souvent nécessaire, au moins pour le seuil. Il faut alors attendre son séchage avant de poser la menuiserie. Lors de la pose, il faut multiplier les cales. Plus il y en a, mieux c’est, avec une distance maximale de 30 cm entre deux cales de sol.
La pose en vidéo
La pose en douze étapes
Les anciens vantaux sont déposés. Ici, il s’agit d’une porte de garage pliante déposée pièce par pièce. Dans le cas d’une ancienne baie vitrée, attention aux risques de casse et au problème de son élimination en déchetterie
Le dormant existant est découpé en tronçons, à la scie égoïne ou à la meuleuse. Il faut également enlever toute la quincaillerie, même si elle ne gêne pas, car elle peut rouiller, créer des points de faiblesse.
Le nouveau cadre nécessite d’adapter le tableau de manière à permettre la pose en feuillure. Les dimensions de l’encastrement sont mesurées.
Le long des montants et sous le linteau on repère, au cordeau à poudre, le tracé de découpe de la prochaine feuillure sur laquelle reposera le bloc de la baie. Cette ligne doit être parfaitement à niveau.
La feuillure est découpée à la meuleuse équipée d’un disque à tronçonner les matériaux. Les défauts les plus importants et le seuil sont repris au mortier de réparation, afin de bénéficier d’un plan de pose sain et régulier, sans faux-aplomb.
Le nouveau cadre dormant est préparé. Les vantaux sont déposés et entreposés à l’abri. Une bande à joint en mousse comprimée est collée sur toutes les parties du cadre qui seront en contact avec la maçonnerie.
Une première mise en place, à blanc, est effectuée, afin de vérifier la compatibilité entre le tableau et le cadre. Puis ce dernier reçoit ses équerres de fixation. Attention, leur emplacement est précis.
Le seuil est équipé de cales de 5 mm d’épaisseur, réparties tous les 30 cm. Le cadre est présenté dans l’ouverture. Il est ajusté en vérifiant les niveaux, l’aplomb et l’équerrage avec une grande rigueur.
Le cadre est directement fixé dans la maçonnerie. Les moyens les plus courants sont les chevilles à frapper ou les kits de scellement chimique qui assurent une fixation solide, même dans les matériaux creux comme le parpaing.
Les vantaux sont mis en place en les engageant d’abord par le haut, dans le guide supérieur, avant de les soulever au maximum pour les rabattre dans le guide inférieur. Des ventouses facilitent la manœuvre.
Les ouvrants sont équipés de leur quincaillerie, poignées et gâches. Celles-ci sont ajustées avec une clé 6 pans, de même que les galets de manœuvre pour ajuster l’alignement du vantail par rapport au dormant.
La porte-fenêtre est équipée de son capotage d’habillage, intérieur et extérieur (couvre-joint, rejingot, …), ajusté sur-mesure. L’étanchéité est complétée par l’application de cordons de mastic.
Les anciens vantaux sont déposés. Ici, il s’agit d’une porte de garage pliante déposée pièce par pièce. Dans le cas d’une ancienne baie vitrée, attention aux risques de casse et au problème de son élimination en déchetterie
Le dormant existant est découpé en tronçons, à la scie égoïne ou à la meuleuse. Il faut également enlever toute la quincaillerie, même si elle ne gêne pas, car elle peut rouiller, créer des points de faiblesse.
Le nouveau cadre nécessite d’adapter le tableau de manière à permettre la pose en feuillure. Les dimensions de l’encastrement sont mesurées.
Le long des montants et sous le linteau on repère, au cordeau à poudre, le tracé de découpe de la prochaine feuillure sur laquelle reposera le bloc de la baie. Cette ligne doit être parfaitement à niveau.
La feuillure est découpée à la meuleuse équipée d’un disque à tronçonner les matériaux. Les défauts les plus importants et le seuil sont repris au mortier de réparation, afin de bénéficier d’un plan de pose sain et régulier, sans faux-aplomb.
Le nouveau cadre dormant est préparé. Les vantaux sont déposés et entreposés à l’abri. Une bande à joint en mousse comprimée est collée sur toutes les parties du cadre qui seront en contact avec la maçonnerie.
Une première mise en place, à blanc, est effectuée, afin de vérifier la compatibilité entre le tableau et le cadre. Puis ce dernier reçoit ses équerres de fixation. Attention, leur emplacement est précis.
Le seuil est équipé de cales de 5 mm d’épaisseur, réparties tous les 30 cm. Le cadre est présenté dans l’ouverture. Il est ajusté en vérifiant les niveaux, l’aplomb et l’équerrage avec une grande rigueur.
Le cadre est directement fixé dans la maçonnerie. Les moyens les plus courants sont les chevilles à frapper ou les kits de scellement chimique qui assurent une fixation solide, même dans les matériaux creux comme le parpaing.
Les vantaux sont mis en place en les engageant d’abord par le haut, dans le guide supérieur, avant de les soulever au maximum pour les rabattre dans le guide inférieur. Des ventouses facilitent la manœuvre.
Les ouvrants sont équipés de leur quincaillerie, poignées et gâches. Celles-ci sont ajustées avec une clé 6 pans, de même que les galets de manœuvre pour ajuster l’alignement du vantail par rapport au dormant.
La porte-fenêtre est équipée de son capotage d’habillage, intérieur et extérieur (couvre-joint, rejingot, …), ajusté sur-mesure. L’étanchéité est complétée par l’application de cordons de mastic.
Les points-clés
1- Assise réglée
Le plan de pose, sur lequel est installé le cadre, doit mesurer au moins 40 mm de large, sans défaut de planéité, ni décalage de niveau.
2- Gare à l'eau
À l'extérieur, le seuil est dimensionné pour ménager une garde à l'eau de 5 cm de hauteur minimum entre le plan de pose et le sol extérieur (ou le fond de caniveau).
3- A minima
À l'intérieur, 5 mm de décalage suffisent entre le niveau bas des ouvrants et le nu supérieur du sol fini, revêtements compris.
