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Matériaux
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Un des points essentiels pour une peinture intérieure réussie est une bonne préparation des murs. Celle-ci est souvent négligée et c'est un tort car même avec une peinture de qualité, sans un support propre et net, le résultat sera raté.
Bien préparer son mur
Peindre un mur pour la première fois s’apparente à l’examen du permis de conduire. Si l’apprenti pilote ne prend pas le temps de vérifier ses rétros et de boucler sa ceinture, il n’aura même pas le loisir de démarrer. Pour peindre, la préparation est tout aussi indispensable. Car si la peinture apporte sa touche de couleur, et même sa résistance à l’usure, elle n’est absolument pas conçue pour masquer les défauts du support. Si celui-ci comporte des trous, des fissures ou des taches, inutile de commencer à peindre : le résultat sera toujours raté.
Si la peinture apporte sa touche de couleur, elle n’est absolument pas conçue pour masquer les défauts du support.
L'importance de la peinture
Qualité premium
Pourtant, les fabricants ont considérablement amélioré la formulation de leurs produits, bien aiguillonnés par l’évolution de la réglementation. Car si les peintures glycéros ont tenu la corde durant des décennies, l’obligation de réduire les émissions de polluants dans l’air, les COV (Composés Organiques Volatils), a conduit à revoir les compositions et à orienter les recherches sur les peintures en phase aqueuse. Elles sont désormais parfaitement au point, faciles à appliquer, sur tous les supports et ne se lessivent pas à l’entretien, malgré ce que soutiennent les derniers partisans du masque à gaz. En revanche, il faut éviter les peintures premier prix. L’économie ne se retrouve pas à l’application. Car elles contiennent plus d’eau, moins de charges et de pigments, ce qui oblige à superposer les couches avant d’obtenir un résultat acceptable. Au final, l’économie financière n’est pas certaine, mais la perte de temps si.
Un chantier propre
Un autre avantage des peintures de qualité et leur formulation consistante est de réduire les risques de coulures ou de tache. La peinture adhère au rouleau ou à la brosse avant son application sur le mur. Mais les incidents sont toujours envisageables. Alors, s’il n’est pas possible de déménager entièrement la pièce, il faut au moins favoriser la circulation devant les murs, en regroupant les meubles au centre. Ils sont ensuite couverts par une bâche de protection, ou de vieux draps, ainsi que le sol. Attention, certains films plastiques sont glissants.
La peinture en vidéo
La technique en douze étapes
Les dépôts de l’ancien revêtement, les cloques de peintures sont raclées à la spatule. Les fissures sont rectifiées et élargies au grattoir triangulaire, ou à défaut, avec un tournevis cruciforme.
Les trous et les fissures sont comblés au mastic de rebouchage, un mélange compact à faible taux de retrait au séchage. Si nécessaire, une deuxième passe est réalisée après durcissement de la première.
Si le fond est en mauvais état, il est repris à l’enduit de lissage. Plus le couteau est large, plus l’opération est rapide, à condition de bien maîtriser le geste, ample, à pression et inclinaison régulières.
Après une nouvelle phase de séchage, le support est poncé. Pour de petites surfaces, un papier de verre à grain moyen suffit enroulé sur une cale. Sinon, une ponceuse sur perche permet de gagner du temps.
Le mur est dépoussiéré de haut en bas, lentement, pour limiter les dégagements dans l’air. Le port d’un masque est recommandé. Les poussières ne sont pas aspirées, mais balayées : elles colmateraient le filtre de l’aspirateur.
Pour garantir un aspect régulier de la peinture de finition, une couche d’apprêt est appliquée sur toute la surface à peindre. Il s’agit généralement d’une peinture acrylique mate, à fort pouvoir couvrant.
Les zones à préserver sont protégées derrière un ruban de masquage. En 2 cm de largeur, il est posé en encadrement d’huisserie. Plus large, il sert dans les angles de mur et pour le raccord avec le plafond.
L’application débute toujours par la mise en peinture des détails et notamment les raccords précédemment protégés. Par rapport à un pinceau plat, une brosse conique, à rechampis, atteint plus facilement la pointe de l’angle.
Il est possible d’élargir cette première application par une bande plus importante, réalisée au mini-rouleau. Cette étape est facultative pour ceux qui ont déjà l’habitude d’utiliser un rouleau classique.
Le rouleau est à peine trempé dans la peinture puis immédiatement roulé sur la grille. L’opération est renouvelée plusieurs fois, de manière à ce que la peinture soit uniformément répartie sur le manchon.
L’application s’effectue par zones de 50 cm à 1 m de côté environ, en passes croisées, de gauche à droite et de haut en bas. Le rouleau n’est rechargé que lorsqu’il ne transfère plus de peinture sur le mur.
Le ruban de masquage est enlevé sans attendre le séchage définitif. Le cas échéant, cela permet de gratter les infiltrations de peinture qui ont pu se diffuser sous la protection.
Les dépôts de l’ancien revêtement, les cloques de peintures sont raclées à la spatule. Les fissures sont rectifiées et élargies au grattoir triangulaire, ou à défaut, avec un tournevis cruciforme.
Les trous et les fissures sont comblés au mastic de rebouchage, un mélange compact à faible taux de retrait au séchage. Si nécessaire, une deuxième passe est réalisée après durcissement de la première.
Si le fond est en mauvais état, il est repris à l’enduit de lissage. Plus le couteau est large, plus l’opération est rapide, à condition de bien maîtriser le geste, ample, à pression et inclinaison régulières.
Après une nouvelle phase de séchage, le support est poncé. Pour de petites surfaces, un papier de verre à grain moyen suffit enroulé sur une cale. Sinon, une ponceuse sur perche permet de gagner du temps.
Le mur est dépoussiéré de haut en bas, lentement, pour limiter les dégagements dans l’air. Le port d’un masque est recommandé. Les poussières ne sont pas aspirées, mais balayées : elles colmateraient le filtre de l’aspirateur.
Pour garantir un aspect régulier de la peinture de finition, une couche d’apprêt est appliquée sur toute la surface à peindre. Il s’agit généralement d’une peinture acrylique mate, à fort pouvoir couvrant.
Les zones à préserver sont protégées derrière un ruban de masquage. En 2 cm de largeur, il est posé en encadrement d’huisserie. Plus large, il sert dans les angles de mur et pour le raccord avec le plafond.
L’application débute toujours par la mise en peinture des détails et notamment les raccords précédemment protégés. Par rapport à un pinceau plat, une brosse conique, à rechampis, atteint plus facilement la pointe de l’angle.
Il est possible d’élargir cette première application par une bande plus importante, réalisée au mini-rouleau. Cette étape est facultative pour ceux qui ont déjà l’habitude d’utiliser un rouleau classique.
Le rouleau est à peine trempé dans la peinture puis immédiatement roulé sur la grille. L’opération est renouvelée plusieurs fois, de manière à ce que la peinture soit uniformément répartie sur le manchon.
L’application s’effectue par zones de 50 cm à 1 m de côté environ, en passes croisées, de gauche à droite et de haut en bas. Le rouleau n’est rechargé que lorsqu’il ne transfère plus de peinture sur le mur.
Le ruban de masquage est enlevé sans attendre le séchage définitif. Le cas échéant, cela permet de gratter les infiltrations de peinture qui ont pu se diffuser sous la protection.
Les points-clés
1- La teinte
C’est la couleur elle-même, déclinée à l’infini, dans toutes ses nuances.
2-La saturation
C’est l’intensité des pigments, la différence entre un aspect clair ou sombre de la même couleur.
3-La luminosité
C’est la brillance. Pour une peinture, c’est sa capacité à refléter ou non la lumière.
Précautions avec la peinture fraîche
- Même si les émissions de polluants sont réduites, il n’est pas conseillé de séjourner dans une pièce fraîchement repeinte. Hiver comme été, la fenêtre doit rester ouverte, jusqu’au séchage complet, c’est-à-dire lorsque l’odeur de neuf n’est plus perceptible. Selon la formule cela peut prendre plusieurs jours.
- Le délai entre deux couches de peinture en phase aqueuse est réduit. La seconde peut être appliquée dès que la première est sèche au toucher. Les deux couches peuvent donc être appliquées dans la même journée
- Pour éviter les opérations fastidieuses de rinçage, le rouleau est conservé dans un sac en plastique, plaqué autour du manchon. Bien emballé et conservé à l’abri de la chaleur, il ne sèche pas pendant plusieurs jours, voire plusieurs mois.
- Pour rincer une brosse il suffit de la faire tremper dans un verre, après l’avoir essuyée dans un chiffon sec, jusqu’à hauteur de la virole, puis d’attendre au moins une heure. Un dernier rinçage suffit alors.
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