Il existe de très nombreuses solutions pour isoler les façades par l’extérieur. L'isolation par panneaux de mousse de polyuréthane, présentée ici, présente l’avantage de sa rapidité d’exécution. Elle est compatible avec les murs en béton ou enduits au ciment.
Une isolation adaptable
Il n’y a pas de solution universelle et chaque maison est un cas particulier, qui nécessite un diagnostic précis. Dans le cas présent, l’isolant utilisé, de la mousse de polyuréthane revêtue, apporte une réponse satisfaisante en épaisseur moyenne (6 cm, R = 2,60 m2.K/W). Pour un bâtiment complet, il convient d’effectuer une étude thermique dans les règles, afin de déterminer la solution la mieux appropriée.
Collée, chevillée
Pour ce chantier, comme la surface à isoler est réduite et compte tenu de l’isolant utilisé, les panneaux sont simplement fixés par des chevilles traversantes. Ils sont étanches à l’air et à l’eau. Le système de pose peut varier en fonction de l’isolation, de son épaisseur, du traitement des transferts de vapeur d’eau et de la nature exacte de la maçonnerie. Ainsi, les panneaux peuvent être collés, chevillés ou les deux, voire posés derrière une ossature indépendante, en double couche à joints décalés, etc.
La pose en vidéo
La pose en huit étapes
Le rail de départ est fixé à 15 cm au-dessus du sol fini. Il est parfaitement réglé de niveau et maintenu par un système classique de vis et de chevilles.
Les panneaux du premier rang sont déposés sur le rail de guidage, à niveau, et parfaitement plaqués contre la façade. Celle-ci ne doit pas comporter de relief saillant.
Les joints verticaux sont toujours croisés d’un rang sur l’autre. Les panneaux sont rainés/bouvetés sur les quatre côtés (rainure/languette). Ils s’emboîtent les uns dans les autres.
Les panneaux sont maintenus en place par un système de clou cheville traversant. Il faut d’abord percer un trou au diamètre de la collerette en plastique.
Les angles de baies sont doublés d'un panneau recoupé en L, sans joint. Cela offre une plus grande résistance aux risques de décollement et d'infiltration au niveau de ces points singuliers. Pour une protection complète, l'isolation doit se poursuivre dans l'épaisseur du tableau, sous le linteau et sous la fenêtre.
La collerette est enfoncée à la main. Le panneau est bien plaqué contre la façade. Puis l’ensemble est verrouillé en enfonçant le clou dans la collerette, au marteau.
Les angles sont traités par harpage. Pour cela, les panneaux sont posés en quinconce, d’un côté, puis de l’autre. Puis les débords sont sciés à ras, de haut en bas.
Une bande adhésive en aluminium permet le pontage des joints entre les panneaux. Elle assure l’étanchéité à l’air et à l’eau au droit des jonctions.
Le rail de départ est fixé à 15 cm au-dessus du sol fini. Il est parfaitement réglé de niveau et maintenu par un système classique de vis et de chevilles.
Les panneaux du premier rang sont déposés sur le rail de guidage, à niveau, et parfaitement plaqués contre la façade. Celle-ci ne doit pas comporter de relief saillant.
Les joints verticaux sont toujours croisés d’un rang sur l’autre. Les panneaux sont rainés/bouvetés sur les quatre côtés (rainure/languette). Ils s’emboîtent les uns dans les autres.
Les panneaux sont maintenus en place par un système de clou cheville traversant. Il faut d’abord percer un trou au diamètre de la collerette en plastique.
Les angles de baies sont doublés d'un panneau recoupé en L, sans joint. Cela offre une plus grande résistance aux risques de décollement et d'infiltration au niveau de ces points singuliers. Pour une protection complète, l'isolation doit se poursuivre dans l'épaisseur du tableau, sous le linteau et sous la fenêtre.
La collerette est enfoncée à la main. Le panneau est bien plaqué contre la façade. Puis l’ensemble est verrouillé en enfonçant le clou dans la collerette, au marteau.
Les angles sont traités par harpage. Pour cela, les panneaux sont posés en quinconce, d’un côté, puis de l’autre. Puis les débords sont sciés à ras, de haut en bas.
Une bande adhésive en aluminium permet le pontage des joints entre les panneaux. Elle assure l’étanchéité à l’air et à l’eau au droit des jonctions.
Les points-clés
1-Le bon angle
Les angles de baies sont doublés d’un panneau recoupé en L, sans joint.
2-Pas de lifting
Cela offre une plus grande résistance aux risques de décollement et d’infiltration au niveau de ces points singuliers.
3-Complément
Pour une protection complète, l’isolation doit se poursuivre dans l’épaisseur du tableau, sous le linteau et sous la fenêtre.
