Différents procédés permettent d’améliorer l’isolation thermique des murs donnant sur l’extérieur ou des volumes non chauffés. Le principe de la contre‑cloison en plaque de plâtre offre l’intérêt d’adapter l’épaisseur au plus juste.
Isoler par l'intérieur
En rénovation, isoler par l’extérieur n’est pas toujours possible, du fait des contraintes techniques d’abord, mais aussi de l’investissement financier que cela représente. Par l’intérieur, l’isolation est moins performante, mais il est possible d’étaler le chantier dans le temps, au gré des besoins, de la rénovation des pièces et du budget disponible. La technique d’isolation la plus simple reste le complexe de doublage collé. Mais elle ne convient pas à toutes les situations et présente quelques défauts, au niveau des ponts thermiques en particulier. La contrecloison en plaques de plâtre demande plus de mise en œuvre, mais il est possible d’adapter l’épaisseur isolante, c’est-à-dire de trouver le meilleur compromis entre les performances recherchées et l’encombrement du procédé.
La contrecloison en plaques de plâtre permet d’adapter l’épaisseur isolante et donc de trouver le meilleur compromis entre les performances et l’encombrement.
Le choix de l'isolant
Le choix de la plaque
Dans une pièce calme, comme le salon ou une chambre d’adulte, une plaque de plâtre standard suffit. Dans les pièces humides, une plaque hydrofuge spécialement traitée est recommandée. Dans les locaux exposés, comme les couloirs, les dégagements ou les chambres d’enfant, il peut être intéressant d’utiliser une plaque renforcée, à haute dureté, conçue pour les équipements collectifs.
La pose en vidéo
La pose en neuf étapes
L’emplacement des lisses périphériques est repéré devant le mur à doubler. Ici, la distance correspond à l’épaisseur de l’isolant, soit 10 cm.
Les lisses sont des cornières en forme
de L. Elles sont d’abord fixées sur les murs latéraux, après avoir été parfaitement alignées sur le plan vertical.
Des appuis intermédiaires horizontaux, des fourrures en U, sont répartis sur la hauteur du mur, à intervalle régulier, mais inférieur à 1,35 m mesuré depuis le sol.
Les entretoises sont simplement clipsées dans la fourrure. Ce dispositif est utilisé pour encadrer la porte. Sur les murs irréguliers, les entretoises peuvent être directement fixées au support.
Le panneau est calé contre le mur, derrière la lisse basse, puis il est embroché sur les entretoises et calé derrière la lisse haute.
L’embrochage suffit pour tenir en place le panneau, mais la clé de verrouillage qui s’emboite sur la pointe en plastique améliore la tenue.
Les fourrures verticales sont encastrées dans la lisse basse et clipsées sur les clés. Après vérification de l’aplomb, ces dernières sont verrouillées.
Les plaques de plâtre sont vissées sur les fourrures et les lisses périphériques, comme dans une pose classique, en laissant un espace de 1 cm en pied.
Les marques de vis et les joints sont traités au plâtre et à la bande à joint, ainsi que les raccords avec les murs adjacents.
L’emplacement des lisses périphériques est repéré devant le mur à doubler. Ici, la distance correspond à l’épaisseur de l’isolant, soit 10 cm.
Les lisses sont des cornières en forme
de L. Elles sont d’abord fixées sur les murs latéraux, après avoir été parfaitement alignées sur le plan vertical.
Des appuis intermédiaires horizontaux, des fourrures en U, sont répartis sur la hauteur du mur, à intervalle régulier, mais inférieur à 1,35 m mesuré depuis le sol.
Les entretoises sont simplement clipsées dans la fourrure. Ce dispositif est utilisé pour encadrer la porte. Sur les murs irréguliers, les entretoises peuvent être directement fixées au support.
Le panneau est calé contre le mur, derrière la lisse basse, puis il est embroché sur les entretoises et calé derrière la lisse haute.
L’embrochage suffit pour tenir en place le panneau, mais la clé de verrouillage qui s’emboite sur la pointe en plastique améliore la tenue.
Les fourrures verticales sont encastrées dans la lisse basse et clipsées sur les clés. Après vérification de l’aplomb, ces dernières sont verrouillées.
Les plaques de plâtre sont vissées sur les fourrures et les lisses périphériques, comme dans une pose classique, en laissant un espace de 1 cm en pied.
Les marques de vis et les joints sont traités au plâtre et à la bande à joint, ainsi que les raccords avec les murs adjacents.
1- Sans clé c’est serti
Dans le cas d’une pose de la contre‑cloison en voile indépendant, les montants et les traverses sont assemblées par sertissage.
2-La clé suffit
Dans le cas d’une pose devant une laine isolante, les entretoises utilisées pour embrocher celle-ci sont équipées d’une clé qui permet d’emboîter les montants de l’ossature.
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