Depuis quelques années, la douche remplace la baignoire. Par plaisir et aussi par nécessité : l'opération permet d'adapter la salle de bains aux personnes à mobilité réduite. Aussi les fabricants proposent des cabines intégrales adaptés aux PMR que l'on peut disposer à l'emplacement d'une ancienne baignoire devenue inutile.
Cabine de douche, la nouvelle tendance
Prendre un bain est devenu une exception pour laquelle il ne se justifie plus de prendre des douches dans la baignoire tout le reste du temps. Cet équipement, qui a longtemps symbolisé un signe évident de confort, est désormais une option dans de nombreux programmes neufs et c’est la douche qui est proposée en standard. Celle-ci ne ressemble plus vraiment à un baquet de lessiveuse. Elle a gagné en taille et en équipement. En version de base, elle mesure au moins 90 cm de côté, soit un tiers de plus que dans les années 70. En plus de la douchette, elle offre la douche de tête, voire les buses de massage ou de vapeur en version hammam. Le confort est toujours au rendez-vous, mais les habitudes ont évolué.
Un bloc étanche
Les fabricants ont saisi cette tendance et proposent des cabines intégrales aux dimensions adaptées à la baignoire qu’elles remplacent. L’intérêt du procédé est de disposer d’un ensemble complet et conçu pour être étanche. Cette solution est intéressante pour adapter la salle de bains aux difficultés liées au vieillissement des utilisateurs. Les conditions sont très strictes lorsqu’il s’agit de concevoir un ensemble adapté PMR (Personne à Mobilité Réduite) car cela comprend toutes les formes de handicap, y compris en fauteuil roulant. Ces dispositions sont obligatoires dans le neuf, soit par l’aménagement d’une salle de bains aux normes, soit en créant les conditions pour pouvoir l’adapter sans réaliser des travaux importants, touchant au gros œuvre, par exemple. Chez soi, les règles sont plus souples, notamment pour les personnes âgées qui conservent leur autonomie.
L’intérêt des cabines intégrales est qu’elles disposent d’un ensemble complet et sont conçues pour être étanche.
Travaux préparatoires
La substitution d’une baignoire par une douche demande quelques précautions. Il faut d’abord vérifier que le modèle choisi s’implante sans difficulté, notamment vis-à-vis des réseaux, d’alimentation comme d’évacuation. Il est souvent nécessaire de modifier ces derniers, ce qui occasionne des travaux supplémentaires. D’autre part, durant le montage, il faut pouvoir accéder à l’arrière des panneaux. Dans une petite salle de bains, où la douche s’encastre tout juste entre les murs, le montage peut s’avérer très compliqué. Les parois des cabines en kit sont souvent en verre. Elles laissent voir les murs d’appui. Il est donc nécessaire de réhabiliter ces derniers (doublage, enduit, peinture…).
La pose en vidéo
La pose en neuf étapes
Après avoir coupé les arrivées d’eau, l’ancienne installation est démontée, la baignoire comme la robinetterie, en prenant garde de ne pas endommager les raccordements.
Ici, le choix a été fait de poser la vidange au sol, plutôt que de l’encastrer dans le plancher. Cela surélève le niveau du receveur et dépasse la limite qu’impose une adaptation réglementaire au handicap.
Le receveur est mis en place de manière à repérer son encombrement au sol et à indiquer l’emplacement exact de la bonde, afin d’adapter au mieux le réseau d’évacuation.
Des plots en plastique servent à régler le niveau et à surélever le receveur en fonction de l’encombrement du vidage. Ce dernier comporte un raccord souple qui permet d’ajuster précisément sa position.
Le dessus des plots est encollé avant de mettre en place le receveur. La bonde est étanchée, montée sur le vidage, et serrée. L’emplacement du receveur est ajusté en fonction des murs et des repères tracés, et mis de niveau.
La technique de montage des parois diffère d’un fabricant à l’autre. Il faut donc se référer strictement aux consignes indiquées dans la notice et ne les appliquer qu’une fois les avoir parfaitement comprises.
Il faut notamment faire attention à la nature des pièces, à leur emplacement, à leur orientation, à leur sens d’emboîtement, aux vis et accessoires. En cas de problème, c’est le poseur qui se trompe, pas la notice.
Le raccordement sur l’alimentation s’effectue par l’intermédiaire de flexibles, qui ne peuvent dépasser 80 cm de long. Cela peut aussi occasionner un décalage de la cabine, à prendre en compte dès l’implantation du receveur.
L’installation se termine par la mise en place des accessoires et des portes. Après la vérification de l’absence de fuites, les habillages complémentaires au sol et le long des murs sont mis en place.
Après avoir coupé les arrivées d’eau, l’ancienne installation est démontée, la baignoire comme la robinetterie, en prenant garde de ne pas endommager les raccordements.
Ici, le choix a été fait de poser la vidange au sol, plutôt que de l’encastrer dans le plancher. Cela surélève le niveau du receveur et dépasse la limite qu’impose une adaptation réglementaire au handicap.
Le receveur est mis en place de manière à repérer son encombrement au sol et à indiquer l’emplacement exact de la bonde, afin d’adapter au mieux le réseau d’évacuation.
Des plots en plastique servent à régler le niveau et à surélever le receveur en fonction de l’encombrement du vidage. Ce dernier comporte un raccord souple qui permet d’ajuster précisément sa position.
Le dessus des plots est encollé avant de mettre en place le receveur. La bonde est étanchée, montée sur le vidage, et serrée. L’emplacement du receveur est ajusté en fonction des murs et des repères tracés, et mis de niveau.
La technique de montage des parois diffère d’un fabricant à l’autre. Il faut donc se référer strictement aux consignes indiquées dans la notice et ne les appliquer qu’une fois les avoir parfaitement comprises.
Il faut notamment faire attention à la nature des pièces, à leur emplacement, à leur orientation, à leur sens d’emboîtement, aux vis et accessoires. En cas de problème, c’est le poseur qui se trompe, pas la notice.
Le raccordement sur l’alimentation s’effectue par l’intermédiaire de flexibles, qui ne peuvent dépasser 80 cm de long. Cela peut aussi occasionner un décalage de la cabine, à prendre en compte dès l’implantation du receveur.
L’installation se termine par la mise en place des accessoires et des portes. Après la vérification de l’absence de fuites, les habillages complémentaires au sol et le long des murs sont mis en place.
Les points-clés
1- Surface
La surface du receveur doit être la plus grande possible, avec un minimum de 90 cm de profondeur pour 1,20 m de largeur.
2- Siège
Un siège de 45 à 50 cm de hauteur d’assise permet de prendre sa douche assis.
3- Poignée
Une main courante, ou des poignées, disposée entre 70 et 80 cm de hauteur par rapport au receveur, sécurise les mouvements.
4- Rampe !
La hauteur d’un receveur PMR ne doit pas dépasser 2 cm ou 4 cm si le ressaut comporte une pente ne dépassant pas 33%.
Note : Dans tous les cas, il est prudent de prévoir des cales de différentes épaisseurs pour maintenir les pierres en place en attendant la prise du mortier de pose.
