Une porte qui s'efface à votre passage, voilà qui fait de l'effet. Mais cela ne se fait pas sans effort ! Il nécessite une mise en œuvre plus conséquente que le portail battant. À commencer par le coulage d’une semelle…
Un portail motorisé
Sésame, ouvre-toi !
C'est le nec plus ultra des systèmes de fermeture : il n'y a même plus besoin de descendre de voiture pour que le portail s'efface devant vous, comme par magie. De magie, évidemment, il n'y en a pas. Merci l'électricité et tout le câblage mis en place lors de l'installation du portail coulissant. Ce dernier présente l'avantage de s'effacer devant le passage de la voiture et est donc tout indiqué si vous n'avez pas la place ou la possibilité d'installer un portail à battant - dans un terrain en pente ou accidenté par exemple. Il requiert, par contre, suffisamment d'espace pour permettre au portail de coulisser d'un côté ou de l'autre.
Semelle en béton
Le portail coulissant s'adapte à ce qui existe pour peu qu'on lui ménage la place suffisante. La première étape du chantier est la réalisation d'une semelle en béton sur laquelle viendra reposer le portail ainsi que tout le mécanisme permettant au vantail de se mouvoir. C'est dans cette semelle que seront dissimulées les gaines électriques. Vous comprenez dès lors la nécessité de préparer correctement le chantier pour que la semelle soit la plus solide possible. Car elle supporte non seulement le portail et tout son système mais également le passage des véhicules.
La pose en vidéo
La pose en dix étapes
Détails pratiques
Bois, Fer, PVC, Aluminium...
Bien sûr, il y a le bois. L’essence même du portail. Ses atouts ? Sa palette de prix est large, du simple pin qui demande de l’entretien au bois exotique en passant par le composite, sans entretien. Du bois pour toutes les bourses, toujours facile à intégrer dans l’environnement.
Le PVC, c’est le portail léger, grand imitateur. Il va jouer l’aspect du bois, se colorer comme de l’aluminium, mais rester économique et facile à nettoyer. Ses détracteurs critiquent son esthétique ou la difficulté à le réparer en cas de choc.
Ce n’est pas le cas de l’aluminium qui ne se brise quasiment pas et s’entretient à merveille grâce à sa surface thermolaquée. On le conseille pour les portails coulissants grands formats.
Sinon, il y a toujours le portail en fer forgé. Il fait le bonheur des maisons les plus nobles. Certains confinent à l’œuvre d’art ! La plupart d’entre eux sont lourds (les piliers doivent être solides) et demandent un entretien fastidieux. Heureusement que les effets des peintures anticorrosion se sont prolongés.
Quelle motorisation choisir ?
Le choix d’une motorisation dépend bien sûr du système d’ouverture du portail, mais aussi de la nature du vantail (poids, ajouré ou pas).
Pour les ouvertures à double battant, la méthode classique consiste à poser un opérateur (moteur) sur chaque pilier, et de le relier au vantail soit avec un bras articulé, soit avec un vérin, ou encore avec un système de vis sans fin. Il existe aussi des mécanismes enterrés sous le vantail qui font tourner un pivot lié au vantail. Très discret mais onéreux, ce système implique en général une mise en œuvre importante.
La motorisation du portail coulissant est, posée non loin du portail lui-même, sur le sol. Le moteur entraîne une roue crantée qui agit sur la crémaillère fixée au vantail.
Tous ces systèmes sont reliés à l’électricité du réseau de la maison. Ils sont dotés d’un système de sécurité pour verrouiller le portail. Lors de l’ouverture ou de la fermeture, les moteurs s’interrompent en cas de résistance. En général, ils sont équipés d’une batterie de secours en cas de panne de secteur. Ils peuvent également repasser en mode manuel. Des moteurs s’appuyant sur l’énergie solaire sont également disponibles. Ils évitent d’enterrer un câblage.