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La cloison en béton cellulaire, c’est un peu le mur “facile” par excellence tout en restant plus solide qu’une simple cloison. Le béton cellulaire a pour principaux atouts l’apport d’une bonne isolation et une grande simplicité de mise en œuvre. Point d’ossature métallique, une construction rapide, et une grande liberté pour choisir le revêtement final.
Les avantages du béton cellulaire
Le béton cellulaire présente bien des atouts, quand il s'agit de choisir le matériau idéal pour l'élévation d'une nouvelle cloison. Il faut dire qu'il a l'avantage d'être solide, isolant et léger. Ces propriétés sont dues à sa composition. Le béton cellulaire est composé de sable siliceux finement broyé, de ciment, de chaux et d'une faible quantité de poudre d'aluminium.
Le fait qu'il soit beaucoup moins lourd que les carreaux de plâtre permet une manipulation simplifiée. Comme il est de faible densité, le béton cellulaire pèse deux fois moins lourd que le carreau de plâtre. Un des seuls inconvénients de son utilisation - hormis son coût - est que sa mise en oeuvre est dite "humide", puisqu'il faut réaliser un mortier spécial pour monter la cloison. Mais ici aussi, le béton cellulaire joue la simplicité et la légèreté : il se pose à joints minces.
La pose en onze étapes
Tracez au cordeau l’emprise au sol de la cloison. Dans une pièce humide, prévoyez de poser un rail plastique qui sera collé au sol grâce à deux cordons de mastic appliqués à l’intérieur des tracés.
Une pelle crantée à rouleau vous permet d’enduire avec un mortier- colle spécial la tranche inférieure du bloc de béton cellulaire. Collez le premier carreau, puis préparez le carreau suivant.
Enduisez de mortier-colle les côtés à la truelle, puis emboîtez le second carreau dans le premier. Mettez à niveau en tapotant le carreau avec un maillet en caoutchouc.
Un angle se réalise très simplement en enduisant de mortier-colle le joint vertical du dernier carreau, ainsi que le carreau suivant. Prenez garde aux niveaux.
Ce béton truffé de bulles d’air se découpe à la scie égoïne (à grosses dents munies de plaquettes au carbure de tungstène). Ne coupez pas à main levée... suivez le tracé que vous avez préalablement porté au crayon et à la règle.
Très important : une fois le premier rang posé, poncez le sommet des carreaux avant de coller le rang suivant. Utilisez une planche à poncer, voire un chemin de fer, car vous pouvez aussi en profiter pour rattraper les niveaux
Après avoir dépoussiéré soigneusement à l’aide d’une balayette, déroulez le joint mince de colle à la pelle crantée sur environ deux longueurs et demie de carreau.
Attaquez le deuxième rang par un demi-carreau afin que, d’un rang à l’autre, la pose s’effectue à joints décalés. Employez le même procédé que précédemment avec colle sur la tranche, et colle sur les côtés. Vérifiez en élevant la cloison qu’elle est bien verticale.
En tapotant avec le maillet le joint, même mince, va déborder à tel point que vous devrez intervenir à la truelle pour araser ses débords. Mieux vaut un joint un peu creux que le contraire... l’enduit final suffira à le combler.
Pour plus de sécurité, la cloison est arrimée. Tous les trois rangs, réalisez un ancrage avec la paroi existante ou sur l’huisserie de la porte. Utilisez des équerres à ressort clouées sur le carreau et vissées sur le mur, sur l’huisserie ou sur les bois de charpente.
À la jonction plafond-cloison, comblez les espaces vides avec de la mousse polyuréthane. Il ne vous reste plus qu’à poncer la nouvelle cloison et à la dépoussiérer avant d’enduire ou de carreler.
Tracez au cordeau l’emprise au sol de la cloison. Dans une pièce humide, prévoyez de poser un rail plastique qui sera collé au sol grâce à deux cordons de mastic appliqués à l’intérieur des tracés.
Une pelle crantée à rouleau vous permet d’enduire avec un mortier- colle spécial la tranche inférieure du bloc de béton cellulaire. Collez le premier carreau, puis préparez le carreau suivant.
Enduisez de mortier-colle les côtés à la truelle, puis emboîtez le second carreau dans le premier. Mettez à niveau en tapotant le carreau avec un maillet en caoutchouc.
Un angle se réalise très simplement en enduisant de mortier-colle le joint vertical du dernier carreau, ainsi que le carreau suivant. Prenez garde aux niveaux.
Ce béton truffé de bulles d’air se découpe à la scie égoïne (à grosses dents munies de plaquettes au carbure de tungstène). Ne coupez pas à main levée... suivez le tracé que vous avez préalablement porté au crayon et à la règle.
Très important : une fois le premier rang posé, poncez le sommet des carreaux avant de coller le rang suivant. Utilisez une planche à poncer, voire un chemin de fer, car vous pouvez aussi en profiter pour rattraper les niveaux
Après avoir dépoussiéré soigneusement à l’aide d’une balayette, déroulez le joint mince de colle à la pelle crantée sur environ deux longueurs et demie de carreau.
Attaquez le deuxième rang par un demi-carreau afin que, d’un rang à l’autre, la pose s’effectue à joints décalés. Employez le même procédé que précédemment avec colle sur la tranche, et colle sur les côtés. Vérifiez en élevant la cloison qu’elle est bien verticale.
En tapotant avec le maillet le joint, même mince, va déborder à tel point que vous devrez intervenir à la truelle pour araser ses débords. Mieux vaut un joint un peu creux que le contraire... l’enduit final suffira à le combler.
Pour plus de sécurité, la cloison est arrimée. Tous les trois rangs, réalisez un ancrage avec la paroi existante ou sur l’huisserie de la porte. Utilisez des équerres à ressort clouées sur le carreau et vissées sur le mur, sur l’huisserie ou sur les bois de charpente.
À la jonction plafond-cloison, comblez les espaces vides avec de la mousse polyuréthane. Il ne vous reste plus qu’à poncer la nouvelle cloison et à la dépoussiérer avant d’enduire ou de carreler.
Détails pratiques
La fixation des charges lourdes
Dans le béton cellulaire, vous devrez recourir à des clous ou à des chevilles spéci fiques. Ici, par exemple, nous utilisons des clous tronco-pyramidaux, des chevilles spéciales (voire chimiques), et un scellement au mortier ou au plâtre dans un trou découpé en queue d’aronde.
L'atout carreau
Solide comme un carreau de plâtre et léger comme une plaque de plâtre, le béton cellulaire est un choix séduisant. Il existe sous forme de blocs ou de carreaux de 25 ou 50 cm de hauteur, de 7 ou 10 cm d’épaisseur, et de 62,5 cm de longueur. Pour information, le poids de la cloison en béton cellulaire est presque deux fois inférieur à celui d’une cloison en carreaux de plâtre pleins. Les carreaux de béton cellulaire s’assemblent selon la technique du joint mince. Ils se découpent avec une scie à grosse denture, manuelle ou électrique. Ils se façonnent facilement par grattage ou par ponçage, pour recti fier un faux aplomb ou pour épouser toutes les formes. Le béton cellulaire ne craint pas l’eau et conviendra à merveille pour assembler un tablier de baignoire. D’un point de vue esthétique, on peut même devenir créatif puisqu’il existe des carreaux aux formes courbes (rayon de 30 ou 60 °).
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