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Pour ceux qui ne pourraient pas se payer un véritable lit suspendu - dont le prix peut attendre le million de dollars - nous proposons cette alternative intéressante. Un lit presque suspendu qui ne réclamera pour être posé qu'un peu de temps, un mur solide et une fixation bien faite.
Soigner les fixations
Il offre un petit aspect futuriste à votre intérieur : le lit suspendu est la dernière trouvaille à la mode pour renouveler votre chambre à coucher. On est loin du lit breton, massif. Le lit suspendu séduit par son impression de légèreté. Mais attention, cela ne signifie pas pour autant que sa fixation soit légère, bien au contraire. Dans l'exemple que nous avons choisi ici, qui n'est pas réellement un lit suspendu - puisqu'il dispose d'un pied pour soutenir le sommier - la fixation au mur est très importante. En effet, c'est elle et elle seule qui va assurer la stabilité de l'ensemble et permettre au dormeur de passer une nuit sans nuage. Pour se faire, il est essentiel que les fixations soient solides et ancrées dans une cloison qui va pouvoir supporter le poids de ce lit pas comme les autres.
La pose en six étapes
Le chic plus ultra consiste à s’équiper d’un lit “flottant”... ou presque. Il existe bien un modèle français sans pied, mais tellement haut de gamme qu’il en paraît inaccessible. Par ailleurs, rares sont ceux qui en connaissent la mise en œuvre. Un autre modèle fait fureur. Il est italien et unijambiste*, dans la mesure où il repose sur un seul pied et donne l’impression, lui aussi, de flotter. Voici en quelques étapes un aperçu de sa mise en œuvre.
* type Fluttua de Lago
L’essentiel réside dans la fixation de la platine de tête de lit. Mesurez la hauteur qui vous convient. Vous avez 7 choix possibles car l’unique pied du lit est réglable et peut prendre l’une de ces sept positions qui vont de 240 mm à 390 mm. Reportez vos marques à plusieurs endroits sur la largeur du lit.
À l’aide d’une règle et d’un niveau, tracez la ligne la plus horizontale possible, qui matérialise la position de la platine de tête de lit.
La platine en acier est déjà préperçée et prévoit des fixations par chevilles avec rabats dans le cas d’une cloison. En tout, ce sont pas moins de 14 fixations chevillées qui assurent le parfait maintien du lit.
Posez l’unique pied, réglé à la bonne hauteur, bloquez-le, puis boulonnez le lit à sa platine.
Certains modèles bénéficient même d’un éclairage indirect sous le lit, ce qui accentue l’effet de flottaison.
Le chic plus ultra consiste à s’équiper d’un lit “flottant”... ou presque. Il existe bien un modèle français sans pied, mais tellement haut de gamme qu’il en paraît inaccessible. Par ailleurs, rares sont ceux qui en connaissent la mise en œuvre. Un autre modèle fait fureur. Il est italien et unijambiste*, dans la mesure où il repose sur un seul pied et donne l’impression, lui aussi, de flotter. Voici en quelques étapes un aperçu de sa mise en œuvre.
* type Fluttua de Lago
L’essentiel réside dans la fixation de la platine de tête de lit. Mesurez la hauteur qui vous convient. Vous avez 7 choix possibles car l’unique pied du lit est réglable et peut prendre l’une de ces sept positions qui vont de 240 mm à 390 mm. Reportez vos marques à plusieurs endroits sur la largeur du lit.
À l’aide d’une règle et d’un niveau, tracez la ligne la plus horizontale possible, qui matérialise la position de la platine de tête de lit.
La platine en acier est déjà préperçée et prévoit des fixations par chevilles avec rabats dans le cas d’une cloison. En tout, ce sont pas moins de 14 fixations chevillées qui assurent le parfait maintien du lit.
Posez l’unique pied, réglé à la bonne hauteur, bloquez-le, puis boulonnez le lit à sa platine.
Certains modèles bénéficient même d’un éclairage indirect sous le lit, ce qui accentue l’effet de flottaison.
En savoir plus
Un lit à histoire
“Comme on fait son lit on se couche”, dit le proverbe. Et les Égyptiens avaient tendance à le faire de façon splendide, dans des lits à la hauteur des parures royales. Enterrés avec, ils nous ont permis de disposer des plus vieux lits de l’Histoire.
Empereurs et princes ont continué de rivaliser d’apparat, des Grecs jusqu’au moyen-âge en passant par les Romains, pour des lits de plus en plus travaillés. Véritables chambres en bois, ces lits à baldaquin sculptés trônent dans les chambres médiévales. Puis, à partir du XVIème siècle, ces îlots s’allègent. Ce n’est plus le travail sur le bois qui fait le luxe, mais les tentures. Le lit s’ouvre avec des ciels de lits brodés. Ailleurs qu’à la cour, les lits fermés en bois vont tout de même perdurer, comme le lit clos breton, qui est supposé protéger les bébés contre les loups ou les cochons pendant que les parents sont aux champs. Ainsi, le commun cherche la chaleur de la couche et la sécurité, le noble a déjà des goûts sophistiqués et s’intéresse à la mode. On reçoit même au lit. C’est la maison intime du roi et l’on est un grand privilégié de pouvoir s’en approcher. On dit que le Roi Soleil possédait 400 lits... mais Louis XIV ne possédait-il pas tout ? Aujourd’hui, le lit épuré doté d’un matelas haute-technologie, voilà le véritable signe extérieur de distinction.
