Un balcon c'est un plus pour une maison. Encore faut-il qu'il soit correctement imperméabilisé pour qu'il ne constitue pas un point faible de l'habitation et ne se détériore pas à cause des infiltrations d'eau.
Eviter les infiltrations
Il donne du cachet à votre façade, ce petit côté romantique qui invite Cyrano à chuchoter des mots d'amour à Roxane à l'abri dudit balcon. Oui mais, pour pouvoir en profiter pleinement, encore faut-il que le balcon soit correctement imperméabilisé. Car, aussi charmant soit-il, s'il n'est pas traité correctement, le balcon sera une entrée pour les infiltrations d'eau par capillarité. Infiltrations qui bientôt s'attaqueront aux menuiseries. Aussi, autant soigner les travaux...
Il existe plusieurs façon d'imperméabiliser un balcon ou une terrasse. Nous détaillerons ici la solution qui consiste à poser un carrelage. Mais pas n'importe comment. Le carrelage, en lui-même, n'assure pas une étanchéité suffisante à l'ensemble. Le ruissellement des eaux de pluie, les variations de température, auront tôt fait de fragiliser les joints qui laisseront bientôt passer l'humidité. Pour éviter ces désagréments un traitement spécial est appliqué par la pose d'un revêtement en polyéthylène, bien imprégné de mortier-colle. Les points spécifiques - raccords entre deux lés de revêtement, angles et points particuliers - sont traités avec beaucoup de soin pour assurer l'étanchéité. Vous l'avez deviné : l'imperméabilisation d'un balcon n'est pas une sinécure mais une fois le travail accompli, vous pourrez en profiter longtemps.
La technique en onze étapes
Les balcons sont soumis aux intempéries et aux changements de température quelquefois importants. Du coup, le carrelage ne résiste pas toujours. Sans compter qu’il n’est pas à lui seul une garantie d’étanchéité. Ses joints vieillissent et l’eau finit par se glisser dessous. Il y a des solutions pour assurer l’étanchéité . Elle passe ici par la pose d’un revêtement en polyéthylène, une sorte de natte étanche, truffée de nervures entrecroisées, dans lesquelles le mortier devrait bien accrocher.
À l’aide d’une large spatule crantée 3 x 3 mm, étalez du mortier-colle spécial pour zones humides en extérieur.
Idéalement, une personne devrait se tenir derrière le rouleau de la natte et la dérouler à l’avancement de l’encollage. L’idée consiste à bien maroufler la natte, à la taloche ou au rouleau, pour qu’elle s’imprègne pleinement du mortier-colle. La natte doit être un peu tendue.
Sur les jonctions entre les lés de la natte polyéthylène, encollez du mortier à cheval, avant de dérouler de la bande de pontage. Cette dernière assure la continuité de l’étanchéité.
La bande de pontage sert également à assurer la continuité entre le sol du balcon et le mur, et dans tous les endroits un peu inégaux, comme autour d’un tube par exemple. À chaque fois, l’idée consiste à napper le sol de mortier, à poser la bande et à passer à nouveau de la colle.
Dans les angles sol-mur, la bande de pontage ne suffi t pas. Il est plus sûr de poser des cornières d’angles, dont les ailettes baignent dans la colle, dessous et dessus, au moment de poser les carreaux.
Le balcon est entièrement traité pour être étanche avec la natte, la bande de pontage et les profilés de bordures.
Le balcon forme un angle droit. Vous devez donc préparer la pose du carrelage en traçant deux médianes au cordeau bleu. Une pour chaque côté. Puis tracez au sol la perpendiculaire à cette médiane au milieu de chaque partie de balcon.
Commencez l’encollage de la natte avec une spatule crantée sur l’une des portions délimitée par les cordeaux.
Encollez également le dos du carreau et posez, en commençant par un angle, et en vous dirigeant vers l’angle opposé. Ainsi, vous réservez les coupes disgracieuses aux angles invisibles. Chaque carreau posé est bien tapoté et mesuré pour vérifier ses niveaux.
Le carrelage s’achève. Il reste à passer les joints en étalant la pâte à la raclette. Sur les bords, le carrelage remonte comme une plinthe. L’ensemble reste étanche et cohérent.
Les balcons sont soumis aux intempéries et aux changements de température quelquefois importants. Du coup, le carrelage ne résiste pas toujours. Sans compter qu’il n’est pas à lui seul une garantie d’étanchéité. Ses joints vieillissent et l’eau finit par se glisser dessous. Il y a des solutions pour assurer l’étanchéité . Elle passe ici par la pose d’un revêtement en polyéthylène, une sorte de natte étanche, truffée de nervures entrecroisées, dans lesquelles le mortier devrait bien accrocher.
À l’aide d’une large spatule crantée 3 x 3 mm, étalez du mortier-colle spécial pour zones humides en extérieur.
Idéalement, une personne devrait se tenir derrière le rouleau de la natte et la dérouler à l’avancement de l’encollage. L’idée consiste à bien maroufler la natte, à la taloche ou au rouleau, pour qu’elle s’imprègne pleinement du mortier-colle. La natte doit être un peu tendue.
Sur les jonctions entre les lés de la natte polyéthylène, encollez du mortier à cheval, avant de dérouler de la bande de pontage. Cette dernière assure la continuité de l’étanchéité.
La bande de pontage sert également à assurer la continuité entre le sol du balcon et le mur, et dans tous les endroits un peu inégaux, comme autour d’un tube par exemple. À chaque fois, l’idée consiste à napper le sol de mortier, à poser la bande et à passer à nouveau de la colle.
Dans les angles sol-mur, la bande de pontage ne suffi t pas. Il est plus sûr de poser des cornières d’angles, dont les ailettes baignent dans la colle, dessous et dessus, au moment de poser les carreaux.
Le balcon est entièrement traité pour être étanche avec la natte, la bande de pontage et les profilés de bordures.
Le balcon forme un angle droit. Vous devez donc préparer la pose du carrelage en traçant deux médianes au cordeau bleu. Une pour chaque côté. Puis tracez au sol la perpendiculaire à cette médiane au milieu de chaque partie de balcon.
Commencez l’encollage de la natte avec une spatule crantée sur l’une des portions délimitée par les cordeaux.
Encollez également le dos du carreau et posez, en commençant par un angle, et en vous dirigeant vers l’angle opposé. Ainsi, vous réservez les coupes disgracieuses aux angles invisibles. Chaque carreau posé est bien tapoté et mesuré pour vérifier ses niveaux.
Le carrelage s’achève. Il reste à passer les joints en étalant la pâte à la raclette. Sur les bords, le carrelage remonte comme une plinthe. L’ensemble reste étanche et cohérent.
